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Publié par fxg

La fusion des banques ultramarines de BPCE et Caisses d'épargne est bien partie

Alain Lacroix, président du directoire de la Caise d'Epargne Provence Alpes Côte d'Azur (CEPAC), a présenté mercredi à Marseille le projet d'acquisition de la Banque de la Réunion, de la Banque des Antilles françaises et de la Banque de Saint-Pierre et Miquelon actuellement détenues par BPCE International Outre-Mer. Montant de l'investissement : 1 milliard.

Le projet a été pprouvé à l’unanimité par le conseil d’orientation et de surveillance de CEPAC, le conseil de surveillance de BPCE et le conseil d’administration de BPCE IOM.

Ce rachat permettra à CEPAC de tripler ses parts de marché à la Réunion et des les doubler aux antilles. Celui ouvrira de nouvelles implantations à Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre et Miquelon, établissant ainsi un équilibre entre ses activités dans l'Hexagone et celles dans les outre-mer. A l'horizon 2020, CEPAC devrait réaliser 12 à 30 % de son produit net bancaire (PNB) en outre-mer. Actuellement, son PNB est de 620 millions d'euros avec un résultat net de 146 millions. En 2017, après un "saut de croissance" de 17 % avec un PNB de 800 millions et un résultat à 180 millions. Selon Alain Lacroix, en lui permettant de dépasser "une taille critique insuffisante", ce nouveau réseau pourrait être en mesure de tailler des croupières au leader actuel du marché bancaire outre-mer.

Le groupe BPCE indique qu'il vend ses trois établisssements pour "clarifier opportunément" la présence du groupe en outre-mer. Désormais, il y aura d'un côté les Caisses d'Epargne de CEPAC, de l'autre, la BRED Banque populaire de BPCE.

Cette fusion avec le réseau des Caisses d'épargne inquiète les salariés, notament avec le rapatriement dans l'Hexagone des activités de back office ou l'extension de la solution information Caisse d'Epargne. Le directoire de CEPAC n'ignore pas les craintes de ses salariés, qui évoque "une opération majeure sur les plans humains et financiers". La phase de préparation n'attend plus que l'agrément de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution avant que ne s'engage le "chantier d'intégration". Celui-ci s'achèvera fin 2016 après la fusion juridique au deuxième semestre 2016, la bascule informatique et la fusion bancaire. « Notre ambition est de construire avec la Banque de la Réunion, la Banque des Antilles Françaises et la Banque de Saint-Pierre-et-Miquelon un grand ensemble bancaire coopératif en Outre-Mer, respectueux des spécificités territoriales et au service des économies locales.

FXG, à Paris

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