COP21 Guyane
Hélène Sirder, vice-présidente de la Région Guyane, a emprunté le tapis vert déroulé sur le perron de l'Elysée pour la réunion de lancement de la COP 21, conférence internationale contre le réchauffement climatique) qui aura lieu en décembre au Bourget. Interview à sa sortie de l'Elysée.
"On nous annonce une Guyane coupée en deux"
Quel est le sens que la Région a donné à votre participation à cette table ronde sur la COP21 ?
La Guyane s'engage vraiment dans cette COP 21. Les enjeux climatiques sont pour nous des enjeux locaux. Nous tenions à manifester au président de la République notre présence.
Que fait la Région concrètement ?
Nous avons des démarches fortes avec les Amérindiens de toute l'Amazonie. Nous sommes à la fois européens et amazoniens, donc nous avons la technologie et les connaissances traditionnelles. On nous annonce une Guyane coupée deux, une moitié sèche, une autre humide... Il faut donc dès aujourd'hui prendre des dispositions.
La Guyane entend-elle jouer un rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique au sein du continent sud-américain ?
Nous voulons émerger aujourd'hui sur le continent sud-américain qui est le nôtre. Dès le début de notre mandature, nous avons posé le principe de cet ancrage continental. Et la lutte contre le réchauffement climatique est un des leviers que nous entendons utiliser.
Vous êtes-vous intéressée aux contributions des pays voisins de la Guyane ?
Bien sûr ! Nous avons déjà des programmes communs sur la forêt avec le Brésil, le Guyana, le Suriname. Nous habitons tous une partie de la forêt amazonienne.
Propos recueillis par FXG, à Paris