Jalton et l'Assemblée nationale
Eric Jalton défend son action à l'Assemblée nationale
Eric Jalton est visé par une attaque en règle de l'association Contribuables associés qui taxe son travail de député d'"emploi fictif".
L'association se base sur le site nosdeputes.fr pour affirmer que le député Eric Jalton n’est jamais venu à l’Assemblée nationale sur toute l’année 2015. "Il est le triste recordman de l’absentéisme", dénonce l'association qui "milite pour un bon usage de l’argent public". Le salaire net mensuel d'un député est de 5045 euros, avec une indemnité de réserve de frais de mandat de 5770 euros, un crédit collaborateur de 9504 euros et 80 allers-retours Paris Guadeloupe. Eudes Baufreton, délégué général de l’association Contribuables Associés ironise en affirmant : « Eric Jalton est en quasi-situation d’emploi fictif ! »
L'entourage du député maire des Abymes estime, de son côté, que "les statistiques du site nosdeputes.fr, sur lesquels se base l'association, ne peuvent constituer le seul axe d’étude de l’action parlementaire qui compte également les interventions, en direction des particuliers, des associations, des entreprises, discrètes par définition, les relations directes avec les ministères sur les dossiers importants de la ville, la communauté d’agglomération, la Guadeloupe et les ultramarins plus généralement…"
"Un député se doit de travailler activement au vote la loi, au contrôle de l'action du Gouvernement et à l’évaluation des politiques publique, poursuit la critique de l'association. "Le député, fait répondre Eric Jalton, a à son bilan 462 amendements dont 93 adoptés, , il a cosigné 48 propositions de loi et déposé 95 questions écrites sur la législature, dont 25 pour 2015-2016."
L'équipe du député regrette que dans sa critique, l'association Contribuables associés ne fasse état question de sa réserve parlementaire (pour soutenir Nos quartiers ont du talent et son action désormais régionale, pour Gwalabel, organisatrice de Kalo Lari, le premier salon de culture urbaine kreyol en juin dernier), "ni de la possibilité offerte aux scolaires de couvrir les arcanes de l’institution malheureusement…"
FXG, à Paris