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Publié par fxg

Monique Oprhé à l'Assemblée nationale le 6 avril

Monique Oprhé à l'Assemblée nationale le 6 avril

Monique Orphé amende la loi El Khomry sur ses volets outre-mer

La députée socialiste de la Réunion Monique Orphé ne se préoccupe pas de ce qui heurte les jeunes et les syndicalistes qui manifestent ces derniers jours contre la réforme du code du travail, mais elle se préoccupe de ce qui n'est pas adapté à l'outre-mer dans le projet de loi El Khomry. Elle a obtenu l'aval des ministres des Outre-mer, George Pau-Langevin, du Travail, Myriam El Khomry, et de la Formation professionnelle, Clotilde Walter, pour que ses amendements connaissent une issue favorable. En tout, la Réunionnaise a déposé une petite vingtaine d'amendements. Devant la commission des affaires sociales, lundi, elle les a retirés mais c'est pour mieux les réécrire et les représenter lors de l'examen du projet de loi, en séance plénière, le 3 mai prochain. Elle assure avoir aussi reçu l'avis favorable de la commission des affaires sociales après avoir fait adopter son rapport à l'unanimité par la délégation outre-mer de l'Assemblée nationale.

Son projet principal consiste à remplacer la culture de l'affrontement à la culture du compromis. Elle propose donc de réformer l'article 16 de la loi Perben. Cet article adopté en 1994 ne rend plus automatique l'application des conventions nationales collectives dans les DOM. Le projet de Monique Orphé consiste à prévoir l'applicabilité des accords de branche en outre-mer après un délai et un débat afin d'examiner cette extension sous l'angle du coût du travail. Monique Orphé veut proposer un texte qui ménage les syndicats locaux d'une part (ils sont pour l'applicabilité automatique ainsi que le montrent les amendements Vergès et Bello) et les syndicats réformistes comme la CFDT ou et le patronat qui sont pour la non automaticité.

Un autre aspect de la démarche de Monique Orphé concerne la représentativité syndicale, notamment aux Antilles (elle a parlé de "syndicats très politisés"). Les critères de représentativités des syndicats locaux pourraient s'inspirer de ce qui a été fait à Mayotte depuis juin 2012 où l'on a retenu les critères d'effectifs, d'indépendance, de cotisations, d'expérience et d'ancienneté du syndicat.

Monique Oprhé devrait aussi présenter des amendements pour la formation des partenaires sociaux qui répondent notamment à la demande des Medef locaux et de la CGPME. Monique Orphé se satisfait que d'ores et déjà la loi El Khomry augmente de 20 % le crédit d'heures pour les représentants syndicaux.

Concernant la formation professionnelle pour les chômeurs de longue durée (ils sont 56 % à la Réunion), Monique Orphé invente un "droit opposable à la formation professionnelle". Myriam El Khomry et Clotidle Walter se disent favorables à une expérimentation. Ca veut dire que les chômeurs non formés peuvent demander leur stage en justice ; ça peut aussi vouloir dire "stage obligatoire, quelle que soit la formation désirée...

Concernant les contrats aidés, la députée souhaite que ce ne soit plus les collectivités les prescripteurs, mais Pôle emploi.

Enfin, comme Monique Orphé s'étonnait d'avoir été, au nom de la délégation outre-mer de l'Assemblée nationale, saisie sur ce projet de loi parce qu'on n'y parlait guère d'Outre-mer, elle a encore déposé un amendement à son article 1 pour que des représentants de l'Outre-mer siègent à la "commission de refondation du droit du travail". Avec ça, l'Outre-mer devrait se féliciter du projet de loi El Khomry !

FXG, à Paris

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F
LE 11 AVRIL 2016<br /> UNE NOUVELLE LOI BELGE SUR L’ELOIGNEMENT <br /> DES CONJOINTS VIOLENTS<br /> Par René Begon, chargé de projet <br /> en éducation permanente <br /> au CVFE<br /> La Chambre a voté début mai 2012 <br /> une loi <br /> sur l’« interdiction temporaire <br /> de résidence<br /> en cas de violence domestique » précisant <br /> la législation <br /> déjà existante <br /> sur l’attribution <br /> de<br /> la résidence familiale dans les situations de violence conjugale. <br /> Cette loi, <br /> qui s’inspire<br /> des législations <br /> plus anciennes existant en Autriche et au Luxembourg, mais <br /> qui paraît<br /> largement moins élaborée, <br /> pose des questions aux associations <br /> qui s’occupent <br /> des victimes <br /> et des auteurs <br /> deviolenceconjugale.<br /> Le 3 mai 2012, <br /> la chambre <br /> des représentants <br /> a adopté <br /> une loi concernant<br /> l’« interdiction temporaire <br /> de résidence <br /> en cas de violence domestique ». <br /> Cetexte complète l’arsenal juridique qui concerne l’attribution <br /> de la résidence<br /> familiale1<br /> La loi <br /> du 28 janvier2003 <br /> (visant à l'attribution du logement familial au conjoint <br /> ou au cohabitant légal victime d'actes de violence physique de son partenaire) comportait <br /> déjà des mesures visant à éloigner <br /> le conjoint violent <br /> de la résidence familiale, <br /> à, la fois sous <br /> des aspects judiciaires <br /> et sous des aspects<br /> policiers. <br /> Eloigner <br /> le conjoint violent : une continuité<br /> Que disait la loi <br /> de janvier 2003 ? : « Dans le cadre d’une procédure pénale<br /> engagée pour coups et blessures, <br /> le juge peut placer l’agresseur <br /> en détention<br /> provisoire, permettant <br /> ainsi d’éloigner <br /> ce dernier <br /> de la victime. <br /> Il peut également<br /> laisser l’agresseur <br /> en liberté <br /> sous conditions, <br /> avec l’interdiction, pendant au<br /> maximum trois mois, d’entrer en contact avec la victime <br /> et de fréquenter<br /> certains lieux. <br /> Si l’agresseur <br /> ne respecte pas <br /> les conditions qui lui sont imposées,<br /> il peut faire l’objet d’un mandat d’arrêt »2<br /> <br /> VIOLENCE APRÈS <br /> Séparation <br /> des conjoints <br /> nos 7 députés <br /> et en particulier <br /> Huguette Bello <br /> n' ont pas d'idées <br /> ou d'initiatives <br /> pour <br /> faire voter une loi contre les violences <br /> conjugales, alors <br /> les facebookiennes<br /> et les facebookiens envoyé à nos 7 chaires ou cher<br /> (viandes ou monnaies plutôt <br /> billets ) <br /> députés(es) ce texte<br /> de loi BELGE , afin qu'ils prennent l'inititive le plus rapidement possible<br /> pour faire cesser <br /> les meurtres conjugaux<br /> en particulier <br /> à LA RÉUNION
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