Téléphonie mobile outre-mer
L'ARCEP reprend des fréquences de téléphonie non exploitées
Philippe Verdier, un homme d'affaires spécialisé dans les télécommunications entre les Antilles, la Guyane, le Sud de la France et l'Aquitaine, vient de perdre définitivement les fréquences que ses société de téléphonie (Guyane téléphonie mobile, Guadeloupe, téléphonie mobile et Martinique téléphonie mobile) détenaient depuis 2008 dans chacun de ces départements pour l'exploitation de réseaux mobiles de 2e et 3e génération. Non seulement, l'ARCEP lui a retiré ces fréquences en mai 2015, mais le Conseil d'Etat vient de rejeter ses différents recours. Que s'est-il passé ? Rien. Les trois sociétés ne se sont pas conformées aux obligations de leur cahier des charges en vue d'assurer une réelle couverture de réseaux. Elles ont déja fait l'objet d'une mise en demeure en 2014, mais rien n'a fait non plus. Or, le conseil d'Etat estime que "les fréquences disponibles dans les bandes 900MHz, 1800 MHz et 2,1 GHz se raréfient dans (ces) départements et que, compte tenu de la demande accrue d'attribution de telles fréquences et de l'intérêt général qui s'attache à la gestion efficace du spectre radioéléctrique, la sanction prononcée par l'ARCEP n'est pas disproportionnée". Une manière d'éviter la spéculation sur les fréquences.
FXG, à Paris