Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par fxg

A l'Espace Roseau Teinturiers, jusqu'au 30 juillet, tous les jours à 16 h 30 sauf les lundis

A l'Espace Roseau Teinturiers, jusqu'au 30 juillet, tous les jours à 16 h 30 sauf les lundis

Abdon Fortuné Koumbha, seul en scène dans "4 heures du mat", une pièce d'après le roman d'E.J. Gaines, mise en scène par Hassan Kassi Kouyaté.

"Le public avignonnais a l'habitude de voir d'autres spectacles"

Que représente Avignon pour un acteur comme vous ?

Avignon est une très belle vitrine du théâtre francophone et, pour un acteur tel que moi qui a commencé dans mon Congo natal, un pays où il n'y a pas d'école de théâtre, c'est l'occasion de montrer mon travail et de me découvrir. C'est donc une vitrine pour le spectacle pour lequel on est venu, mais également pour d'autres projets.

Vous avez créée la pièce en Martinique. Qu'est-ce que ça change de jouer à Avignon ?

Déjà ici, j'aurai joué une vingtaine de fois le spectacle dans le mois... Un spectacle, c'est comme un être vivant. On le crée puis il doit croître, prendre chair, âme... mais ce qui change aussi, c'est que la Martinique est un territoire avec son histoire. Dans mon spectacle, c'est l'humain qui est au centre et je pense que ça interpelle plus d'un. Il y a sans doute une pression qui est autre parce que le public qui est là a l'habitude de voir d'autres spectacles...

Comment se passe une journée de festival pour vous ?

Le matin, j'essaie de revoir mon texte, de voir d'autres spectacles, de rencontrer des gens, des professionnels, des artistes que je connais, que je croise, parce que c'est aussi ça Avignon... J'arrive au théâtre à partir de 14 heures et j'y reste jusqu'à l'heure de mon spectacle. Le soir, ou bien je me repose ou bien je vais au spectacle. Les journées sont pratiquement remplies, mais on essaie de se ménager un peu parce que quand même, c'est sur la durée, c'est un mois intense !

Qu'est-ce que ça vous demande avant de monter sur scène ?

La concentration. avant, pendant... Quand on est seul sur scène, on n'a personne d'autre sur qui s'appuyer... La seule béquille pour tenir, c'est la concentration avant et pendant. On est fragile pendant une heure ! Ce n'est que quand je vais aller me coucher sur le banc, après le dernier mot que je prononce que toute la pression fout le camp !

Propos recueillis par FXG, à Avignon

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article