Pacte d'avenir Guyane
Pacte d'avenir : Hollande rouvre les négociations
"Je reste à votre disposition, cher Rodolphe." C'est par cette phrase manuscrite que le chef de l'Etat conclut la lettre qu'il a écrite le 30 décembre dernier au président de la CTG, Rodolphe Alexandre. Et ce dernier l'a pris au mot, qui est arrivé à Paris mercredi pour rencontrer dans l'après-midi l'hôte de l'Elysée. Il s'agit de reprendre les négociations autour du pacte d'avenir pour la Guyane. Manuel Valls, l'ancien Premier ministre qui avait promis de signer sans jamais y parvenir, ce pacte avec Rodolphe Alexandre, a commenté cette information : "Les bases de l'accord existent. L'intérêt de Rodolphe Alexandre et du gouvernement est qu'on ait un accord avant l'échéance présidentielle pour que la négociation soit exclue des enjeux électoraux." Rodophe Alexandre avait été reçu préalablement à ce courrier par la ministre des Outre-mer le 14 décembre.
Dans sa missive, François Hollande évoque les courriers de Rodolphe Alexandre des 28 novembre et 4 décembre dans lesquels il lui fait part de ses "réserves", des ses "préoccupations". Il estime que la "démarche" du président de la CTG "nécessite probablement un nouveau cycle de concertation interministérielle".
"Nous sommes dans un état d'esprit très ouvert, a indiqué vendredi la ministre des Outre-mer à France-Guyane. Ce pacte est un beau projet, bien charpenté qui a demandé des années de travail et qui est structurant." La ministre qui voit dans le pacte d'avenir un prémisse de ce que seront les plans de convergence prévus dans la loi égalité réelle outre-mer, espère elle aussi parvenir à boucler le dossier avant la fin du quinquennat.
FXG, à Paris