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Publié par fxg

Joseph Nesty, élu de la chambre d'agriculture de Guadeloupe pose devant son stand avec miss Martinique

Joseph Nesty, élu de la chambre d'agriculture de Guadeloupe pose devant son stand avec miss Martinique

Au salon de l'agriculture : la Guadeloupe attend son stock

Rien ne va plus sur le stand de la Guadeloupe au salon de l'agriculture ! Le stand est superbe et Miss Martinique elle-même est venue l'honorer au bras de Joseph Nesty de la chambre d'agriculture. Pourtant en face, les exposants font la gueule. Pas tous. Ils sont cinq qui attendaient toujours mercredi 1er mars leur marchandise. Les punch Mabi, Karine confiseries, La Grivelière, Les délices de Man Roro et les sirops batteries Moysan affichaient tous des airs de disette. Des étals quasi vides. "On devait recevoir notre marchandise le 25 février, raconte Ludilla Lurel de Punch Mabi, nous ne sommes toujours pas livrés." Cinq entreprises ont fait l'effort financier d'être là pour n'avoir rien à vendre !

"Ils en ont pris un petit coup, raconte Marie Noirit, chargée pour la chambre d'agriculture de l'organisation du salon, cependant, ce sont des personnes qui ont l'habitude de participer à ce type d'événement et ils savent s'organiser, parer au contre coup, faire appel aux distributeurs pour les aider à compenser le moment avant que les produits n'arrivent."

Mabi  a exhumé le petit stock conservé à Paris. "De très vieilles bouteilles, signale Ludmilla Lurel, très chères et nous n'avons pas de choix, que tamarin, melon, quenette et surtout, pas de dégustation ! On arrive à vendre, mais on ne fait pas chiffre qu'on aurait dû faire." Pour Moysan, c'est une tonne et demi de marchandise qui manque. Il se fait dépanner par son distributeur Degas. Si la quantité est moindre pour Man Roro et ses délices, c'est quand même 150 kilos : "On se débrouille, témoigne la patronne, avec les stocks de l'an dernier qu'un ami avait accepté de nous garder à Paris, des restes..."

Les cinq exposants lésés se sont retournés contre la chambre d'agriculture. "Nous avons sollicité un transitaire pour nous affréter des produits à destination du salon de l'agriculture par le biais maritime, explique Marie,Noirit, et il se trouve que le bateau a pris du retard. Les produits n'ont pas pu être livrés avant le salon..."

Ludmila Lurel reconnaît que c'est la responsabilité du transitaire, mais rappelle que c'est la chambre d'agriculture qui l'a choisi. La chambre d'agriculture s'est retournée contre le transitaire.

FXG, à Paris

Les miels gwada en pause au salon

Les miels tropicaux clairs ou foncés de la Guadeloupe commençaient â être habitués des prix du concours général agricole et pourtant ils avaient annoncé leur forfait au salon de l'agriculture avant son ouverture. Les miels de Martinique et de Guyane ont raflé les médailles. Jacques Passave (photo), patron d'Apigua, s'est tout de même montré au salon. Il est venu participer au colloque organisé par l'Odeadom sur "la valorisation des produits agricoles et transformés ultramarins par l'identification de l'origine et la qualité".  Non, il ne regrette pas l'absence de nos miels et au salon et au concours... Oui, il sait qu'il n'y a pas eu d'accord entre la chambre d'agriculture et la Région. "C'est une question de rythme avec la transition politique qu'il y a eue", a-t-il déclaré philosophe, avant d'ajouter : "Il était nécessaire de faire une pause et nous venons à ce colloque pour çà, quelle direction prendre, où aller ?..."

Saucisson antillais

Saucisson antillais ! Saucisson au piment, à la papaye ! On ne rêve pas, on est bien dans le hall 5 du salon de l'agriculture où sont exposés les régions et départements d'outre-mer. C'est une entreprise de salaison de Narbonne qui a décidé de créolisé ses saucissons et ses saucisses sèches. Voilà de l'innovation !

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