SIDOM en vente
L'Etat enclenche la vente de la SIMKO et la SIDR
Bonne nouvelle pour le logement social en Guyane, le gouvernement, dans l'enveloppe du milliard d'engagement qu'il a pris vendredi, acte la cession de 250 000 hectares de terrains à bâtir. Au même moment, des syndicalistes des sociétés immobilières d'Outre-mer (SIDOM) révèlent qu'un courrier à l'attention de Bernard Fontaine, directeur général de la Société immobilière de la Réunion (SIDR), daté du 7 mars et signé des ministre de l'Economie et des Outre-mer, lance le processus de vente des participations de l'Etat dans la SIMKO (Société immobilère de Kourou) et la SIDR (La Réunion). Les deux ministres rappellent que "L'Etat, conjointement avec l'AFD et le CNES (...) cèdent leurs participations à un acteur public professionnel, le Société nationale immobilière (SNI)."
Si la SIMKO n'est pas précisément citée dans ce courrier, indique une source syndicale, "le Centre national d'études spatiales qui est associé au processus de désengagement de l'Etat n'est actionnaire que d'une seule SIDOM, celle de Kourou".
Pour la SIDR, le courrier détaille le plan. Dans un premier temps la SNI acquiert les 4460 parts détenues en propre par l'AFD et une partie des parts (4040) détenues par l'AFD pour le compte de l'Etat. La SNI détiendra ainsi 8500 parts, soit 34 % du capital. L'Etat conserve 19,3 % qu'il cèdera au bout de cinq ans à la SNI. L'Etat s'engage à reverser les produits de ces cessions de parts au soutien de la politique du logement social en outre-mer.
La SIDR devra réunir son conseil d'administration pour agréer ce projet avant la fin juin.
FXG, à Paris