Sous-ministre des Cocotiers
Bareigts dans le Canard
Elle n'est pas à la page des affaires, mais Odile Benyahia-Kouider se lâche un peu avec Ericka Bareigts en dernière page du Canard enchaîné du 5 avril. Sous le titre "Ericka de conscience", le Canard rappelle "son heure de gloire dans l'hémicycle en criant sa fierté de députée noire face aux propos honteux de Nadine Morano sur la race blanche", avant de préciser "n'est pas Taubira qui veut" et de lui reprocher d'avoir attendu dix jours avant de se rendre à Cayenne. La suite traite surtout de la Guyane et des 500 "gros bras" pour mieux conclure : "Il ne faudrait pas que le conflit s'enlise et provoque un deuxième naufrage de l'Ericka." En page 2, c'est un peu plus saignant, puisque, sous le titre "Il n'y a pas que des fusées en Guyane", le Canard révèle que Bernard Cazeneuve était "fou de rage" lorsqu'il a vu sa ministre des Outre-mer, présenter des excuses aux Guyanais le 31 mars depuis le balcon de la préfecture de Cayenne. "Des excuses calamiteuses, déconnectées de la réalité et qui ouvrent les vannes de la surenchère", se serait étouffé le Premier ministre selon l'hebdomadaire satirique. Pire ! Bareigts ne lui a pas demandé son avis... Mais Fekl non plus n'a pas été épargné non plus, "totalement absent". "Il n'est jamais trop tard pour se faire connaître quand on est une ministre inconnue", ironise Odile Benyahia Kouider, mais, le nec plus ultra, c'est le dessin de Pétillon. Il l'a joliment croquée à côté de Cazeneuve. Celui-ci refuse de laisser une addition de 2,5 milliards à ses successeurs. Ericka suggère : "Même en y joignant des excuses ?"
FXG, à Paris