Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par fxg

Marianne Poussin-Delmas, présidente, et Phillipe La Cognatta, directeur général de l'Institut d'émission des départements d'outre-mer

Marianne Poussin-Delmas, présidente, et Phillipe La Cognatta, directeur général de l'Institut d'émission des départements d'outre-mer

2017 sera morose selon l'IEDOM

Marianne Poussin-Delmas, nouvelle présidente de l'IEDOM, et Philippe La Cognatta, son directeur général, ont présenté lundi à Paris le bilan de l'année économique 2016 en Guyane et ses perspectives pour 2017. "Le climat des affaires n'est pas bon, explique M. La Cognatta. Il s'est dégradé fin 2016 pour chuter à 75 % de sa moyenne de longue durée au début de l'année 2017..." Le taux de chômage n'est pas bon non plus : 23,2 % en 2016. Seul point réellement positif pour la Guyane, la qualité des portefeuilles de créances. Le taux de créances douteuses est à 3,1 % quand le taux national est à 3 % (il est 5,6 % en Martinique).

Heureusement, il y a la consommation des ménages : elle est dynamique et c'est elle qui contribue à hauteur de 50 à 55 % du PIB !

Tout avait bien commencé en 2016 : les crédits consommation, les ventes de véhicules particuliers étaient à la hausse. Le crédit à l'habitat affichait + 3,1 %, le crédit aux entreprises, + 10 % et les ventes de véhicules utilitaires, + 7,4 %. Même l'épargne s'accroissait de 5 %.

"La conjoncture était bonne, poursuit M. La Cognatta, dans l'or, le spatial et l'agriculture... Seul le BTP montrait des faiblesse..." La commande de logements restait faible et les travaux du pas de tir d'Ariane 6 n'étaient pas suffisants pour soutenir seuls l'activité.

Et puis, il y a eu les deux mois de conflit... La confiance des entrepreneurs a chuté, leurs entreprises ont eu des problèmes de trésorerie (qui perdurent).

Cependant, les dirigeants de l'IEDOM estiment qu'à plus long terme, les décisions qui ont été prises vont participer à accélérer les mutations nécessaires pour la Guyane et qu'après l'effort consenti par le gouvernement, elle pourra retrouver des marges de manoeuvre. "Mais il faudra un peu de temps", prévient M. La Cognatta...

FXG, à Paris

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article