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Publié par fxg

Gilles Saint-louis en tournée hexagonale

Les 25, 26 et 31 octobre, l'humoriste martiniquais, Gilles Saint-Louis, pas encore 26 ans, s'est produit à Bordeaux, Toulouse et au Casino de Paris, sa deuxième scène parisienne après la Cigale, le 5 février dernier. Interview avec un comique "comme jamais !"

"Djamel et Jean-Yves Rupert sont les artistes que j'ai le plus imités"

Comment êtes-vous tombé dans le one man show ?

J'ai toujours voulu faire un spectacle tout seul, du début à la fin, exactement comme le 100 % Debbouze, le spectacle qui m'a donné envie.

Quand avez-vous fait vos premiers pas sur scène ?

C'était en 2011, lors de différentes premières parties d'artistes, aussi bien chanteurs qu'humoristes et puis aussi sur internet avec beaucoup de vidéos, en commençant dans ma chambre, puis en travaillant avec des marques...

Quelle est la pâte de Gilles Saint-Louis ?

C'est lui-même ! C'est sa vraie nature. Bizarrement en étant comédien, je ne m'invente pas une vie, je raconte ce que je vis, comment je perçois les choses et je crois que c'est cette authenticité qui plaît et qui donne envie d'en connaître plus.

Vous avez commencé par faire rire vos parents lors du repas du dimanche ?

Exactement ! Ce n'étaient pas les textes, mais des textes que j'apprenais en regardant la télé ou des DVD dans ma chambre.

Quels étaient vos mentors alors ?

Djamel et Jean-Yves Rupert sont les artistes que j'ai le plus imités.

Et votre premier contact avec le théâtre ?

Ca a été au collège Corydon à Fort-de-France, à l'atelier théâtre entre midi et deux. Je me retrouvais avec quelques autres élèves, nous n'étions pas très nombreux, mais on aimait bien ce qu'on faisait.

Vous vous destiniez à quelles études ?

Forcément comédien, ce n'est pas un vrai métier, donc ma maman voulait que j'ai un plan B au cas où ! Donc à côté de ça, j'ai préparé un bac de sciences et techniques de gestion, puis un BTS de management des unités commerciales. J'ai travaillé dans la vente, à Conforama, à Disney, à la FNAC... J'avais quelques bases, mais je voulais m'épanouir dans ce que j'aime. Je décide de tenter le coup et je suis pris au cours Florent... Une nouvelle expérience parce que c'était la première fois que je me retrouvais dans une école où l'on ne parlait que de théâtre. Pour une fois, je ne me sentais pas rejeté !

Racontez-nous votre première scène...

C'était la première partie de XMan à l'Atrium...1000 personnes ! J'ai eu un stress énorme mais ça a été un très bon exercice. Puis j'ai fait la première partie de Jean-Yves Rupert à Bercy. Donc, là, on parle de 8 000 personnes ! Et puis il y a eu Djamel Debbouze quand il est retourné en Martinique... L'histoire avec Djamel, c'est que quand j'étais plus jeune, à l'âge de 13 ans, il était venu en Martinique jouer le 100 % Debbouze que je connaissais par choeur. A la fin du show, il faisait monter un enfant sur scène et ce soir là, ça a été moi. On a eu un échange rapide et je kieffe ce qui se passe sur scène. Le lendemain, dans le France-Antilles, un article était consacré à Djamel. Quelques lignes disaient que Djamel avait monter sur scène le jeune Gilles de 13 ans, pas impressionné une minute et qui a de l'avenir dans la profession ! Ca a été un sacré déclic !

Et onze ans plus tard, Djamel revient en Martinique...

Je me suis débrouillé pour le rencontrer, lui rappeler l'affaire. Il m'avait offert un tee-shirt que je lui montre. Il était complètement délavé ! Il m'a alors proposé de faire sa première partie ! C'est incroyable mais vrai !

Quand vous revoit-on au pays ?

En décembre, j'ai bien envie de faire un spectacle avec mes collègues humoristes aussi bien le Martiniquais Boby, les Guadeloupéens, Yolo et Mat le Buzz que les Guyanais Safia ou Cleveland ! Et je réfléchis déjà à mon prochain spectacle là bas d'autant que je ne suis jamais allé au Martinique Comedy club.

Propos recueillis par FXG, à Paris

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