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Publié par fxg

Philipe Jock et Florus Nestar à la sortie du bureau d'Annick Girardin le 11 janvier dernier

Philipe Jock et Florus Nestar à la sortie du bureau d'Annick Girardin le 11 janvier dernier

Le patron de Ladom reçu au MOM

Philippe Jock, le président de Ladom, et son directeur général, Florus Nestar, ont été reçus jeudi soir par Annick Girardin au ministère des Outre-mer. Un rendez-vous attendu depuis que la discussion budgétaire a entériné la baisse des crédits de l'agence de mobilité d'outre-mer de 12 %. "Nous avons abordé l'avenir de Ladom, a déclaré Philippe Jock à l'issue de cette rencontre, les missions de Ladom, les missions actuelles et celles prévues par la loi égalité réelle outre-mer. Nous avons fait un tour d'horizon complet sur la situation financière, la situation en termes d'effectifs... La ministre s'est montrée attentive et consciente du rôle que joue Ladom pour la mobilité des jeunes ultramarins en formation." Eu égard à la baisse des crédits, Philippe Jock a indiqué avoir "obtenu l'assurance" que les moyens pour réaliser les dispositifs opérés par Ladom (formation professionnelle, mobilité) seraient suffisants pour fonctionner toute l'année. Il a même dissipé une rumeur qui annonçait une baisse de 50 % des crédits de Ladom à l'issue du quinquennat d'Emmanuel Macron : "Il faut bien comprendre aujourd'hui que Ladom a plusieurs métiers, a-t-il rappelé ; certains métiers sont appelés à évoluer et en fonction de ces évolutions et en fonction du nombre de déplacements, le budget devra être adapté, mais je ne crois pas qu'il y ait aujourd'hui de la part de l'Etat et du gouvernement une volonté de retirer des moyens financiers à Ladom pour qu'elle assure ses missions de service public." Philippe Jock estime encore qu'il faut tenir compte de la situation particulière de chaque territoire. "Globalement, les effectifs devront être maintenus et les missions assurées, mais c'est sûr que sur une population vieillissante comme c'est le cas pour la Guadeloupe et la Martinique, cela implique moins de déplacement, moins de formations professionnelles..."

En octobre dernier, à Cayenne, le président de la République avait insisté sur le volet formation de son action politique et notamment sur la nécessité d'accroître les formations sur place, dans les territoires. Un message entendu par les administrateurs de Ladom et son président : "Ladom a pour mission d'assurer la mobilité pour les formations qui n'existent pas sur les territoires et le travail que nous faisons aujourd'hui avec le directeur général, c'est bien de nous assurer que les ultramarins ne partent que pour des formations qui n'existent pas dans les territoires ! Il est plus facile de garder nos jeunes chez nous que de les faire revenir ! Donc, évidement, nous travaillons à ce que les offres de formation soient plus étendues sur les territoires pour éviter que les jeunes s'en aillent."

En quittant le ministère, Philippe Jock, rappelait encore qu'il lui paraissait difficile, dans une année où la formation professionnelle était mise en avant par le gouvernement, avec une grande réforme à venir et des assises des Outre-mer en cours, que le gouvernement n'assure pas le bon fonctionnement de Ladom. "Il faut que nous soyons, nous aussi à Ladom, plus efficaces, a-t-il conclu. Certes la ministre nous a invité à gagner en productivité, être plus souple et plus agile et, en un mot, être plus efficace, mais c'est la volonté du conseil d'administration de Ladom."

FXG, à Paris

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