Les pompiers de l'aéroport Martinique Aimé-Césaire toucheront l'arriéré de leurs heures sup
Le Conseil d'Etat donne raison aux pompiers de l'aéroport
Le Conseil d'Etat a rendu hier une décision qui met un terme à un conflit salarial entre le syndicat CGTM des pompiers de l'aéroport et la société Aéroport Martinique Aimé Césaire (SAMAC) et la CCIM. Ces deux dernières viennent d'essuyer un refus d'admission de leur pourvoi en cassation alors que la cour administrative d'appel de Bordeaux avait déjà rejeté leur appel en juillet 2017 ! Ainsi, le syndicat CGTM des pompiers obtient définitivement gain de cause face à la direction de l'aéroport et de la CCIM pour le paiement des heures supplémentaires à partir de la 38e heure et non pas de la 41e. Ce litige remonte à 2013, quand à le président de la SAMAC a annulé la décision de la commission paritaire locale prise en 2008 relative au déclenchement des heures supplémentaires dès la 38e heure. La CGTM a fait annuler cette décision par le tribunal administratif qui lui a donné gain de cause en 2015 et condamné la SAMAC (el la CCIM employeuse des pompiers jusqu'en 2012) à procéder à la régularisation du versement des rémunérations avec effet rétroactif. Les sages du Palais royal ont estimé que le pourvoi n'était fondé sur aucun motif sérieux.
FXG, à Paris