Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par fxg

Salon de l'agriculture - Guyane

La chambre d'agriculture de Guyane signe son retour à Paris

Alain Siong a tenu pour la dernière année de son mandat de président de la chambre d'agriculture à reprendre en main l'organisation e la présence de la Guyane au salon de l'agriculture à Paris.

"Jusqu'à maintenant, nous n'avions pas de personnel pour gérer un événement comme celui-ci et nous sollicitions les jeunes agriculteurs. Ce coup-ci, j'ai souhaité que la chambre prenne les choses en main au moins une fois ! Peu importe qui vient, l'important est de bien représenter la Guyane." C'est Julien Ducat, vice-président, qui a été chargé de l'organisation. Avec le soutien financier de la CTG et des Rhums Saint-Maurice qui fêtent leurs cent ans, la Guyane s'est installée sur 108 m2. Le stand accueille les Rhums Saint-Maurice, la bière de Guyane, les punch Toucan, les épices et condiments Toco, les produits d'une dizaine d'agriculteurs, mais également des producteurs de fruits et légumes venus de Cacao, de Javouhey, d'Iracoubo. "On a fait un conteneur rien que pour le rhum, raconte Julien Ducat, le kwak et de l'eau Dilo pour la faire connaître ennmétrpole, et puis on a fait deux palettes avion pour les fruits et légumes frais."

Comme d'habitude, les fruits (ramboutans et maracoujas) sont partis comme des petits pains tandis que la bière et le rhum de Guyane ont récolté chacune une médaille, bronze et argent ! La miellerie de Macouria n'a pas concouru ;  sa médaille d'or de l'an passé a contribué à épuiser ses stocks !

FXG, à Paris

Interview - Ernest Prévot, directeur de la distillerie Saint-Maurice, lauréat d'une médaille d'argent pour La belle capresse 55 °.

"Nous avons augmenté nos ventes de plus de 26 %"

Vous célébrez les 101 ans de votre rhum ?

J'ai voulu marquer le centenaire de la distillerie Saint-Maurice parce que l'an dernier, avec les événements du 28 mars, nous ne l'avons pas vraiment fêté, mais nous devons faire valoir qu'il n'y a pas que les Antilles qui fabriquent du rhum, il y a aussi la Guyane !

Et vous êtes sur le point de récupérer un nouveau quota de 500 hectolitres d'alcool pur pour l'exportation... Un beau cadeau ?

C'était mon objectif parce que ça va faire plus de vingt ans que je me bats pour avoir un minimum de contingentement d'autant que sur le total des 144 000 hap, on ne représente pas même 1 % ! J'ai 500 hap pour l'export et je vais en avoir 500 de mieux. Rien n'est encore décidé parce qu'il y a encore la grande bagarre entre la Martinique et la Guadeloupe qui veut un rééquilibrage, mais nous, sur le plan local, nous sommes satisfaits sur le plan local. Nous avons augmenté nos ventes de plus de 26 % depuis que le dumping des rhums martiniquais a cessé. Résultat, on est passé de 3000 à 4000 hap en termes de production.

Comment envisagez-vous dès lors le siècle à venir ?

L'avenir, je le plafonne à mon objectif de 5000 hap. Le marché de la Guyane, c'est un million de litres, donc 5000 hap. On a quasiment vendu 800 000 bouteilles, soit 4 000 hap l'an dernier et on a exporté plus de 800 hap. Avec notre futur quota de 1000 hap, on sera bien !

Propos recueillis par FXG, à Paris

Encore une médaille pour la bière guyanaise

La "Blaka", stout ou bière noire titrant 8°, a remporté une médaille de bronze au concours général agricole qui se tient durant le salon international de l'agriculture à Paris. "C'est une bière, explique Marie Farrugia de la brasserie guyanaise à Matoury, qui est faite avec des malts caramélisés. Ca lui donne un goût de malt grillé et de café qui s'arrange très bien avec du chocolat, des plats de viande en sauce ou même des gâteaux !" Cette médaille pour la "Blaka" vient après une médaille de bonze en 2015, puis une en argent pour la seule  "Weity", la bière blanche. "Ca nous amène une renommée, poursuit Mme Farrugia, et les Guyanais sont contents et fiers !"

Cette médaille de bronze n'est pas une petite affaire. D'abord, il n'y a pas eu d'or décerné dans cette catégorie des bières noires(deux d'argent, deux de bronze) et il y avait une centaine de produits en concurrence. "Nous faisons partie des trois ou quatre retenus par catégorie, c'est déjà énorme !"

La brasserie a été créée en 2011 et emploie aujourd'hui quatre personnes, deux techniciens, un livreur et un amdinistratif. "C'est une semi-usine avec une capacité de 1000 hectolitres par an. C'est déjà pas mal et nous faisons partie des brasseries artisanales qui commencent à être de taille conséquente !" Pour le moment, l'entreprise n'a pas encore les capacités de satisfaire tout le marché guyanais, mais elle augmente peu à peu ses capacités pour y arriver. "On pourrait multiplier nos capacités par dix sans problème, assure Marie Farruggia, il y a encore une grande marge, mais pour l'instant, on veut que ça reste une entreprise familiale et locale, à taille humaine, donc on reste petit et on investit à notre rythme." Donc, nonobstant ces belles médailles, la brasserie guyanaise n'envisage pas non plus d'exporter. "Ce serait au détriment de notre marché local !" Ils se sont bien renseignés pour le Suriname et le Brésil, mais ce n'est plus l'Europe et, confie Marie Farruggia, "tout de suite, il y a des barrières difficiles à passer pour de petites quantités". Et puis, de toute façon, leur première phase d'exportation, quand il sera temps, ce sera soit les Antilles, soit l'Hexagone !

FXG, à Paris

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article