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Publié par fxg

L'Outre-mer selon Macron

La France archipel du président Macron

Le président de la République a prononcé un discours d'un peu plus de trois quarts d'heure. L'occasion, après ses trois déplacement outre-mer lors de sa première année au pouvoir, de faire savoir sa vision et la stratégie qu'il veut développer dans chaque territoire.

La priorité est la bataille de l'emploi avec l'investissement dans l'éducation, la culture et la formation et la réforme des aides économiques. "Ce combat, a-t-il ajouté, sera gagné par les TPE et les PME." Il a annoncé qu'un délégué à la concurence outre-mer sera nommé au ministère de l'Economie et des finances. A cela s'ajoute le fait que le président entend revisiter la stratégie de la mer, fort de la présence archipélagique française. Il a d'ailleurs annoncé la tenue d'un sommet des îles en 2020, sans doute dans une territoire d'Outre-mer.

Enfin, Emmanuel Macron a annoncé la tenue d'une prochaine réunion de suivi du livre bleu outre-mer et des contrats de plan dans dix-huit mois.

Aussi vrai que je crois, a-t-il déclaré à la fin de son intervention, à l'archipel de France, je crois que toute politique qui est conçue, pensée, vécue comme mettant le concitoyen ultramarin en situation de minorité ou d'irresponsabilité est vouée à l'échec."

Guyane

Pour la Guyane, "l'autre immense territoire" après la Polynésie océanique, le président a indiqué que ses priorités était de "tenir les engagements pris". Il a ainsi salué les efforts déjà faits pour les écoles, les routes et les télécommunications avant d'aborder les questions de sécurité,'d'immigration et de santé. Ainsi le texte qui doit réduire les délais d'instruction pour la demande d'asile a été publié par l'OFPRA, a-t-il fait savoir de même qu'il s'est félicité des bons résultats de la lutte contre l'habitat illégal. Concernant le développement économique, Emmanuel Macron, a rappelé que l'objectif était de soutenir les filières du bois de l'or et de la pêche. "S'agissant des grandes mines, a-t-il déclaré, seules des exploitations exemplaires en terme environnemental et socio-économique pourront être envisagées en France." Le président attend le mois d'octobre et le résultat du débat public pour prendre une décision. Pour le reste, il indique qu'il faut "poursuivre le travail d'assainissement de l'économie qui passe par plus de concurrence, donc une baisse des prix et l'ouvertuure de l'économie". Le président est allé plus loin en affirmanat : "Nous avons organisé la vie chère par une politique de surrémunération ­—­ c'est un engagement de campagne sur lequel je j'entend pas revenir — mais à un moment donné, nous devrons collectivement décider d'en sortir par ce que c'est la surrémunération des uns qui crée la pauvreté des autres... Mais nous avons aussi collectivement organisé la vie chère par un système d'économie, de rente... Dans chacun des territoires, il n'y a pas une véritable offre concurrentielle. En Guyane, un bâtiment scolaire est 4 à 5 fois plus cher ! Est-ce juste ?" Le président a salué les progrès dans la biomasse et annoncé un travail de consolidation des finances locales "indispensable pour le soutien à l'économie guyanaise".

Guadeloupe et Martinique

En Guadeloupe, le président est revenu sur la santé : "Nous devons réusssir la remise en route du CHU, le retour à la confiance..." Emmanuel Macron a alors évoqué "les drames du passé", la chlordécone : "Je serai clair pour dire que nous continuerons le travail avec lucidité et détermination..." Il a logiquement poursuivi avec l'enjeu de l'environnement, les sargasses, après la visite ministérielle de Nicolas Hulot et Annick Girardin : "Ils ont pu voir le drame qui s'y passe et nous avons commencé à porter des réponses qui ne sont pas satisfaisantes. Pouvons-nous répondre à travers un dispositif de catastrophe naturelle ? Non, car ce risque n'est pas exceptionnel, il est devenu récurent. Il faut donc construire un dispositif ad hoc pour repousser ces algues et éviter les conséquences pour la santé, pour l'ensemble de l'écosystème, pour le tourisme et la vie quotidienne..."

Le problème de l'eau en Guadeloupe fait l'objet d'un titre dans le livre bleu et Emmanuel Macron l'a clairement abordé dans son discours : "Il n'est pas acceptable d'avoir un territoire de la République dans cette situation. Nous procèderons aux côtés des collectivités aux investissements indispensables pour répondre à ce défi et pour que chaque foyer puisse avoir dans les meilleurs délais ce à quoi ils ont droit." Le président assure que le développement économique de la Guadeloupe viendra du tourisme et des filières agroalimentaires.

Pour ce qui est de la Martinique, comme en Guadeloupe, le défi de la santé est au coeur du territoire : "Le redressement des comptes du CHU de Martinique fera l'objet d'un soin tout particulier du gouvernement." Le défi en Martinique, très voisin de celui de la Guadeloupe est le développement de l'autonomie alimentaire et énergétique : "Nous avons une trop grande dépendance à la production alimentaire et énergétique extérieure. Nous devons y répondre parle développement de fiières et notre capacité à produire de la biomasse, de la géothermie, de l'énergie de manière locale !"

Le défi plus particulièrement martiniquais est celui du vieillissement : "Il nous faut des accompagnements et des investissements indispensables pour renforcer l'attractivité du territoire, comme la revitalisation de Fort-de-France.

Mayotte

A Mayotte, Annick Girardin a présenté un plan d'action en mai dernier. "C'est notre feuille de route pour le développement du territoire pour le quinquennat, a indiqué le chef del'Etat. cette feuille de route porte également une relation nouvelle avec l'union des Comores. Là aussi, les fondamentaux sont l'immigration, la santé et la sécurité. Emmanuel Macron a indiqué que la proposition du sénateur Thani Mohamed Soilihi de faire évoluer les conditions d'accès à la citoyenneté française sans remettre en cause le droit du sol, faisait consensus et qu'il la soutenait.

Réunion

A la Réunion, les priorités sont l'achèvement de la route du littoral, la structuration des filières numériques et des filières agroalimentaires, le tourisme et les énergies marines et plus largement l'économie de la mer. "Ces quatres secteurs, a déclaré M. Macron, pourront porter une insertion régionale réussie de la Réunion dans le grand bassin régional indo-pacifique."

Le président est revenu sur l'amendement Virapoulé qui oppose les députés au président de Région : "Il ne faut pas nous enfermer dans un débat trop politique sur la révision constiitutionnelle... Je suis persuadé qu'on peut trouver une évolution qui donnera des opprtunités et des libertés sans bousculer les équilibres..."

France Ô et les "bonifs"

Concernant les Ultramarins de l'Hexagone, le président a annoncé la réforme des congés bonifiés pour 2020 : "Ils seront moins longs mais auront lieu tous les deux ans. Il est surtout revenu sur l'avenir de France Ô pour dire qu'il ne servait à rien d'être "indument conservateur" : "L'audiovisuel public donne-t-il toute sa place à l'Outre-mer, a-t-il demandé ? Non." Il a indiqué sa préférence pour que la "reconnaissance de l'Outre-mer se fasse au plus haut et au meilleur de l'audiovisuel public", ce qu'il a traduit par des décrochages de programmes ultramarins sur France 3 et France 2.

FXG, à Paris

ITW Jean-Pierre Philibert, président de la FEDOM

"La ministre des Outre-mer a bien fait le job"

Le patron de la FEDOM a-t-il entendu de bonnes nouvelles ?

Le président de la république et la ministre ont pris des engagements forts sur les aides économiques notamment dans le domaine de l'aide aux investissements mais les grandes mesures que nous attendons portent sur les aides au fonctionnement, c'est-à-dire la compétitivité, le redéploiement du CICE et le président de la République n'en a rien dit.

Il y a tout de même un fonds de 400 millions pour les entreprises...

Je voudrais m'assurer que cette dotation ne soit pas un redéploiement d'aides existantes.  Il y a 2 ou 3 phrases qui peuvent nous inquiéter. Je pense en fait que tout n'est pas arbitré.  Ce qui l'est, comme la défisc jusqu'en 2025, l'abondement du fonds exceptionnel d'investissement, 700 millions pour la formation vont dans le bon sens.

Vous restez sur votre faim avec les exonérations de charges ?

Si je suis optimiste, je dis que ça n'est pas définitivement arbitré et donc on a encore du travail.

Que pensez-vous des zones franches uniques ?

J'attends là aussi quelques précisions. On parlait encore il y a peu de zones franches portuaires, des zones franches export...  Le président a tenu un discours volontariste très général même s'il est entré dans le détail territoire par territoire. Maintenant nous allons retrouver notre quotidien qui est d'essayer de tricoter le maillage le meilleur possible pour nos territoires,  mais il nous reste deux mois d'ici le début des de lois de finances parce que c'est là que nous pourrons juger de la saveur du fruit.

Quel est votre point de vue sur la vision que le président a sur les outre-mer ?

La conférence des y qu'il a annoncée va dans le bon sens. Le focus qu'il met sur l'économie bleue est une évidence. Je crois qu'on aura gagné si on considère que nos outre-mer ne sont plus des destinations mais des points de départ.  Bâtir la coopération,  là aussi il l'a dit, c'est  un enjeu majeur.

Propos recueillis par FXG, à Paris

Claude Lise, président de l'Assemblée territoriale de Martinique

"La situation de la santé et la question je des comptes du CHUM sont inquiétants  et l'engagement qu'as pris le président pour les redresser est une chose bonne et pratique parce que nous avons beaucoup parlé bien sûr de grandes orientations,  mais au-delà, il a exprimé une forte vision des réalités ultramarine.  Ce n'est pas la première fois qu'un président ou un Premier ministre ont une bonne vision,  mais il a su mieux exprimer que beaucoup d'autres auparavant la force de cette vision.  Je lui en accorde le bénéfice en attendant de voir les résultats d'une vraie ambition, notamment notre ancrage dans notre zone Caraïbes, le fait de pouvoir vraiment rayonner dans notre bassin géographique...  Et puis cette notion de différenciation m'a interpellé  de même que son expression "la France archipel" avec un sommet des îles qui nous propose. Et maintenant il va falloir décliner tot ça en mesures efficaces. J'ai été séduit par son discours, c'est déjà ça !"

Philippe Nilor, député GDR de Martinique

"J'ai entendu une remise en cause frontale de la surrémunération"

Vous vous êtes retrouvé dans les mots du président ?

Je me suis surtout retrouvé dans la remise en cause par le président de République lorsqu'il a considéré à demi-mot que le terme outre-mer n'était pas adapté.  Je ne peux pas me définir par rapport un centre qui serait Paris ! J'ai pu m'entretenir avec lui sur cette question lors du dîner d'hier soir... Et c'est le premier argument qu'il a exposé ce matin. Il est réceptif au bon sens.

Il a aussi  évoquer la vie chère,  des situations de rente et la surrémunération des fonctionnaires...

J'ai entendu une remise en cause frontale de la surrémunération des fonctionnaires et une remise en question aussi de France Ô. Ça, ce sont de nouvelles négatives,  de mauvaises nouvelles...  En tout cas, on voit bien que que l'orientation du gouvernement sur ces deux points n'est pas forcément n'est pas la plus pertinente même si il s'en défend en parlant de débat et de concertation...  On sent bien qu'il y a déjà une orientation très claire sur ces deux points là que nous ne partageons pas. Comme dans tous le discours, il y a du bon et du moins bon.

Qu'est-ce qui est bon ?

Le bon, c'est l'ouverture d'esprit, ce sont les opportunités qui peuvent se présenter à l'avenir.  C'est l'idée de la responsabilité qui semble être aujourd'hui partagée.  Sur cette question nous avons été des pionniers...

Sa réponse sur le chlordécone était-elle suffisante ?

Non ! Mais je ne vais pas non plus m'émouvoir du nombre de mots consacrés à tel ou tel sujet.  On sait que c'est un sujet essentiel et j'ai le sentiment que le président de la République sait très bien je l'étape à changer de braquet et que si réparation il doit y avoir,  ça doit concerner les personnes qui sont aujourd'hui malades,  cancéreuses,  victimes  de cet empoisonnement de nos îles.

Propos recueillis par FXG, à Paris

Yann Monplaisir, membre de l'exécutif à la CTM

"Ce que j'ai perçu ce que le président a quand même une vision.  Il a souligné quelle était la place des outre-mer au sein de la République.  Son approche n'est ni descendante, ni condescendante. Il a abordé les sujets comme celui des sargasses en étant assez modeste.  Il faut avoir surréalisme et cette modestie, mais il faut aussi avoir la détermination qu'impose la situation... S'il a indiqué la nécessité de redresser les comptes du CHU,  ce qui n'est pas propre à la Martinique, j'aurais aimé qu'il ait un peu plus entendu la nécessité d'investir dans la rénovation et la remise à niveau de nos hôpitaux. Pour le reste, il a essayé de brosser perspective économique pour nos territoires et de ce point de vue, ça me paraît important que nous puissions nous aussi nous poser la question de comment nous voyons le développement de nos îles et de le faire avec beaucoup de pragmatisme et autant d'objectivité que possible."

Didier Laguerre, maire de Fort-de-France

"Nous allons signer ce vendredi le contrat de maîtrise des dépenses budgétaires, la ville mais également l'agglo de la CACEM parce que nous sommes engagés dans le dispositifs Coeur de ville. En évoquant notre ville, le président a demandé aux services de l'Etat d'avoir un regard attentif sur nos projets et le redressement de Fort-de-France. Je crois que le président a à peu près bien cerné les problématiques martiniquaises sans apporter fondamentalement de réponse précise sur la question de l'hôpital, de la chlordécone ou des sargasses alors que les services de l'État sont déjà je mobilisés.  Il faut être vigilant.  Ce sont des intentions,  maintenant il faut passer aux actes"

Rodolphe Alexandre, président de la CTG

Avec le préfet de Guyane et la commissaire européenne Corina Cretu

"Nous, nous avons le livre blanc"

Vous êtes-vous retrouvé dans les propos du chef de l'Etat ?

Je me suis retrouvé dans le discours du président puisque ces débats ont été faits dans la concertation, mais comme nous l'avons dit cela ce sont les proposition de l'État  auxquelles nous adhérons,  mais nous, nous avons notre part qui sera le livre blanc.

Il y a un livre bleu outremer et vous avez un livre blanc ?

Ce livre blanc va définir la trajectoire de la Guyane dans les 10 ou 15 ans à venir et qui portera surtout les projets mettant en place des conditions de vie du vouloir vivre ensemble.

Ce livre Blanc ne doit-il pas servir de base aux contrats de convergence et de transformation ?

Ce sera à la déclinaison.  Le but, c'est d'arriver a une sorte de plan territorial.  Que veut-on pour la Guyane dans les 30 ans qui viennent : infrastructure, santé, éducation, formation...  Tous les leviers, tous les freins, comment peut-on les transformer pour obtenir un territoire avec un vouloir vivre ensemble, où  il y a les moyens de réussir, où l'on peut rentrer dans la mondialisation, où l'on peut relancer les bases concurrentielles au niveau de notre production locale ? C'est ça en fait. Nous avons un autre défi et si on peut se croiser avec le livre blanc, tant mieux !

Propos recueillis par FXG, à Paris

Ary Chalus, président de la Région Guadeloupe

"Le président de la République s'est engagé pour nous"

Est-ce que vous vous êtes retrouvé dans le discours du président de la République ?

Je m'y retrouve très bien d'autant que j'ai lu le livre bleu, j'ai vu ce qu'il y avait dedans, les propositions faites par les Guadeloupéens, par la Région et surtout par les associations. Pour une fois, un gouvernement prend en compte la situation des outre-mer.  Pour la première fois depuis que moi je suis entré en politique, c'est la première fois qu'un président de la République rencontre tout l'outre-mer ! Et il annonce que dans 18 mois nous nous reverrons pour faire un bilan sur ce qui aura été fait ou pas fait. .

Les sargasses, le chlordécone, l'eau, il a pensé à tout ?

Nous serons véyatifs même s'il l'a dit, que c'est écrit... Je pense que le gouvernement veut, pendant ce quinquennat, faire avancer, faire évoluer les choses en outre mer. J'entend pourtant les gens de l'opposition dire que ce n'est pas assez ! Mais c'est la première fois que nous voyons du concret ! Alors mettons nous ensemble ! Le président s'est montré très ouvert, à l'écoute de tous les ultramarins et aujourd'hui il a confirmé publiquement son intention de régler le problème de l'eau ! Le gouvernement va investir !

Ces assises ont donc été satisfaisantes ?

Je suis satisfait du travail accompli sur les assises, mais nous resterons véyatifs et serons là  pour faire avancer et bouger les choses.  Président de Région,  de Dpartement, parlementaires et maires,  nous sommes ensemble pour travailler pour les Guadeloupéens.

Propos recueillis par FXG, à Paris

Josette Borel-Lincertin, présidente du conseil départemental de la Guadeloupe

"Je me suis retrouvée dans les problèmes puisque le président de la République n'a parlé que de nos problèmes ! C'est vrai que je me retrouve dans le livre bleu puisque nous avons beaucoup travaillé pendant une année sur les assises de la famille donc certaines de nos propositions ont été intégrées dans le livre bleu,  comme le conseil territorial de l'action sociale et de la famille,  la petite enfance...  Je peux dire que à 70 % j'ai retrouvé mes idées. Il a parlé aussi de la vie chère mais par l'autre bout puisqu'il veut d'abord agir sur la surrémunération alors que j'agirais à l'inverse : je regarderais d'abord comment appliquer la loi égalité réelle outre-mer,  les plans de convergence et après nous pourrons envisager de parler de la surrémunération des fonctionnaires. Ce n'est pas parce qu'on plante  un arbre qu'on peut imaginer le goût du fruit !"

Didier Robert, président de Région

"Ce qui m'importe, c'est d'être dans une démarche de croissance durable"

Vous retrouvez-vous dans le discours d'Emmanuel Macron ?

"Je me retrouve parfaitement aujourd'hui dans le discours du président de la République sur certaines de ses orientations. La première c'est que c'est l'entreprise qui crée de l'emploi et donc il y a, dans les filières prioritaires, le tourisme durable, les  énergies renouvelables,  le numérique et l'industrie agroalimentaire, la nécessité de pousser un peu le curseur pour que nous puissions être plus performants  et que les entreprises,  notamment les petites entreprises, soient mieux accompagnées. Le président a par ailleurs réaffirmer l'engagement de l'État sur les grands chantiers réunionnais et en particulier sur le meilleur aboutissement en temps et en heure du chantier de la nouvelle route du littoral. Le troisième sujet, c'est le rayonnement à l'international. Quelle est la place que doit avoir la Réunion dans cet espace indo-océanique pour qu'elle accompagne mieux demain les entreprises à l'export. Il faut faire en sorte qu'il y ait une présence française, réunionnaise mieux affirmée sur le plan économique, sur le plan de l'éducation. Ce sont des sujets clés.

Le président a abordé la continuité territoriale...

L'État sera à nouveau aux côtés de la région Réunion dans le cadre de ce dispositif. C'est une annonce importante pour les Réunionnais qui sont très attachés à ce dispositif qui permet à de très nombreux Réunionnais de pouvoir aujourd'hui se rendre très simplement en métropole dans le cadre de la continuité territoriale libre, dans le cadre de la mobilité.  Ça fait plusieurs années que je plaide pour que l'État soit à nouveau à nos côtés.  L'annonce du président de la République devrait permettre de concrétiser tout cela rapidement.

Il vous reste à élaborer les contrats de convergence et de transformation avec le gouvernement ?

C'est un travail en partenariat que nous avons engagé depuis plusieurs mois avec la ministre des Outre-mer. Elle fournit aujourd'hui un travail consensuel assez remarquable et nous allons effectivement être sur une logique de court terme avec la prochaine loi de finances et puis dans une démarche de moyen et long terme,  nous allons élaborer ces contrats  pour le territoire en particulier sur l'aspect économique.

FXG, à Paris

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