SMA 2025
Le plan SMA 2025 vise la recherche de qualité
"Cette année 5970 jeunes ont été intégrés dans nos rangs et 82 % volontaires ont été intégrés en fin de formation dont 57 % dans l'emploi durable." Maintenant que la montée en puissance du SMA est achevée, le général commandant le Service militaire adapté, Thierry de La Doucette, son état-major et le ministère des Outre-mer préparent le plan SMA 2025. Mardi 6 février, au cercle militaire interrallié, l'événement annuel du SMA, dit "Cercle des partenaires", tombait au moment même où la Cour des comptes rendait public son rapport annuel avec un focus sur le SMA. La Cour des comptes salue ses bons résultats mais regrette "la diminution de la durée des formation et la fin des formations diplômantes". En effet, expliquent les sages de la rue Cambon, "le fait d’atteindre un taux d’insertion de plus de 75% et un taux d’insertion dans l’emploi durable de 50% peut être considéré comme remarquable" mais il ne doit pas empêcher un suivi de l’insertion des stagiaires "au-delà des six mois après la sortie du SMA" et même "un suivi de leur insertion sociale". C'est notamment en réponse à cette critique que le général La Doucette affirmé devant un parterre d'uniformes, de partenaires comme la FEDOM, de divers représentants d'organismes de formation, tel Opcalia, et d'élus comme la sénatrice de Guadeloupe Victoire Jasmin, que le SMA s'orientait désormais vers la recherche de qualité en développant l’employabilité des jeunes, l'intégration du numérique et le renforcement de l’offre de formation. "Nous devons pouvoir offrir à ces jeunes des solutions plus adaptées à leurs attentes ou compétences afin d'en laisser le moins possible sur le bord du chemin." Lors de cette soirée, le prix de l'engagement a été décerné à l’association Labo des histoires, à la société GERIP et à l’agence ANLCI, puis une convention a été signée avec l’école numérique Simplon. Il s'agit d'ouvrir la formation dispensée par cette école à douze volontaires dans chacun des territoires où est implanté le SMA afin qu'ls puissent devenir développeurs web à l'issue d'une formation de six mois.
FXG, à Paris