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Publié par fxg

Kalash, à gauche de l'écran, à sa sortie du tribubal mardi

Kalash, à gauche de l'écran, à sa sortie du tribubal mardi

Kalash sur la scène du tribunal de Paris

Kévin Valleray alias Kalash, revêtu d'une cagoule noire, a quitté le tribunal de Paris sans tambour ni trompette, mardi, sur le coup des 17 heures, à l'issue de sa comparution devant le procureur de Paris. Ce dernier l'a convoqué pour être jugé par le tribunal correctionnel le 19 septembre prochain pour des faits de délit de fuite, outrage et rébellion. "Ce sont des faits que nous contestons en grande partie", a indiqué son conseil, Me Arneton. Kalash a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire. A sa sortie, il était accompagnée Clara Kata, DJ Ken et son garde du corps.

Kalash sortait samedi soir du concert de Drake à la salle de l'Accor Arena à Bercy où il avait été invité à chanter sur scène son dernier titre. Peu après, alors qu'il circulait au volant de sa Porsche sur les Champs-Elysées, Kalash a eu un accident et aurait embouti trois véhicules. Il a ensuite été violemment interpellé par la police après une scène un peu confuse, captée par une journaliste amateur qui l'a depuis diffusée largement sur les réseaux sociaux (ksl france).

Mardi matin, le parquet semblait avoir décidé de faire juger Kalash en comparution immédiate l'après-midi même par le tribunal correctionnel. Pourtant, son avocat, Me Eddy Arneton, après avoir passé une heure et demie le matin avec son client, a obtenu du parquet dans l'après-midi que son client soit jugé plus tard et surtout pas en même temps que tous les gilets jaunes interpellés un peu plus tôt que lui samedi sur les Champs-Elysées. "M. Kevin Valleray, a indiqué son avocat, a été violenté par les fonctionnaires de police une fois qu'il a été menotté. Nous avons une fracture du nez ainsi que des fractures des dents..."

Une plainte contre la police

Me Arneton a indiqué qu'une plainte allait être déposée par son client ainsi que par son accompagnateur, DJ Ken, qui lui aussi aurait été frappé par les policiers. "Cette affaire, a poursuivi son avocat, révèle encore une fois que la plainte qui a été déposée par M. Valleray en 2014 à l'encontre de fonctionnaires de police, laisse des traces et que ces derniers n'oublient pas." Dans sa défense, Me Arneton estime avoir eu affaire à des fonctionnaires de police au comportement "pour le moins indélicat et par moment pour le moins pervers" à l'encontre de son client. Il assure que les vidéos révèlent que Kalash était très calme avant qu'il ne s'emporte subitement : "Il faudrait s'intéresser aux raisons pour lesquelles il a pu s'emporter et se demander si les fonctionnaires de police, à un moment ou un autre, n'ont pas eu des comportements indélicats, des mots qu'ils n'auraient pas du tenir, et cela aurait pu engendrer un courroux de la part de M. Kevin Valleray... A la suite de cette provocation, lorsqu'il est entré dans le véhicule dont les vitres sont teintées, il y a une fracture du nez et des dents... Or, avant qu'il ne rentre dans le véhicule, on ne peut pas conclure qu'il avait une fracture des dents ou du nez." Pour son avocat, c'est la preuve qu'il a été frappé quand il était menotté.

Outre les poursuites engagées par le parquet, une plainte a été déposée contre Kalash par deux personnes qui étaient dans un des trois véhicules percutés samedi soir. Me Arneton indique que Kalash ne reconnaît aucun délit de fuite. "Les vidéo-surveillance, précise-t-il, démontrent qu'il s'est arrêté au moins à deux reprises et que lorsqu'il a été interpellé, il était justement arrêté pour rédiger des constats amiables." Selon son avocat, aucune trace de THC n'a été décelée dans le sang du chanteur. Interrogé sur d'autres substances, Me Arneton a déclaré : "Est-ce qu'il a bu du champagne ? Oui." suffisamment pour se faire retirer son permis de conduire ? "Je ne réponds pas à cela, a fait savoir Me Arneton. Mais, si vous pensez qu'on lui a retiré son permis, ça pourrait être lié à cela."

FXG, à Paris

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