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Publié par fxg

Air Caraïbes

Air Caraïbes annonce un résultat net d'exploitation de 15 millions d'euros

Air Caraïbes connaît une croissance forte de son trafic et de ses résultats financiers et modernise sa flotte avec les Airbus A 350 de nouvelle génération.

Jeudi 11 avril à Paris, Jean-Paul Dubreuil, l'actionnaire, Marc Rochet, le directeur général de Dubreuil Aéro, et Patrick Malval, le président d'Air Caraïbes, ont présenté avec le sourire leurs bons résultats 2018 et les bonnes perspectives 2019, malgré une concurrence accrue et le poids du coût du pétrole.

Sur le long courrier, Air Caraïbes qui a passé le million de passagers en 2017, a connu une croissance 11,5 % entre 2017 et 2018 avec 1,264 millions de passagers et annonce le chiffre de 1,344 millions en 2019. Les taux de remplissage sur Fort-de-France et Pointe-à-Pitre ont dépassé les 90 % en 2018 et dépasseront les 91 % cette année.

Si en Guadeloupe, la croissance du marché en 2018 a atteint 9 %, Air Caraïbes a perdu 2% avec 32 % de parts de marché, tandis qu'Air France qui a perdu aussi 2% reste leader avec 38%. Corsair est à 20 %, XL Airways à 7 % et Level à 3%.

En Martinique, la croissance du marché en 2018 a atteint 7,2 % et Air Caraïbes a rejoint la tête du peloton en faisant pour la première fois jeu égal avec Air France avec 36 % de parts de marché. Corsair est à 20 %, XL Airways à 7 % et Level à 2 %.

Les tendances s'annoncent à nouveau positives en 2019 à +3,3 % à la fin février alors que des aléas d’exploitation ont impacté le résultat 2018 (coûts d’affrètement et indemnités retard versées aux clients). Sur ce point Marc Rochet estime que la législation européenne qui autorise des indemnités supérieures au prix du billet met en péril les compagnies. Il dénonce des  "règles incongrues, y compris sur des retards dus à la neige" !

Quoi qu'il en soit le chiffre d'affaires d'Air Caraïbes progresse (437 millions en 2017, 482 en 2018 et 524 en 2019) comme son résultat net (12 millions en 2017, 10,4 l'an dernier et 15,5 prévus en 2019) même si le poids du pétrole sur le compte d’exploitation progresse (22% en 2017, 26 % l'an dernier et 28 % prévus cette année).

Aujourd'hui, 60 % des salariés sont Antillais et 40 % possèdent 7,51 % du capital.1033 salariés toucheront cette année 2005 euros au titre du programme d’intéressement et participation.

Des avions plus performants

Un troisième A350-900 sera livré en juillet et sera affecté au Paris Cayenne dont les fréquences passeront de 6 à 7 en période de pointe. Sur cette route, Air Caraïbes détient désrmais 40 % de parts de marché et vise les 50. L’axe Paris Saint-Martin sera renforcé pour le programme hiver avec l'ajout d’une nouvelle rotation.

De même la compagnie annonce un programme fort sur Cuba en codeshare avec Corsair après un retour à l’équilibre des lignes vers La Havane et Santiago de Cuba. Pour cela, Air Caraïbes disposera d'un A 330-200 de secours puisqu'elle reçoit la livraison en décembre 2019 de son premier A 350-1000 (429 sièges dont 24 en classe madras et 45 en classe caraïbes). Avec ce nouveau gros porteur, le coût au siège baisse de 6 % et l'empreinte carbone de 25 %. En 2022, la compagnie disposera d'une flotte transatlantique de 9 porteurs dont 2 A350-1000, 3 A 350-900, 4 A 330-300 et son A 330-200 de secours. Elle a investi 30 millions en 2018 pour refaire ses cabines à neuf. En tout, le Dubreuil Aéro (Air Caraïbes et French Bee) dispose de 15 avions dont 40 % en propriété. "Je n'imagine pas qu'on puisse avoir cinquante avions", a toutefois prévenu Jean-Paul Dubreuil.

En 2020, la compagnie à l'arbre du voyageur compte affirmer sa présence, accompagner la croissance du marché et continuer d'être un "acteur majeur de l’économie antillaise" tout en restant attentive aux opportunités dans la zone de la grande Caraïbe.

FXG, à Paris

Air Caraïbes ne reprendra pas les routes de Norwegian

Interrogé sur le départ de Norwegian, Patrick Malval a déclaré : "Nous n'avons jamais cru au modèle de Norwegian. Ils jettent l'éponge... C'est très dommage pour les Antilles et la Guyane. Peut-on reprendre ce type de route ? Non. Il n'y a pas d'argent à gagner et nous n'avons pas le bon type d'avion. Ce serait mettre en péril notre réseau régional qu'on a réussi à ramener à l'équilibre."

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