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Publié par fxg

Forum étudiants Outre-mer

Le  « réseau favori des étudiants »

Le forum des étudiants Outre-mer qui s'est déroulé samedi après-midi au ministère des Outre-mer est désormais le rendez–vous incontournable de la rentrée pour tous ceux qui viennent d’arriver dans l’Hexagone et qui ne disposent d’aucun contact, d'aucun tuyau pour accéder à un ensemble d'informations. C'est l'occasion de se constituer un réseau de professionnels, d’experts du monde de l’entreprise, associatif ou institutionnel pour la réussite de leur vie étudiante et leur insertion professionnelle. Depuis la reprise en main en 2018 du Forum par le ministère des Outre-mer qui a demandé à la délégation interministérielle de Jean-Marc Mormeck de l'organiser, les étudiants y sont de retour en masse. Plus d’une soixantaine d’exposants étaient là pour accompagner les étudiants dans leur recherche d’emploi, les conseiller sur le choix d’une formation, trouver un logement, une bourse, un club de sport etc. Des conférences et des ateliers pratiques ont été animés par l'animateur de télévision, le Réunionnais Sébastien Folin qui est venu animer chaque stand, et Loïc Iscayes, co-fondateur de Jeunesse Outre-mer.

Un plateau TV  de « Réseau Média Jeune »,  dispositif  soutenu par Jean- Marc Mormeck, a permis de stimuler, valoriser et renforcer le lien social entre les jeunes engagés ultramarins. Des interviews, des recueils de témoignages des étudiants se sont succédé toute l’après-midi sur le  plateau.

La ministre est venue avec sa collègue de l'Enseignement supérieur, le délégué interministériel Toulemet chargé des banlieues, le directeur de Ladom et Jean-Marc Mormeck. Si l'an dernier, Annick Girardin était accompagnée de la ministre de l'Enseignement supérieur, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, sollicité, n'a pu donner suite.

FXG, à Paris

L’UNEF publie son étude sur l’évolution du coût de la vie étudiante

Le coût de la vie étudiante varie fortement en fonction du lieu d’étude et de vie des étudiants. Ainsi, entre Paris (ville la plus chère) et Limoges (ville la moins chère), l’écart du coût de la vie est de 539,58 euros par mois. Si le coût de la vie étudiante augmente nationalement de 2,83%, en fonction des villes les augmentations sont parfois encore plus élevées. Cette hausse constante du coût de la vie conduit de plus en plus d’étudiants à se salarier pour assumer leurs dépenses quotidiennes. Près d’un étudiant sur deux est salarié durant l’année pour financer ses études.

L’autre ressource des étudiants, hors salariat et aides sociales, réside dans la dépendance familiale qui, en raison de l’augmentation du coût de la vie pour l’ensemble de la population, conduit à renforcer les inégalités sociales et de réussite dans l’enseignement supérieur.

Les disparités dans l’accès au logement pour les étudiants sont très importantes. L’écart du loyer mensuel moyen entre la ville universitaire la plus chère (Paris avec 873 euros) et la ville la moins chère (Le Mans avec 340 euros) est de 533 euros par mois.

Avec 3,86% d’augmentation des loyers au niveau national, la rentrée 2019 est celle de l’explosion des coûts des logements tandis que les aides au logement (APL) sont gelées. Les dépenses en logement des étudiants deviennent de plus en plus importantes. Tandis que l'UNEF préconise de généraliser l’encadrement des loyers à toutes les villes universitaires. Le gouvernement l'annonce pour janvier 2020 tout comme l’indexation des APL sur l’indice de révision des loyers et l'annulation du changement de mode de calcul des APL.

L'UNEF demande encore un plan d'urgence de refonte des aides sociales, notamment une revalorisation de 20% des bourses, l’ouverture du système de bourses à 100 000 étudiants supplémentaires et la mise en place d’un complément de bourse de 100€ par échelon de bourse pour les étudiants des DROM.

La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé en août une hausse de 1,1 % des bourses sur critères sociaux pour les étudiants. Un geste de 46 millions d'euros, que les syndicats trouvent insuffisant.

Autre annonce, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, a déclaré le 8 septembre dernier sur France 3 vouloir adapter la prime d'activité aux étudiants salariés qui gagnent moins de 80 % du SMC, le seuil pour être éligible à la prime pour l'emploi. "Quand vous êtes un étudiant et que vous travaillez à 80%, a-t-il déclaré, vous mettez quand même sérieusement en danger vos études. Donc j'ai demandé qu'on regarde dans quelle mesure on peut l'adapter pour ces étudiants. Si ça leur permet de travailler un peu moins pour davantage réussir leurs études ce sera très positif."

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