Maël Disa sur les réseaux sociaux
le délégué interministériel Maël Disa, lors de sa présentation au ministère des Outre-mer, le 15 janvier 2020
Un délégué sur la mobilité et les réseaux sociaux
Maël Disa, dans un post publié sur sa page facebook, se dit "honoré de la confiance que (lui) accordent le président de la République, le Premier ministre et la ministre des Outre-mer en lui confiant le pilotage de la Délégation dans sa nouvelle mouture". D'emblée, le nouveau délégué estime que la responsabilité qui lui revient est "d’apporter un nouveau souffle à cette Délégation" dont il prend le soin de saluer tous ses prédécesseurs.
L'homme dit suivre "attentivement les travaux de la Délégation interministérielle depuis sa création en 2007" ; il lui reconnait "son rôle fondamental, notamment dans la lutte contre les iniquités et en faveur de la promotion et de la valorisation des Outre-mer Français".
S'il entend préserver les acquis obtenus "vaillamment", il compte aussi "investir des champs innovants" dont le champ économique et la visibilité des Outre-mer à l’étranger. Deux domaines qui ne lui sont pas inconnus, assure-t-il.
Avec les trois experts, Joëlle Monlouis, Catherine Jean-Joseph, Ferdinand Melin-Soucramanien qui l'accompagnent, il souhaite apporter son concours au gouvernement pour "la définition des politiques de l’État destinées à assurer la visibilité ainsi que des perspectives meilleures pour nos compatriotes sur le territoire national, en Outre-mer et à l’étranger".
Alors même qu'un flot de critiques est déversé sur sa nomination, il assure : "Il ne s’agit pas d’une nomination politique mais d’une nomination sur la base du projet proposé." Son projet qu'il a défendu lors des entretiens qu'il a eus avec notamment la ministre des Outre-mer au mois de décembre, est celui d’une "Délégation au service des ultramarins, de projets concrets, en lien avec le tissu associatif, les partenaires publics et privés, élargis à l’étranger". Evacuant les critiques qui concernent intrinsèquement la délégation, à savoir son côté people ou des faiblesses opérationnelles, il souhaite "pour notre jeunesse et nos adultes en mobilité une Délégation repensée et opérationnelle et c’est ce choix qu’a fait le Gouvernement". Il devrait donc être un acteur central pour tous les ultramarins qui souhaitent étudier ou se former dans l'Hexagone. On sait que la ministre des Outre-mer a longuement hésité ces derniers mois avant d'y renoncer à une éventuelle fusion de L'agence de mobilité des Outre-mer (Ladom) et de la délégation. "Je le réaffirme, écrit Maël Disa, il est essentiel d’inscrire notre destin dans un collectif, dans lequel la transmission entre génération sera au cœur de notre action !"
Enfin, Maël Disa, "que certains n’attendaient peut-être pas", conclut son message par une invitation "à toutes celles et tous ceux qui sont dubitatifs à nous juger sur nos résultats et rien que sur cela, à se concentrer sur l’essentiel et à ne pas sombrer dans les luttes stériles qui n’aboutiront à rien." Et à le suivre sur les réseaux sociaux.
FXG, à Paris