250 millions pour la Guyane
250 millions de soutien pour les entreprises de Guyane
L’accord régional de relance pour 2021 et 2022 signé hier entre l’Etat et la Collectivité territoriale de Guyane au ministère des Outre-mer, vise à mobiliser, à parité par un effort conjoint, 250 millions d’euros de crédits (en sus de la part guyanaise des 100 milliards d’euros du plan France Relance pour la période 2020-2022). Si la CTG et son président Rodolphe Alexandre étaient en visio-conférence avec le ministère, les parlementaires Georges Patient et Lénaïck Adam était présents. L’enveloppe de cet accord régional de relance doit permettre l’accélération de l’aménagement durable du territoire afin de répondre aux défis de la croissance démographique, améliorer la compétitivité des entreprises afin d’accompagner leur transition écologique et soutenir la croissance verte, et enfin répondre aux besoins en santé des habitants, lutter contre la précarité et renforcer la cohésion sociale.
Cet accord régional de relance cite quelques projets emblématiques pour la Guyane, notamment la construction d’un nouveau Centre d’Exploitation et d’Intervention à Saint-Laurent du Maroni, la rénovation énergétique des bâtiments scolaires du second degré (lycées et collèges), le confortement des berges du marché municipal de Grand-Santi, l’aménagement de la liaison routière Maripasoula – Papaïchton et encore la mise en place du réseau public d’assainissement des eaux usées du village de Balaté. « Les enjeux d'infrastructures sont importants en Guyane, a déclaré Sébastien Lecornu, je veux que ces fonds permettent de créer rapidement de la commande publique et des emplois ! » Ce plan de relance soutient aussi six projets privés subventionné à hauteur de 50 % de leur investissement. Il s’agit de Gov’Environnement (production d'électricité à partir du gaz issu de la fermentation des déchets), Solamaz (lampadaires solaires photovoltaïques), Yanna Wassai (valorisation de produits agricoles locaux), Biostratège (projet collectif autour des produits naturels écologiques et biosourcés de Guyane), Délices de Guyane (production de chocolat à partir de cacao local), Société de sciage de bois tropicaux (sciage de bois tropicaux dans l’Ouest guyanais). Vis-à-vis des précédents plans tel l’Accord de Guyane (2017) ou le plan de convergence et de transformation, Sébastien Lecornu a promis, de faire les comptes : « Un comité de suivi produira un tableau de suivi des travaux engagés. »
FXG