Babette de Rozières lâche Pécresse pour une circonscription législative
Babette et la circonscription législative du directeur de campagne de Valérie Pécresse
La presse nationale se fait l’écho du lâchage en pleine campagne de Valérie Pécresse, candidate LR à la présidentielle, par Babette de Rozières. La cheffe de cuisine guadeloupéenne a annoncé mardi sur le plateau de CNews qu’elle ne soutenait plus Valérie Pécresse dans sa course à l’Elysée. Dénonçant une « campagne hors sol », celle qui jusqu’alors était dans l’organigramme de Valérie Pécresse une « oratrice régionale » quitte avec fracas l’écurie de la candidate. D’une part elle reproche à Valérie Pécresse de n’avoir pas une ligne sur les Outre-mer dans son programme présidentiel, d’autre part, elle dénonce une « équipe pas au niveau ». Babette de Rozières cible en fait le directeur de campagne de la candidate LR, Patrick Stéfanini : « Quand on veut avoir un champion, assénait-elle mardi sur Cnews, il faut avoir un bon entraîneur. Elle a choisi un canard boiteux… Elle en subit les conséquences. »
Publiquement, Babette reproche à l’énarque de 68 ans qui a dirigé ou codirigé les campagnes présidentielles de Chirac en 1995 et 2002, avant de s’occuper de celle avortée de François Fillon en 2017, de faire « une campagne des années 1980 ». Mais derrière les apparences, Babette de Rozières reprocherait surtout à Patrick Stéfanini de briguer la même circonscription législative qu’elle dans les Yvelines, département où elle a son domicile et son restaurant. Ajouté à cela, la réconciliation récente de Babette avec le ministre des Outre-mer, le très macroniste Sébastien Lecornu, et la défection de celle qui est toujours conseillère régionale d’Île de France, élue sur la liste de Valérie Pécresse, prend une toute autre saveur.
FXG