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Publié par fxg

Le hall d'entrée pour Aimé Césaire

L’Assemblée nationale consacre une salle à Aimé Césaire

Une salle Aimé-Césaire a été inaugurée mardi au palais Bourbon en présence du président de l’Assemblé nationale et de deux de ses prédécesseurs ainsi que par le premier adjoint au maire de Fort-de-France et la députée Manin.

La salle la plus fréquentée et la plus passante du palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale, n’avait pas de nom jusqu’à mardi dernier. « Depuis des années, par défaut, a rappelé Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, on appelle cet endroit le salon d’accueil du public. » Tous les députés connaissent bien cette pièce où arrivent plein d’émotion les groupes de visiteurs, notamment des scolaires pour découvrir la chambre des députés. C’est dire si l’ancien maire de Fort-de-France qui a siégé pendant douze législatures au palais Bourbon, de 1945 à 1993, connaissait bien les lieux ! Cette salle qui porte désormais son comporte les portraits de tous les présidents de la Chambre. Parmi ceux-ci, deux étaient présents, ce mardi, dont un qui a siégé avec Aimé Césaire, Louis Mermaz. Présents également la députée martiniquaise Josette Manin, le premier adjoint au maire de Fort-de-France Yvon Pacquit, le ministre des Outre-mer et l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation mémoire de l’esclavage.

Avant de dévoiler la plaque, Richard Ferrand a rendu hommage à l’ancien député Serge Létchimy, « compagnon de route d’Aimé Césaire qui a plaidé avec ardeur pour cet hommage et a bien voulu me mettre en relation avec la famille Césaire. »

Josette Manin a salué en son nom, mais également de celui de son ancien collègue Létchimy, « le militant infatigable de la liberté, de la responsabilité et de l’égalité pour nos territoires. »

« Il est juste que le nom de Césaire entre aussi dans la pierre du palais Bourbon, a déclaré le président Ferrand. En un moment où les dérives identitaires égarent tant les esprits, où les discours les plus douteux tentent de donner un second souffle aux idéologies racistes qu’on croyait périmées pour toujours, je suis heureux et fier de saluer l’éclatante mémoire d’aimé Césaire. »

Mariann Mathéus a conclu la cérémonie par la lecture de quelques extraits du Cahier d’un retour au pays natal et de quatre discours parlementaires.

FXG

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