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Publié par fxg

Jean-Jacob Bicep, président de l'Union populaire pour l'Indépendance de la Guadeloupe (UPLG) s'est lui aussi rendu à Bakou

Jean-Jacob Bicep, président de l'Union populaire pour l'Indépendance de la Guadeloupe (UPLG) s'est lui aussi rendu à Bakou

Bakou, capitale mondiale des indépendantistes

Le Conseil constitutionnel vient de valider la loi sur « les ingérences étrangères », une décision qui implique les militants indépendantistes ultramarins membres du Groupement d'initiative Bakou (GIB).

Quelle « puissance étrangère » s'inscrit dans la lignée d'Alger ou de La Havane, qui abritaient dans leur temps la « Tricontinentale » des peuples colonisés ? L'Azerbaïdjan, en Asie centrale. Des militants politiques de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, mais aussi de Tahiti et de la Nouvelle-Calédonie se sont encore rendus à Bakou, sa capitale, en juillet dernier, afin de participer à la conférence du Groupement d'initiative Bakou (GIB). "Vers une complète élimination du colonialisme" : le thème se voulait suffisamment explicite, au point d'effrayer les sénateurs, à Paris. Dans un rapport récent, les parlementaires appellent à la « lutte contre les influences étrangères malveillantes » et à « la mobilisation de toute la nation face à la néo-guerre froide ». En mentionnant explicitement le « GIB », ils dénoncent un pays qui « inspiré et encouragé par la Russie, poursuit essentiellement un objectif de déstabilisation de la société française. » Autant dire des agents de l'étranger !

La Corse aussi

Le 24 juillet dernier, le Conseil constitutionnel a validé la « Loi sur les ingérences étrangères en France ». Jean-Jacob Bicep, ancien eurodéputé vert et actuel président de l'UPLG, le député de Guyane Jean-Victor Castor, le Martiniquais Francis Carol (PALIMA) ou encore le président de Polynésie, Moetai Brotherson doivent théoriquement désormais s'inscrire volontairement au « Répertoire numérique des représentants d’intérêts agissant pour le compte d’un mandant étranger », un registre géré par la Haute Autorité de transparence de la vie publique (HATVP).

Les indépendantistes corses de Nazione, membre du GIB, eux aussi visés par la loi sur les ingérences étrangères, affirment qu'ils ne cherchent qu'à «  faire valoir dans le cadre de la diplomatie internationale et du mouvement des non-alignés, la question nationale Corse et d'essayer de la faire avancer. » Le Guadeloupéen Jean-Jacob Bicep, lui, se satisfait de ce rapprochement avec l'Azerbaïdjan, mais surtout de la résurgence des pays dit "non-alignés". Il expliquait pourquoi récemment, dans nos colonnes : « Nous profitons de l'ouverture d'une fenêtre géopolitique et nous ne nous posons aucune question relative à la fréquentabilité de l'Azerbaïdjan. »

FA Paris

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