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Publié par fxg

Le Conseil d'Etat réduit la sanction de Loïc Korval

"La sanction prise le 10 septembre 2015 à l'encontre de Loïc Korval est ramenée à une interdiction de participer aux manifestations organises ou autorisées par la Fédération française de judo..." Vendredi 15 avril, le Conseil d'etat a rendu sa décision concernant le judoka d'origine guadeloupéenne Loïc Korval. Loïc est licencié au sein du club Force Longjumeau Alliance judo Massy 91. Il a été médaillé à plusieurs reprises de championnats internationaux et nationaux. En sa qualité de judoka de haut niveau, il a été inscrit par l'Agence de lutte contre le dopage dans le groupe cible des sportifs tenus de fournir des renseignements précis et actualisés sur leur localisation afin de permettre la réalisation de contrôles inopinés. Par trois fois, en septembre 2013, juin et août 2014, l'absence de Loïc aux lieux et créneaux horaires indiqués, avaient empêchés aux agents préleveurs de pratiquer les contrôles. A chaque fois, Loïc a reçu avertissement. Au troisième avertissement, l'agence de lutte contre le dopage a saisi la fédération qui, en février 2015, a suspendu Loïc pour une durée de dix mois à compter du 22 octobre 2014, date à laquelle il avait été suspendu à titre provisoire. Sur ce, le collège de l'agence de lutte contre le dopage a décisé de se saisir à nouveau du dossier et c'est ainsi que Loïc a été suspendu pour une durée de deux ans le 10 septembre 2015. Pour réduire la sanction, le Conseil d'Etat a retenu la régularité de la procédure, mais tenu compte de la bonne foi de Loïc pour juger la sanction disproportionné : "Rien ne laissait présager que M. Korval tentait volontairement de se rendre indisponible..." Et pour cause, lors d'un de ces contrôles manqués, il participait à une compétition avec l'équipe de France ! Comme circonstance aggravante, le collège de l'Agence avait retenu un précédent : une suspension d'un mois en 2008. "L'intéressé était junior et se trouvait sous a responsabilité de l'INSEP", rétorquent les hauts magistrats qui retiennent encore que "les nombreux contrôles anti-dopage auxquels (Loïc) a été soumis n'ont jamais révélé la prise de substances interdites."

A cette sanction d'une année de suspension, Loïc Korval pourra déduire les périodes déjà purgées, c'est-à-dire un peu moins de sept mois. Son avocat expliquait lors de l'audience publique, le 30 mars dernier, que si la suspension dépassait les dix mois, son client ne pourrait aller à Rio. Ca risque d'être juste.

FXG, à Paris

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