Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par fxg

Crise dans les collèges et lycée en Guyane

Serville s'entretient avec Blanquer

Mardi 6 février, à l'issue de la séance de questions d'actualité au gouvernement, le député Gabriel Serville et Jean-Michel Blanque, le ministre de l'Education nationale, se sont brièvement entretenus dans un salon de l'Assemblée nationale. Ca aurait pu être  une question au gouvernement, mais pour des raisons pratiques, ça n'a pas été possible. Le député de la 1ère circonscription entendait faire part au ministre des tensions qui agitent les collèges et les lycées après les incivilités et les actes de violences perpétrés ces temps derniers. Le député qui a déjà rencontré les personnels enseignants, de direction, le recteur et des parents d'élèves est venu rappelé au ministre la parole de ceux qui dénoncent "une vraie problématique d'encadrement des enfants". Comme le recteur a proposé lundi après-midi un faisceau de solutions, le député a tenu à voulu insister auprès de Jean-Michel Blanquer sur "l'urgente nécessité d'apporter les réponses attendues" : "Il faut que M. le ministre tienne une parole très forte pour que sur le très court terme, les enfants retrouvent le chemin de l'école." Pour Gabriel Serville, tout le monde doit s'unir pour "élaborer un vrai projet d'éducation à la tolérance, au respect et de restauration de l'autorité", mais dans un premier temps, il attend du ministre qu'il donne les moyens aux établissements en termes de personnels d'encadrement, de CPE, de contrats aidés, d'assistants d'éducation pour que les cours reprennent au plus vite et normalement. Par la suite, le député pense que la nécessité d'une mission interministérielle devrait s'imposer car les moyens de plusieurs ministères devraient être mobilisés. Pour appuyer tout cela, Gabriel Serville a décidé de reformuler sa question officiellement dans une "question écrite". Jean-Michel Blanquer a certifié au député Serville qu'il était au courant de la situation et qu'il était en relation directe avec son recteur. "Il a tenté de me rassurer, poursuit M. Serville, en me disant que ses services vont continuer à ausculter la situation pour voir les meilleures réponses à donner..."

FXG, à Paris

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article