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Publié par Le retour de la Guyane à Paris

La Guyane reçoit le prix du stand d’or à la foire de Paris

On n’avait pas vu la Guyane l’an passé à la foire de Paris, que cette fois elle si bien mis le paquet que, jeudi soir, l’organisateur lui a décerné le prix du stand d’or ! « Il était important d’y retourner après une année d’absence », souligne Jean-Paul Lepelletier, le président de la CCIG. Il y avait d’abord les exposants à satisfaire en leur permettant de réussir leur foire, il y avait l’image de la Guyane à défendre, surtout après le magazine controversé diffusé récemment par M6 et puis, il y a aussi ce que représente la foire : l’opportunité pour les entreprises de rencontrer leurs fournisseurs et leurs clients. Pour toutes ces raisons, le comité du tourisme de Guyane et la chambre de commerce et d’industrie ont uni leurs forces pour présenter une très belle vitrine. A leur côté, comme toujours, le Centre spatial partenaire traditionnel de la CCI du CTG. « Avec nos fusées, nous attirons les métros en Guyane, explique Pierre Zamit du CNES. Le spatial est un atout qui nous permet de valoriser davantage la destination Guyane. » Et c’est vrai que les maquettes d’Ariane attirent l’œil du chaland… Après, c’est une autre paire de manche, car si la Guyane fascine, elle inquiète un peu.

Souvenir de deux randonneurs

Armelle Carotine de l’Habitation Maripa témoigne de ce que lui demande les visiteurs : «  Ils demandent si c’est loin et si c’est risqué. Je leur dis de venir voir par eux-même ! » Elle voit principalement des nostalgiques de la Guyane qui ne pensent qu’à y retourner et d’autres qui aimeraient bien. « Mais ils trouvent ça cher… », complète Armelle. Elise Jean-Elie, du parc naturel régional regrette un peu la publicité fait autour des deux randonneurs : « Leur aventure alimente les inquiétudes ! »
Vendredi, c’était la journée guyanaise. Autour du président Le Pelletier, ses vice-résidents, Françoise Gimel, maître d’œuvre de cette délégation guyanaise sur la foire, et Daniel Sinahi. Fiers de leur prix, et sous la musique des mécènes et de Victor Clet, alias Quequette, ils ont fait le tour du hall Terre de tropiques qui accueille, avec la Guyane, les Antilles, le Pacifique et la Réunion. Il y a le stand du parc naturel régional qui présente l’artisanat des communes, les marchands d’or comme Jan d’or. Son patron, Jean-Noël Coupra vient à la foire de Paris pour la 4e fois. « Nous nous devons d’y être. Nos bijoux et notre or sont très prisés. » Il a emmené une pépite de 80 grammes (compter plus de 3 000 euros) et une araignée en or de 12 grammes qu’il a lui-même ouvragée. C’est son hommage à l’aventure des deux randonneurs perdus !

Stylisme et musique

Patrick Lafrontière a assuré, aux côtés des musiciens (les Mécènes, Quequette, Clara Nugent, Mika ou encore Sylviane Cédia) une bonne part de l’animation avec un défilé de mode où il a pu montrer son stylisme 100% Guyane avec ses tenues en feuille de palmier. L’un comme les autres ont si bien fait les choses que tous les visiteurs ont été marqués par la qualité de l’accueil au stand de la Guyane. Et, foi de métro, Quequette a montrer qu’en Guyane, on en avait !

 

Un visiteur vu à la télé


José Blézès, présentateur du JT de Télé Guyane






« Je suis agréablement surpris et même émerveillé par le stand de la Guyane. Il est bien présenté et très bien animé ! C’est une très belle carte postale pour le pays. Tous les produits sont là, la musique, l’espace et même la gastronomie avec notre compatriote de Paris, Jocelyn Golipin. »

 

Le livre a sa place à la foire

Pour Jean-Claude Malherbe, des éditions Ibis rouge, le livre marche bien mieux à la foire qu’au Salon du livre. «  Les ultramarins boudent un peu le Salon du livre qui ressemble trop à une immense librairie, une immense bibliothèque ! Ici, les gens viennent se ressourcer, retrouver les gens et les produits de chez eux et, finalement, ils parlent aussi aux livres. La foire est un e bonne occasion. Pour nous, elle est très porteuse. » Ibis Rouge a emmené une tonne de livres et même si les frais sont à peine compensés par les rentrées, il avoue un chiffre d’affaires sur la foire de 10 000 euros.

 

Ils ont dit

Eric Léandre, aide-soignant en région parisienne

« Je suis un Guyanais de Paris et je viens chaque année que la Guyane est présente. On se met en communion avec l’identité nationale, on retrouve notre culture et des amis. La foire est un lieu de ressourcement ! »


Alex Barthélemy, agent de maintenance en région parisienne

« Je viens ici pour retrouver mes compatriotes et je cherche aussi à rencontrer les autres venus de la Caraïbe. Je retrouve des amis de la communauté mais aussi des copains de Guyane. C’est pour ça que j’ai du mal à partir après ! »

Merylle Madeleine, étudiante

« Je viens retrouver une ambiance. Ici, c’est un mix Caraïbe et l’occasion de voir autre chose. Pour les sons carnavalesques, on a une très bonne programmation et on est très chaleuresement accueilli ! »


 

Une pépite de 80 grammes... Un peu moins de 4 000 euros ! chez Jan d'or, à Cayenne ou à la foire de Paris ! (Photos Regis Durand de Girard)

 

 

 

 

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