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Publié par fxg

Mesure et identité de France Ô

kamouilly_2243.jpg« Les Dom Tom Folies reprendront l’année prochaine », a assuré Gilles Camouilly, directeur des programmes de France Ô. La décision a été prise en accord avec tous les directeurs des programmes des Outremer 1ère. Le télé crochet des ultramarins, interrompu cette année après 7 éditions, renaîtra sous une nouvelle formule à partir de la rentrée. On nous promet « un webcasting sur Internet ». « Les Dom Tom Folies devraient changer grâce à un appel à contributions dans tous les territoires, annonce Gilles Camouilly. C’est un produit qui doit être populaire, accessible aux outre-mer et pas réservé à un seul microcosme. » A l’image de ce lancement de l’émission sur le net, la direction de France Ô entend mettre en place une nouvelle stratégie parallèle pour « aller chercher le public jeune là où il est, sur Internet ». La plus petite chaîne de France TV n’est pas encore mesurée par Médiamétrie et, mises à part des enquêtes qualitatives, elle navigue sans indicateurs. Les discussions pour financer ces mesures d’audience sont en cours avec la direction de France tv, mais la cherté des coûts rendrait les négociations ardues... « Nous serons, de toute façon, mesurés avant la fin de l’année 2012 », assure le directeur des programmes.

Procès d'intention

De bons chiffres seraient utiles aux dirigeants de France Ô, taxés par une partie du public originaire d’outre-mer (et même au sein du personnel) de leur avoir confisqué leur antenne. « C’est un procès d’intention, proteste Gilles Camouilly. On ne veut pas dire que France Ô appartient aux Ultramarins car une chaîne n’appartient à personne, mais les outre-mer sont notre modèle d’ouverture et de métissage des cultures. » Et pour ajouter l’acte au verbe, il détaille : 7 animateurs ultramarins il y a deux ans,  11 aujourd’hui ; doublement de l’investissement dans le documentaire outre-mer, 3,2 M€ ; reprise à l’antenne à la rentrée du journal tout en image consacré aux outre-mer le matin ; captation annoncée de la nuit de l’Outre-mer en octobre ; réédition des 24 heures de l’Outre-mer ; appel d’offres documentaires pour lecentenaire de la naissance de Césaire en juin 2013… Mais aussi pour trouver une autre visibilité, dans l’Hexagone, France Ô, jusqu’alors diffuseur des captations théâtrales ultramarines de la Chapelle du Verbe incarné à Avignon, devient producteur et élargit son partenariat à l’ensemble du festival Off. A la fin de l’année, lorsque les premières audiences seront connues, Gilles Camouilly et son chef,  Claude Esclatine, sauront si avec le concept de « la chaîne de l’ouverture », ils auront trouvé la recette pour justifier l’existence de France Ô.

FXG (agence de presse GHM)

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T
<br /> RFO a  été une administration télévisuelle où seuls certains ultramarins pouvaient se planquer. Aujourd'hui le gâteau veut être partagé. hormis les stations locales, France Ô,<br /> comme "feu" RFO métropole n'a pas grand-chose à voir avec l'Outremer...C'est un fait incontestable.<br /> <br /> <br /> Point de vue téléspectateur, France Ô devrait en métropole faire la synthèse des productions locales outre-mer et essentiellement cela pour être dans son concept.<br /> <br /> <br />  Cela ne se fera pas parce que France Ô a un rôle social en terme de recrutement et de commande de documentaires ou autres programmes de ce genre.<br /> <br /> <br /> Cela dit, par le fait que Roselmack a été "rétrogradé", Pulvar "écartée", on voit bien qu'une entité nationale "OUTREMER" en Métropole ce n'est pas pour tout de suite. Mais il faut être<br /> patients.<br /> <br /> <br /> Peugeot-PSA devra aussi créer des emplois sociaux, c'est mieux que le chômage <br />
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