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Publié par fxg

les-bateaux-a-flot-photo-A--Jocksan.jpgGrand pavois  2011 à La  Rochelle

Le rendez-vous incontournable du Grand pavois

Pour la 16e année consécutive, la Guadeloupe était au Grand pavois de la Rochelle, le plus grand salon de la plaisance à flot d’Europe.

Visite-d-un-catamaran-Pierre-Lellouche-et-JF-Fontaine-photo.jpgDans le contexte de morosité économique actuel, le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Pierre Lellouche, a fait le déplacement à la Rochelle pour assurer aux professionnels du nautisme la volonté du gouvernement d’être un partenaire de poids. Un soutien qu’apprécie le président du Grand pavois, Jean-François Fontaine : « Les destinations ne sont plus les mêmes dans le domaine de la production et du service, maintenant c’est la planète entière qu’il faut séduire ! » La Guadeloupe et la Martinique ont chacune un plan d’eau à vendre et n’auraient manqué pour rien au monde ce premier rendez-vous d’automne des passionnés de la mer et de la navigation. Le comité du tourisme des iles de Guadeloupe, conduit par Guy-Claude Germain, a souhaité mettre en avant son patrimoine nautique de l’archipel avec des partenaires tels que les communes de Terre-de-Haut, de Deshaies, de Saint-François, la communauté de communes de Marie-Galante, Rev Evasion, Sea & sail ou encore le transporteur Air Caraïbes. Le-stand-Antilles-sailing-team-de-Chevallierphoto-A--Jocksa.jpgL’Emeraude, le guide nautique de la Guadeloupe, a été préparé pour être lancé à La Rochelle. Le secteur a le vent en poupe au vu de l’augmentation du nombre des permis maritimes délivrés et la Martinique n’est pas en reste qui a dépêché ses principaux loueurs de bateaux à La Rochelle. Anne-Marie Bouthier, manager de Sea & sail, trouve toutefois que les visiteurs sont frileux : « Les gens ne viennent même pas discuter et, sur le stand, je n’ai pas l’occasion de parler de la Guadeloupe… » Elle participe pour la septième fois au Grand pavois. Elle gère 25 bateaux en Guadeloupe et 8 en Martinique. Son taux de remplissage est correct, mais son souci est de ne pouvoir augmenter le coût de la location au niveau du coût de l’inflation. « Par peur de ne pas faire fuir la clientèle… »

Alfred  Jocksan (texte et photos)Dominique-de-la-Guigneraye-et-Dominique-Bussereau-photo-A--.jpg


Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat au commerce extérieur se rendra au mois de novembre aux Antilles : « Je suis un amoureux de la mer. Même si je suis parisien et j’habite Paris, j’ai quelque goût pour la voile, le nautisme et la plongée sous-marine. Nous avons sur ce salon des très bons produits. C’est pour cela que je suis venu spécialement rendre hommage au travail de l’industrie  nautique dans cette région et dire aux PME que j’ai réunies que nous comptons sur une équipe de France rassemblée en région. J’ai lancé un appel à la Région Poitou-Charentes et à sa présidente pour que s’ouvre très rapidement un guichet unique de l’export dans cette région au service du PME. »

 


Gérard Daboville a laissé son bateau en Pologne pour venir au Grand pavois : « Je m’intéresse beaucoup aux bateaux traditionnels, j’ai vu que le village bois a beaucoup augmenté ; j’en suis assez content. »

 


Raymond Bichara-Jabour, président de Guadexport, : « Nous essayons d’avoir un maximum d’entreprises de la Guadeloupe présentes sur ce salon. Tous les visiteurs qui viennent réclament le hall Guadeloupe pour découvrir ses fleurs, ses plats, son rhum. C’est une destination qu’on défend au niveau du tourisme. Je constate une prise de conscience au niveau des jeunes qui rentrent dans la vie active : de plus en plus, ils rentrent dans la filière du nautisme. Les manifestations de la mer attirent beaucoup des gens  aujourd’hui sur nos côtes. »

 


Claudy Alie, secrétaire général de Guadexport : « La Guadeloupe a été l’invitée d’honneur en 1996. L’expérience a tellement bien réussi que nous avons décidé, à nos frais, de revenir chaque année à la Rochelle. En 2007, nous avons été à nouveau invités d’honneur, une deuxième fois ! Cette année, nous avons deux présences au sein du Grand pavois, d’abord avec le hall Guadeloupe que nous coordonnons et au sein du hall Escale voyage avec quelques petites entreprises artisanales, des loueurs de bateaux et  le CTIG pour être sûrs qu’un maximum de contacts puissent être noués afin de favoriser  le bon développement des entreprises guadeloupéennes.  Le public du Grand pavois a pris l’habitude de venir découvrir les produits de la Guadeloupe et nous sommes un des derniers halls à rester ouvert après 19 heures. »

 


Guy-Claude-Germain-photo-A-Jocksan.jpgTrois questions à Guy-Claude Germain, responsable des relations extérieures du CTIG   

"Notre communication est portée sur l’archipel"

Quinze ans de fidélité au Grand pavois, pourquoi ?

On  pourra penser que c’est une tradition pour  nous. Chaque fois qu’il y a le Grand pavois, la Guadeloupe est présente à travers le hall Guadeloupe et, depuis deux ans maintenant, le comité du tourisme est aussi présent dans le hall voyage. Le comité du tourisme se doit d’accompagner tout Guadeloupéen en mesure d’exporter.

Quelles sont les retombées pour le département ?

Les retombés sont globales et on ne peut pas les quantifier. Malheureusement pour nous. On a eu tendance, par le passé, à être très présent  sur les salons à Paris. Je ne veux pas dire que ce sont des salons impersonnels. Mais à la Rochelle qui est le premier salon maritime à flot d’Europe, nous devons être présents, sachant que notre communication est portée sur l’archipel, les Saintes, la Désirade, Marie-Galante, Grande-Terre et Basse-Terre. Tous les professionnels de cette  discipline méritent  notre accompagnement.  C’est l’un des  points  fort de notre promotion.

Comment se développe le nautisme en Guadeloupe ?

Il y a la Route du rhum et le TGVT (Tour de la Guadeloupe à la voile traditionnelle) et la Karujet. Toute les communes sont de plus en plus impliquées et, de ce fait, on se réapproprie le domaine maritime. Il faut un développement harmonieux de tout  l’archipel et notre mission est de représenter au mieux cet archipel. Aujourd’hui, nous sommes face à la mer et nous devons créer une dynamique de manière globale. Il faut exploiter toute le potentiel de la mer et c’est pour cela que nous sommes ici.

Propos recueillis Alfred Jocksan (agence de presse GHM)

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