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Publié par fxg

Taubira au Conseil constitutionnel en 2016 ?

Taubira-Elysee.jpgAlors que des rumeurs de remaniement du gouvernement sont évoquées pour l’après élections européennes de juin 2014, les politologues et éditorialistes de la presse nationale spéculent sur l’avenir des ministres. Il en est une qui spéculerait elle-même sur son cas, c’est la garde des Sceaux, Christiane Taubira. Au vu de ses ambitions, on pourrait lui prêter l’envie de remplacer Jean-Marc Ayrault à Matignon… On sait toutefois Manuel Valls, voire Martine Aubry, bien mieux placés qu’elle pour ce poste… Christiane Taubira, selon des rumeurs persistantes qui circulent dans les couloirs du palais de justice de Paris et dans certains milieux politiques guyanais proches d'elle, aurait les yeux rivés sur le Conseil constitutionnel. Rien ne presse toutefois et la ministre de la Justice, qui se plait place Vendôme, le sait. Cependant, elle pourrait essayer de profiter de la vague d’indignation provoquée par les insultes dont elle a fait l’objet pour négocier avec le président de la République ni plus ni moins que la présidence du Conseil constitutionnel. Son actuel titulaire, Jean-Louis Debré, devrait laisser la place vacante le 5 mars 2016. Christiane Taubira tient, pour réaliser cet objectif, un atout dans ses mains : la lenteur des réactions du président de la République, du Premier ministre et des ministres du gouvernement. Ils ont été muets après l’offense de la candidate du Front national dans l’Aisne, qui l’a comparée à un singe dans un reportage d’Envoyé spécial le 17 octobre sur France 2 ; ils le sont restés après qu’une gamine a brandi une peau de banane dans sa direction lors du déplacement de la ministre à Angers, le 25 octobre…

Dans l‘édition du quotidien Le Parisien du 21 novembre, la ministre qui, ce même jour, a recu a la chancellerie l’adjoint au maire écologiste de Brétigny-sur-Orge, l’Antillais Steevy Gustave, venu lui apporter la pétition, France ressaisis-toi, signée par près de 100 000 personnes, a ete interrogée sur le peu d’empressement du gouvernement à réagir. « C’est vrai, dit-elle, j’ai été plus surprise par le temps de latence que ne m’ont étonné par la suite la vigueur et la splendeur des réactions. Mais je comprends qu’on ait pu être figés, sidérés par la violence de ces attaques. » Avec de tels arguments, la ministre aurait commencé d’entreprendre l’Elysée pour briguer ce poste prestigieux et garant de nos institutions républicaines. Cela ferait d’elle le digne successeur de l’abolisseur de la peine de mort, Robert Badinter, et, cerise sur le gâteau, la ferait siéger aux côtés des anciens présidents de la République. Si François Hollande accédait à ses voeux, ce serait une belle peau de banane dans les pieds de la droite si celle-ci devait revenir au pouvoir en 2017.

FXG, à Paris

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