Medhy Custos à la Cigale
Medhy Custos donne du zouk à la Cigale !
Samedi soir, le chanteur de zouk Medhy Custos a fait son premier concert dans une grande salle parisienne : la Cigale dans le XVIIIe arrondissement. La communauté antillaise et le public métropolitain n’ont pas boudé l’évènement. (Photos Régis Durand de Girard)
Le vol emmené par le commandant Medhy Custos a effectué un magnifique atterrissage à la Cigale samedi soir, pour le plus grand bonheur d’une salle comble. Des Antillais bien sûr, mais beaucoup de métropolitains et tous ont en commun la jeunesse ! Le serial lover les a emmenés en voyage, « …et le véhicule, c’est l’amour ! ». Tout en douceur et en sensualité, l’homme a débuté son show par la chanson « Pour te retenir ». Les femmes et les fans ont, à peine le premier couplet entamé, succombé au charme de l’artiste. Dans la salle, un mélange onctueux de joie et d’hystérie. Difficile de rester insensible à un show aussi sexy et à d’aussi suaves paroles…
Sa musique se déconnecte du monde réel pour ouvrir une sphère féerique, remplie de tendresse et de douceur. Medhy sait séduire, captiver et emmener son public dans son univers. Pas le temps de se remettre de ses émotions, la machine à lover est lancée. « Pincez-moi si je rêve… Soignez-moi de ma fièvre », le public connaît par cœur les paroles de toutes ses chansons. Le décor et la mise en scène se prêtent à un rendez vous romantique. Pour ce premier grand concert parisien, France Télévisions qui est son coproducteur, a lâché quelques moyens supplémentaires : miroirs, nuage de fumée, lâchés de ballons en forme de cœur, pluie de bulles et de confettis, et un énorme cœur scintillant transpercé d’une flèche. Les filles ne tiennent plus en place « Medhy ! Medhy je t’aime » hurlent-elles.
La sensualité pour cheval de bataille
A bord de son véhicule, il remonte le temps avec son tube, « Pé pa oubliyew ». Grand moment d’émotion et de fusion avec le public. « Kon flèch en kè an nou, Lenbé piké tout’ moun ». L’auteur compositeur et interprète a su envoûter la salle en transe pendant plus d’une heure et demi, poussant l’amour à son paroxysme dans chacune de ses chansons. De « A jamais » à « Comme si » en passant par les titres de son nouvel album tels que « Vivre », « Tant de nous », « Quand même », le public s’est fait transpercer par la flèche embrasée de ce Cupidon. L’artiste a eu droit à une double ovation lors de l’interprétation de son hymne à l’amour, « Franc jeu ». Servi par des musiciens (Thierry Jean-Pierre, Grégory Louis, Didier Davidas), et des choristes de talents (K-rolyn et Bénédicte Jolly), le zouklove a transcendé. Jane Fostin, l’ex membre des Zouk Machine était du voyage. Seul duo de ce concert, avec pour cheval de bataille la sensualité, les deux acolytes ne nous ont pas laissés de glace !
La traversée touche à sa fin : « je suis très, très content, je ne m’attendais pas à autant de monde » confie t-il. Et c’est parti pour un « Ne dis à personne », suivi de son tube national « Elles demandent ». Sous les applaudissements, la star disparaît, puis revient pour un a- capella de « Cette nuit ». Le public est conquis, il ne lui en fallait pas moins. Et c’est sur un petit nuage, sûrement celui de l’amour, que chacun s’en est allé.
Melinda Boulai
« C’est grâce à vous si je suis là aujourd’hui »
Quelles sont vos impressions après votre premier concert dans une grande salle parisienne ?
« Je suis très, très, très, content. Très satisfait de voir qu’autant de personnes se soient déplacées. La communauté antillaise mais aussi un public très large. Cela me fait plaisir. »
Des dates pour les Antilles ?
« C’est prévu, pour le mois de juillet, le projet est en cours. Mais ce sera différent de ce que j’ai déjà fait. En tout cas, ce qui est sûr c’est que je serai en Guyane le 26 mai prochain. »
Les projets de Medhy Custos ?
« Je souhaite mettre en place une tournée dans la Caraïbe, mai aussi à Miami et en Afrique ou notre musique est très écoutée et très appréciée »
Le mot de Medhy pour la communauté Antillaise ?
« Merci de me soutenir. L’histoire a commencé avec vous il y a quelques années. Je vous remercie d’être aussi présents. Je ne vous oublie pas. C’est grâce à vous si je suis là aujourd’hui ».
Propos recueillis par Melinda Boulai