Estrosi à l'Outre-mer
Christian Estrosi nommé secrétaire d’Etat à l’Outre-mer
Fidèle sarkozyste, député et président du conseil général des Alpes Maritimes, Christian Estrosi, 54 ans, père de deux enfants et motard, a été nommé, hier midi, secrétaire d’Etat à l’Outre-mer. Placé sous la tutelle de Michèle Alliot-Marie, il n’a pas obtenu la tutelle des Collectivités territoriales qu’il aurait, semble-t-il, souhaité agréger à son portefeuille ministériel. Sa mission, telle que définie lors du conseil des ministres du 30 mai, est de coordonner l’action du gouvernement dans les départements et régions d’outre-mer et de participer à l’élaboration et à la mise en œuvre des règles applicables dans ces collectivités ; d’élaborer et de mettre en œuvre la politique du Gouvernement à Mayotte, en Polynésie française, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à Saint-Pierre-et-Miquelon, dans les îles Wallis et Futuna, en Nouvelle- Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques françaises ; de préparer et de mettre en œuvre les règles applicables dans les collectivités mentionnées dans le respect des compétences propres de ces collectivités ; d’administrer l’île de Clipperton. Pour l’exercice de ses attributions relatives à l’outre-mer, le ministre dispose, en tant que de besoin, des services des autres administrations centrales. Il trouvera dans chaque ministère un référent en la personne d’un membre du cabinet dédié à l’outre-mer (Jérôme Letier chez Brice Hortefeux ou Henri Prévost chez Christine Boutin…). Et, outre son ministre de tutelle, Michèle Alliot-Marie, et le Premier ministre, il devra compter avec le conseiller outre-mer du président, Olivier Biancarelli. Enfin, la nomination d’un délégué interministériel à l’égalité des chances et à la cohésion sociale pour les Ultra-marins serait sur le feu, de sources élyséennes. Quant à la nomination du cabinet du ministre, on s’y activait hier au Château.