Vibrations Caraïbes
Festival Vibrations Caraïbes à Paris en octobre
Pour sa deuxième édition, du 3 au 7 octobre 2007, le festival Vibrations Caraïbes offre, à la Maison des Cultures du Monde et à l’Alliance française de Paris, le premier festival de jazz caribéen et de musiques d’improvisation.
Pendant une semaine, le jazz caribéen sera décliné d’îles en îles et tissera des passerelles avec les arts visuels et la littérature pour une immersion totale dans les avant-gardes artistiques de la Caraïbe. Cette seconde édition propose un parcours inédit de découvertes. Le jazz sera le fil rouge de rencontres artistiques autour de trois volets : La musique, la littérature, les arts visuels. Le festival Vibrations Caraïbes est en partenariat avec les médias TSF Jazz, Radio Nova, RFI, Télérama, le magazine Vibrations, la Chaîne Voyage et France O. Soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication, le ministère de l’Outre-mer, la SACEM, la mairie de Paris et la compagnie Air Caraïbes, le festival Vibrations Caraïbes s’annonce tel un passeport vers les imaginaires créoles.
Une plongée au coeur de la création contemporaine de l’archipel
Une exposition résidente d’Arts visuels intitulée « Paradis perdus-Paradis brisés » accueillera les oeuvres d’artistes plasticiens et vidéastes de la Caraïbe, deux cafés littéraires « Jazz et Littérature », « Diasporas noires, genre et identité » rassembleront un panel d’écrivains et de chercheurs internationaux, cinq nuits de concerts live offriront une immersion musicale entre biguine jazz, gwo ka jazz, créole blues…
Du 3 au 7 octobre à la Maison des Cultures du Monde, le festival Vibrations Caraïbes met en scène plus d’une soixantaine d’artistes issus de la Martinique, Ste Lucie, la Dominique, la Guadeloupe, la République dominicaine, Haïti, mais également de New York et Paris…
Exposition d’Arts visuels, Paradis perdus, paradis brisés, à l'Alliance française de Paris, du 3 au 7 octobre
Yolanda Naranjo, Elodie Barthélemy,Jacqueline Fabien, Henri Thauliot, Hervé Beuze, Savine Dosda, Jean-Yves ADELO, Chacin en partenariat avec la Galerie JM Arts.
Biguine jazz, le 3 octobre à la maison des cultures du monde, avec Daniel Maximin Et Alain Jean-Marie, Rhizome, Mario Canonge Quartet
Créole Blues, le 4 octobre, à la maison des cultures du monde, avec Joby Bernabé Trio et Blue Mango Sextet (Sainte-Lucie)
Griots Créoles, le 5 octobre à la maison des cultures du monde
Trio Jazz « Emosion Bèlè » et Hip hop créole avec Ich Yda (Martinique)
Sugar Cane Blues, le 6 octobre à l'Alliance française
Café littéraire « Jazz et Littérature » avec Alain Mabanckou, Koffi Kwahulé, Eddy Harris, Nadine De Koenigswarter et Valérie Marin La Meslée.
Côté jazz, à la maison des cultures du monde : David Walters (St Kitts and Nevis - Martinique - Marseille) et Roland Brival sextet
Gwo Ka Jazz, le 7 octobre à l'Alliance française
Conférence – débat « Diasporas noires, Genre et Identité » avec François Durpaire, Elsa Dorlin, Christine Chivallon, Jean-Marie Théodat, Cédric Audebert, Buata Malela, Jim Cohen. Et Happening artistique avec Difé Kako
A la maison des cultures du monde, Adjabel (Haïti) et Jacques Schwartz-Bart quintet.
Maison des Cultures du Monde, 101 Bld Raspail 6ème arrondissement métro Vavin
Alliance française de Paris, métro Notre Dame-des-Champs
Infos : www.vibrationscaraibes.com
De Variations Caraïbes à Vibrations Caraïbes
Coline Toumson est à l’origine de la première édition de ce festival. L’an passé, il s’appelait Variations Caraïbes. Un problème d’entente entre l’organisatrice et sa production exécutive a provoqué un schisme : « Mes anciens partenaires ont voulu reprendre le projet sans moi et ont déposé la marque Variations Caraïbes à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) », explique Coline Toumson. Résultat : un autre festival dénommé celui-ci Influences Caraïbes viendra, un mois plus tard, non pas concurrencer Vibrations Caraïbes (les programmations sont trop différentes pour que l’on puisse les confondre), mais enrichir l’offre de culture caribéenne à Paris. Philosophe, Coline Toumson préfère « ne pas trop se prendre la tête sur des kermesses associatives à dimension locale et folklorique ».