réunions zones franches globales chez Estrosi
Zone franche globale :
réunion de concertation à Paris pour la Guadeloupe et la Martnique
Les élus et socio-professionnels martiniquais, puis leurs homologues guadeloupéens étaient reçus, hier après-midi, au secrétariat d’Etat à l’Outre-mer. Christian Estrosi leur a présenté les grandes lignes de son projet pour les zones franches globales. Après la Guyane et la Réunion, les délégations martiniquaises et guadeloupéennes ont pu échanger avec le secrétaire d’Etat pendant plus de deux heures. Parmi les interlocuteurs du ministre, les chefs d’exécutifs territoriaux, les parlementaires et les professionnels. Comme l’indiquait le ministre de l’Outre-mer, Michèle Alliot-Marie, la veille, cette rencontre avait pour but de donner le cadre général des zones franches globales. C’est désormais au tour de nos élus et responsables économiques d’avancer leurs propositions pour déterminer quels seront les secteurs d’activités qui bénéficieront d’exonérations fiscales.
Un projet pour être compétitif
« Il peut y avoir des fondamentaux comme le tourisme, l’énergie, le développement durable, les nouvelles technologies de l’information, la pêche, l’agriculture ou encore les services aux personnes, a déclaré Christian Estrosi, à la sortie de la réunion. Nous allons recevoir les propositions mais je veux que ce débat soit mené à terme pour que nous soyons sûrs que les secteurs proposés soient réellement à la hauteur. » Ce projet n’est pas un plan de rattrapage, ce qu’il met en jeu c’est la compétitivité : « Je veux que nous soyons les premiers avant nos partenaires régionaux de Caraïbe ou d’Amérique du sud qui pourraient nous dépasser, voire nous empêcher d’être compétitifs. » Le calendrier proposé s’arrête au 15 octobre pour recevoir les propositions, mais Christian Estrosi a admis que l’on prenne le temps nécessaire pour réussir à mettre en application le projet présidentiel pour les département d’outre-mer.
réunion de concertation à Paris pour la Guadeloupe et la Martnique
Les élus et socio-professionnels martiniquais, puis leurs homologues guadeloupéens étaient reçus, hier après-midi, au secrétariat d’Etat à l’Outre-mer. Christian Estrosi leur a présenté les grandes lignes de son projet pour les zones franches globales. Après la Guyane et la Réunion, les délégations martiniquaises et guadeloupéennes ont pu échanger avec le secrétaire d’Etat pendant plus de deux heures. Parmi les interlocuteurs du ministre, les chefs d’exécutifs territoriaux, les parlementaires et les professionnels. Comme l’indiquait le ministre de l’Outre-mer, Michèle Alliot-Marie, la veille, cette rencontre avait pour but de donner le cadre général des zones franches globales. C’est désormais au tour de nos élus et responsables économiques d’avancer leurs propositions pour déterminer quels seront les secteurs d’activités qui bénéficieront d’exonérations fiscales.
Un projet pour être compétitif
« Il peut y avoir des fondamentaux comme le tourisme, l’énergie, le développement durable, les nouvelles technologies de l’information, la pêche, l’agriculture ou encore les services aux personnes, a déclaré Christian Estrosi, à la sortie de la réunion. Nous allons recevoir les propositions mais je veux que ce débat soit mené à terme pour que nous soyons sûrs que les secteurs proposés soient réellement à la hauteur. » Ce projet n’est pas un plan de rattrapage, ce qu’il met en jeu c’est la compétitivité : « Je veux que nous soyons les premiers avant nos partenaires régionaux de Caraïbe ou d’Amérique du sud qui pourraient nous dépasser, voire nous empêcher d’être compétitifs. » Le calendrier proposé s’arrête au 15 octobre pour recevoir les propositions, mais Christian Estrosi a admis que l’on prenne le temps nécessaire pour réussir à mettre en application le projet présidentiel pour les département d’outre-mer.
Ils ont dit
Les Martiniquais
Serge Larcher, sénateur
Ca montre une volonté d’intégrer la Martinique dans sa zone géographique. Si les zones franches doivent développer notre compétitivité, il faut offrir un marché plus large que le seul marché martiniquais. Cela relève de la compétence de l’Etat. Mais nous avons obtenu que les compensations dues soient indexées sur la base fiscale ce qui garantira aux collectivités des revenus équivalents à la situation antérieure. Mais ce seul dispositif suffira-t-il ? J’en doute beaucoup. C’est à nous Martiniquais d’avoir un débat consensuel pour la Guadeloupe.
Alfred Marie-Jeanne, président du conseil régional
Je ne suis pas particulièrement sensible aux zones franches globales car il existe déjà des mesures. La commission européenne est réticente, c’est pourquoi le gouvernement envisage d’inclure ce dispositif dans la loi de programme, c’est une astuce convenable. J’ai dit très objectivement au ministre que nous avons le schéma de développement économique pour les vingt ans à venir et qu’il est en passe d’être validé. La date ultime du 15 octobre le paraît donc prématurée. J’avais écrit au nouveau gouvernement sur ma nécessité d’un partenariat entre lui et nos collectivités. La démarche du ministre part d’un bon sentiment, reste à nous mettre d’accord.
Alfred Almont, député
La complémentarité a été mise en avant. Il s’agit de compléter ce qui a déjà été fait pour l’outre-mer. Le document de base reste ouvert aux problématiques de la continuité territoriale, du logement social. Il faut parler des problèmes qui polluent, mais le fonds de l’affaire, ce sont les exonérations pour les entreprises.
Claude Lise, président du conseil général, sénateur
Le premier point positif de cette réunion est que Christian Estrosi a admis qu’il fallait un peu de temps au-delà du 15 octobre. Cela signifie qu’il a accepté de prendre en compte nos démarches que sont le schéma de développement économique et l’agenda 21. Nous entendons qu’elles soient prises en compte de ce projet. Et puis, il est important que les TPE ne soient pas exclues. Il nous en a donné l’assurance.
Madeleine de Grandmaison, présidente du comité martiniquais du tourisme
Le ministre a exposé son projet et chacun est prié de réfléchir. Je me suis inscrite dans la reflexion locale. C’est une ouverture et on a tous intérêt à nous y engouffrer et à fournir un contenu à la hauteur de nos exigences.
Claude Pompierre, président CCI Martinique
Il n’y a pas de problème de calendrier. Si nous ne sommes pas prêts au 15 octobre, nous le serons le 30 ! En tout état de cause, la loi sera rétroactive au 1er janvier 2008.
Serge Larcher, sénateur
Ca montre une volonté d’intégrer la Martinique dans sa zone géographique. Si les zones franches doivent développer notre compétitivité, il faut offrir un marché plus large que le seul marché martiniquais. Cela relève de la compétence de l’Etat. Mais nous avons obtenu que les compensations dues soient indexées sur la base fiscale ce qui garantira aux collectivités des revenus équivalents à la situation antérieure. Mais ce seul dispositif suffira-t-il ? J’en doute beaucoup. C’est à nous Martiniquais d’avoir un débat consensuel pour la Guadeloupe.
Alfred Marie-Jeanne, président du conseil régional
Je ne suis pas particulièrement sensible aux zones franches globales car il existe déjà des mesures. La commission européenne est réticente, c’est pourquoi le gouvernement envisage d’inclure ce dispositif dans la loi de programme, c’est une astuce convenable. J’ai dit très objectivement au ministre que nous avons le schéma de développement économique pour les vingt ans à venir et qu’il est en passe d’être validé. La date ultime du 15 octobre le paraît donc prématurée. J’avais écrit au nouveau gouvernement sur ma nécessité d’un partenariat entre lui et nos collectivités. La démarche du ministre part d’un bon sentiment, reste à nous mettre d’accord.
Alfred Almont, député
La complémentarité a été mise en avant. Il s’agit de compléter ce qui a déjà été fait pour l’outre-mer. Le document de base reste ouvert aux problématiques de la continuité territoriale, du logement social. Il faut parler des problèmes qui polluent, mais le fonds de l’affaire, ce sont les exonérations pour les entreprises.
Claude Lise, président du conseil général, sénateur
Le premier point positif de cette réunion est que Christian Estrosi a admis qu’il fallait un peu de temps au-delà du 15 octobre. Cela signifie qu’il a accepté de prendre en compte nos démarches que sont le schéma de développement économique et l’agenda 21. Nous entendons qu’elles soient prises en compte de ce projet. Et puis, il est important que les TPE ne soient pas exclues. Il nous en a donné l’assurance.
Madeleine de Grandmaison, présidente du comité martiniquais du tourisme
Le ministre a exposé son projet et chacun est prié de réfléchir. Je me suis inscrite dans la reflexion locale. C’est une ouverture et on a tous intérêt à nous y engouffrer et à fournir un contenu à la hauteur de nos exigences.
Claude Pompierre, président CCI Martinique
Il n’y a pas de problème de calendrier. Si nous ne sommes pas prêts au 15 octobre, nous le serons le 30 ! En tout état de cause, la loi sera rétroactive au 1er janvier 2008.
Les Guadeloupéens
Colette Koury, présidente CCI Pointe-à-Pitre
Les socio-professionnels et les élus ont parlé d’une même voix et le ministre est prêt à tout entendre. Aujourd’hui, le mal c’est le manque de fonds propres dans les entreprises. Les exonérations devront être visibles dans nos bilans comptables pour faciliter l’accès aux emprunts bancaires. Nous aurons trois secteurs prioritaires à définir, mais il faudra voir un grand panel de secteurs pour permettre la création de beaucoup d’entreprises et de nombreux emplois.
Jacques Gillot, sénateur, président du conseil général
Le ministre a mis en place un cadre de discussions que nous aurons à mener chez nous. Il nous faut faire un projet qui préserve les acquits et définir les secteurs prioritaires comme le tourisme et les services. Il faut privilégier les activités à fort développement. Les îles du sud seront un secteur hyper privilégié ainsi que la côte au vent et la côte sous le vent. Le projet est intéressant mais difficile car il faut convaincre Bercy tout comme la commission des finances du sénat.
Edouard Vainqueur, UMPG
Le ministre nous a donné l’opportunité de nous exprimer, mais c’est à nous de bâtir un projet à la mesure de notre pays. L’UMPEG est pour une refondation du tissus économique de la Guadeloupe basée sur les petites entreprises. Et elles ont toute leur place dans le projet des zones franches globales.
Lucette Michaux-Chevry, sénatrice
Il y a une volonté de rupture. Christian Estrosi nous a présenté un canevas, à nous de proposer. Le gouvernement n’impose pas son point de vue à l’outre-mer. La balle est dans notre camp.
Jean-Michel Penchard, membre du conseil économique et social national
On a de quoi être satisfaits. Le gouvernement définit un cadre commun aux DOM, à nous de définir les secteurs prioritaires, ceux qui sont porteurs d’emplois ou ceux qui sont à protéger. C’est une autre vision des choses. C’est comme si on avait une boite de Légo® et qu’on était en train de construire une économie plus dynamique. Par rapport aux précédentes lois, la valeur ajoutée est que nous sommes maîtres de notre développement. Mais il faudra faire attention aux choix des secteurs prioritaires que choisira la Martinique pour ne pas nous mettre en mauvaise concurrence.
Josette Borel, 1re vice-présidente de la Région
Le ministre a reçu des élus responsables et des socio-professionnels très engagés. Nous avons évoqué nos handicaps mais aussi nos propositions. Il va nous appartenir de travailler ensemble pour établir un vrai projet qui corresponde aux exigences d’une politique bien comprise. Christian Estrosi a accepté de placer sur un autre pallier les îles du sud, tout comme la côte sous le vent. Lucette Michaux-Chevry, à travers moi, a remercié Victorin Lurel sur ce point. Pour une fois, nous parlons d’une seule voix. On a des atouts et on peut réussir si on sait être pragmatique et rigoureux. Dans dix ans, il faut que nous soyons au top pour pouvoir dire à l’Etat que nous sommes capables. Mais cela ne doit pas nous empêcher d’évaluer les effets de ce dispositif. Avec la défiscalisation, on n’en pas fait assez et nous restons bloqués à 25 ou 30 % de chômage.
Colette Koury, présidente CCI Pointe-à-Pitre
Les socio-professionnels et les élus ont parlé d’une même voix et le ministre est prêt à tout entendre. Aujourd’hui, le mal c’est le manque de fonds propres dans les entreprises. Les exonérations devront être visibles dans nos bilans comptables pour faciliter l’accès aux emprunts bancaires. Nous aurons trois secteurs prioritaires à définir, mais il faudra voir un grand panel de secteurs pour permettre la création de beaucoup d’entreprises et de nombreux emplois.
Jacques Gillot, sénateur, président du conseil général
Le ministre a mis en place un cadre de discussions que nous aurons à mener chez nous. Il nous faut faire un projet qui préserve les acquits et définir les secteurs prioritaires comme le tourisme et les services. Il faut privilégier les activités à fort développement. Les îles du sud seront un secteur hyper privilégié ainsi que la côte au vent et la côte sous le vent. Le projet est intéressant mais difficile car il faut convaincre Bercy tout comme la commission des finances du sénat.
Edouard Vainqueur, UMPG
Le ministre nous a donné l’opportunité de nous exprimer, mais c’est à nous de bâtir un projet à la mesure de notre pays. L’UMPEG est pour une refondation du tissus économique de la Guadeloupe basée sur les petites entreprises. Et elles ont toute leur place dans le projet des zones franches globales.
Lucette Michaux-Chevry, sénatrice
Il y a une volonté de rupture. Christian Estrosi nous a présenté un canevas, à nous de proposer. Le gouvernement n’impose pas son point de vue à l’outre-mer. La balle est dans notre camp.
Jean-Michel Penchard, membre du conseil économique et social national
On a de quoi être satisfaits. Le gouvernement définit un cadre commun aux DOM, à nous de définir les secteurs prioritaires, ceux qui sont porteurs d’emplois ou ceux qui sont à protéger. C’est une autre vision des choses. C’est comme si on avait une boite de Légo® et qu’on était en train de construire une économie plus dynamique. Par rapport aux précédentes lois, la valeur ajoutée est que nous sommes maîtres de notre développement. Mais il faudra faire attention aux choix des secteurs prioritaires que choisira la Martinique pour ne pas nous mettre en mauvaise concurrence.
Josette Borel, 1re vice-présidente de la Région
Le ministre a reçu des élus responsables et des socio-professionnels très engagés. Nous avons évoqué nos handicaps mais aussi nos propositions. Il va nous appartenir de travailler ensemble pour établir un vrai projet qui corresponde aux exigences d’une politique bien comprise. Christian Estrosi a accepté de placer sur un autre pallier les îles du sud, tout comme la côte sous le vent. Lucette Michaux-Chevry, à travers moi, a remercié Victorin Lurel sur ce point. Pour une fois, nous parlons d’une seule voix. On a des atouts et on peut réussir si on sait être pragmatique et rigoureux. Dans dix ans, il faut que nous soyons au top pour pouvoir dire à l’Etat que nous sommes capables. Mais cela ne doit pas nous empêcher d’évaluer les effets de ce dispositif. Avec la défiscalisation, on n’en pas fait assez et nous restons bloqués à 25 ou 30 % de chômage.