Cesaire music awards
Une deuxième édition des Césaire de la musique professionnalisée
Deuxième édition pour les Césaire de la musique qui retrouveront la salle du Casino de Paris, le 22 octobre prochain, et une équipe aguérie.
Pourquoi donner le nom d’un grand poète à une cérémonie de récompense des musiques issues de l’Afrique francophone et des Caraïbes ? Parce que « l’idée de négritude, forgée par Aimé Césaire vise à promouvoir la Caraïbe, l’Afrique et leur culture, dévalorisées par le racisme issu de l'idéologie colonialiste ». Franck Anretar, organisateur de cette soirée a voulu ainsi rendre hommage au penseur de Fort-de-France.
Le show doit durer deux heures, un show musical en direct, agrémenté de sketchs humoristiques et de poèmes. Un plateau d’artistes se produira sur scène en alternance avec la remise des trophées qui sera effectuée par les animateurs de la soirée et des couples de personnalités diverses. Entre chaque remise de prix, le spectacle continuera avec la prestation d’artistes de renommée nationale et internationale, de comédiens, de ballets traditionnels. Des artistes seront appelés à interpréter en duo des titres connus, revus et corrigés pour apporter une version inédite et l’effet de surprise.
Dix trophées, 36 nominés
Dix trophées seront attribués pour récompenser l’artiste féminin de l’année, l’artiste masculin de l’année, le meilleur groupe, la meilleure musique urbaine (nouvelle catégorie), le meilleur groupe de musique traditionnelle, la chanson de l’année, l’artiste révélation de l’année, le meilleur album et l’auteur compositeur de l’année. Une personnalité issue d’autres horizons artistiques sera également récompensée par la remise d’un Césaire d’or pour l’année en référence.
L’an passé, la cérémonie avait souffert d’un manque de préparation qui avait abouti à la création de beaucoup de temps morts et prolongé la soirée de deux bonnes heures. Pour ne pas réitérer la contre-performance, le délégué général Franck Anretar s’est entouré de professionnels du spectacle. Son adjoint n’est autre de Joseph Dunoyer, alias Dunjoe, le tourneur de l’Assemblée de l’humour. Richard Kempler (qui travaille avec Soft) assure la production exécutive et Ronald Rubinel, la coordinatation générale et la direction artistique. Le bassiste Thierry Fanfant assure la direction technique et musicale. Enfin, pour éviter que des représentants de la municipalité de Fort-de-France ne soient laissés dans l’ombre, comme ça s’est passé l’an dernier, deux chefs du protocole seront à l’œuvre.
La soirée doit être captée par RFO pour faire l’objet d’une diffusion, en différé, sur son réseau et sur TV5.
1 -Artiste féminine de l’année
• Annie-Flore Batchiellilys (Gabon)
• Shy’m (Martinique)
• Viktor Lazlo (Martinique)
• Milca (Guyane)
2 -Artiste masculin de l’année
• Fally Ipupa (Congo)
• Ismael Lo (Senegal)
• Olivier Jean-Alphonse (Martinique)
• Patrick Saint-Eloi (Guadeloupe)
3 -Meilleur groupe
• Bamboolaz (Martinique)
• Quartier Latin (Congo)
• T-Vice (Haïti)
• Ziskakan (Réunion)
4 -Artiste/groupe musique urbaine
• Casey(Martinique)
• Daddy Mory (Martinique)
• Joey Sarr (Martinique)
• Soprano (Comores)
5 -Artiste révélation de l’année
• Les Déesses (Afrique Antilles)
• Marvin (Côte d’Ivoire)
• Saïk (Guadeloupe)
• RAS (Réunion)
6 -Musique traditionnelle
• Akiyo (Guadeloupe)
• Valérie Louri (Martinique)
• Gran Moun Sello (Réunion)
• Jacques Schwarz-Bart (Guadeloupe)
7 -Meilleur album
• Abd Al Malik (Congo)
Lord Kossity (Martinique)
• Yannick Noah (Cameroun)
• Laurent Voulzy (Guadeloupe)
8 -Auteur compositeur
• Medhy Custos (Guadeloupe)
• Patrick Saint-Eloi (Guadeloupe)
• Fabrice Servier (Martinique)
• Joël Jacoulet (Martinique)
9 -Chanson de l’année
• Medhy Custos (Guadeloupe)
• Joyce et Ridge (Guyane/Guadeloupe)
• Kamini (Congo)
• Top Digital (Haïti)