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L'intergroupe parlementaire de l'outre-mer se réveille
Alfred Almont pressenti à la tête de l’inter groupe parlementaire de l’outre-mer
Jeudi matin, Simon Loueckhote, président de l’intergroupe parlementaire de l’outre-mer, avait invité les élus présents à Paris, à une réunion préparatoire à leur assemblée générale. Chantal Berthelot et Georges Othily (Guyane), Alfred Almont (Martinique), Denis Detcheverry (Saint-Pierre), Gael Yano et Simon Louckotte (Nouvelle-Calédonie) se sont retrouvés au Sénat (Christiane Taubira s’est faite excuser). Elu à la tête de l’intergroupe depuis cinq ans, Simon Loueckhote doit passer la main. La règle veut que le groupe soit présidé par un membre de la majorité, en alternant l’origine régionale. Cette fois, c’est au tour d’un député originaire de la zone atlantique. 
Seuls Alfred Almont et Gabrielle Louis-Carabin remplissent les conditions. M. Almont étant le 2 vice-président sortant a toute les chances de prendre la présidence, le 21 novembre prochain, date retenue par l’assemblée générale en raison du congrès des maires qui réunira la plupart des 22 députés et 15 sénateurs. L’intergroupe a un local au 280, boulevard Saint-Germain, un employé payé par le groupe UMP, mais son attachée de presse est partie chez Estrosi. La cotisation des parlementaires est de 150 euros par trimestre. Reste que ces dernières années, l’intergroupe n’a pas fait grand chose si ce n’est un très bel agenda et une mobilisation à Matignon, en octobre 2005, alors que la défiscalisation était menacée.