les congès bonifiés et Patrick Karam
Patrick Karam s’explique sur les congés bonifiésAutour du délégué interministériel Patrick Karam, juliette Bisson, Michel Manchaud, Fortuné Jean-Pierre, Emmanuel Gomer,Alex Maizeroi, Maryse coquin, Grégory Passave, Marcel Merin, Bruno Saint-Amand, Eva liatard, André peronet, Alex Edom, Christian Césaire-Gédéon et Paul legal, patron de la CFTC ville de Paris.
C’était, dans les promesses du candidat Sarkozy, un des points clés pour l’outre-mer : faire baisser le prix des billets d’avion. Pour y parvenir, Patrick Karam avait proposé d’introduire de la souplesse dans les congès bonifiés en proposant leur prise en périodes fractionnées en échange d’un chèque congés. Mais tout changement inspire la peur et Patrick Karam, délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer (DIECFOM), a été invité au congrès de la section Ville de Paris de la CFTC pour s’expliquer sur ce point. Premier exercice de défense de la politique gouvernementale pour le DIECFOM, vendredi après-midi, à l’hôtel de ville de la capitale. Mais l’exercice était relativement aisé puisque les ultra-marins de la mairie de Paris étaient déjà largement impliqués avec Karam au temps du Collectifdom. A la ville de Paris, 5 400 Domiens sont concernés par le dispositif congés bonifiés, et à l’Assistance publique des hôpitaux de Paris, ils sont 12 000.
Associer les syndicats en amont
« Vous avez pu être rassurés en m’écoutant, a déclaré le DIECFOM, il n’est pas question de supprimer les congés bonifiés, mais de les renforcer. » Il a aussi insister sur la nécessité de préserver les « intérêts matériels et moraux », c’est-à-dire de garantir à chaque ultra-marin fonctionnaire de métropole ce droit que l’administration semble leur contester selon la manière dont elle interprète la règle. Patrick karam a débuté avec la CFTC cet échange sur cette réforme à venir, car il entend associer les syndicats en amont. Il a déjà vu, mais de manière informelle, FO et il doit rencontrer dans un hôpital parisien la CGT.
Parmi les participants au congrès, Christian Césaire-Gédéon donnait son avis sur l’intervention du délégué : « Ca m‘intéresse bien qu’on ait quelqu’un pour nous défendre, à condition qu’il soit effectivement là pour le faire, car il faudra qu’il lutte. On sera derrière lui pour lui porter l’information. Mais faudra être vigilant, on sait ce que c’est la politique ! »
C’était, dans les promesses du candidat Sarkozy, un des points clés pour l’outre-mer : faire baisser le prix des billets d’avion. Pour y parvenir, Patrick Karam avait proposé d’introduire de la souplesse dans les congès bonifiés en proposant leur prise en périodes fractionnées en échange d’un chèque congés. Mais tout changement inspire la peur et Patrick Karam, délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer (DIECFOM), a été invité au congrès de la section Ville de Paris de la CFTC pour s’expliquer sur ce point. Premier exercice de défense de la politique gouvernementale pour le DIECFOM, vendredi après-midi, à l’hôtel de ville de la capitale. Mais l’exercice était relativement aisé puisque les ultra-marins de la mairie de Paris étaient déjà largement impliqués avec Karam au temps du Collectifdom. A la ville de Paris, 5 400 Domiens sont concernés par le dispositif congés bonifiés, et à l’Assistance publique des hôpitaux de Paris, ils sont 12 000.
Associer les syndicats en amont
« Vous avez pu être rassurés en m’écoutant, a déclaré le DIECFOM, il n’est pas question de supprimer les congés bonifiés, mais de les renforcer. » Il a aussi insister sur la nécessité de préserver les « intérêts matériels et moraux », c’est-à-dire de garantir à chaque ultra-marin fonctionnaire de métropole ce droit que l’administration semble leur contester selon la manière dont elle interprète la règle. Patrick karam a débuté avec la CFTC cet échange sur cette réforme à venir, car il entend associer les syndicats en amont. Il a déjà vu, mais de manière informelle, FO et il doit rencontrer dans un hôpital parisien la CGT.
Parmi les participants au congrès, Christian Césaire-Gédéon donnait son avis sur l’intervention du délégué : « Ca m‘intéresse bien qu’on ait quelqu’un pour nous défendre, à condition qu’il soit effectivement là pour le faire, car il faudra qu’il lutte. On sera derrière lui pour lui porter l’information. Mais faudra être vigilant, on sait ce que c’est la politique ! »
Les 100 jours de la délégation
Nommé par le président de la République le 9 juillet au poste de DIECFOM, Patrick Karam a intégré dans la semaine du 15 juillet ses bureaux au ministère de l’Outre-mer. Il a recruté une attachée de presse à mi-temps, Béatris Dhib, une chef de cabinet, Samia Badat, ex chef de cabinet de la présidente du conseil général de la Réunion, deux secrétaires, dont une recrue martiniquaise. Pour compléter son équipe, un sous-préfet, connaissant bien l’outre-mer et la politique de la ville, Bernard Fiolet, doit lui être adjoint comme directeur de cabinet. Son budget de fonctionnement est de 130 000 euros. « C’est ce que j’ai demandé, pour le reste nous utiliserons les lignes de crédit existant à la politique de la ville ou à la COPEC (comité pour l’égalité des chances). » Ses missions, cernées dans le décret de nomination, évoquent la culture, la visibilité, les ultramarins de métropole et le lien avec les ultra-marins de l’outre-mer. Pas de lettre de cadrage (pour l’instant ?). Pour l’heure, la délégation n’a pas l’air d’avoir énormément de relations de travail avec le secrétariat d’Etat, mais, se réjouit le délégué, « beaucoup de choses avancent vite avec Michèle Alliot-Marie. » Pour assurer une assise populaire à ses teavaux, Patrick karam a créé deux comité consultatifs, celui des associations d’ultra-marins et celui des élus de métropole originaires d’outre-mer.
Nommé par le président de la République le 9 juillet au poste de DIECFOM, Patrick Karam a intégré dans la semaine du 15 juillet ses bureaux au ministère de l’Outre-mer. Il a recruté une attachée de presse à mi-temps, Béatris Dhib, une chef de cabinet, Samia Badat, ex chef de cabinet de la présidente du conseil général de la Réunion, deux secrétaires, dont une recrue martiniquaise. Pour compléter son équipe, un sous-préfet, connaissant bien l’outre-mer et la politique de la ville, Bernard Fiolet, doit lui être adjoint comme directeur de cabinet. Son budget de fonctionnement est de 130 000 euros. « C’est ce que j’ai demandé, pour le reste nous utiliserons les lignes de crédit existant à la politique de la ville ou à la COPEC (comité pour l’égalité des chances). » Ses missions, cernées dans le décret de nomination, évoquent la culture, la visibilité, les ultramarins de métropole et le lien avec les ultra-marins de l’outre-mer. Pas de lettre de cadrage (pour l’instant ?). Pour l’heure, la délégation n’a pas l’air d’avoir énormément de relations de travail avec le secrétariat d’Etat, mais, se réjouit le délégué, « beaucoup de choses avancent vite avec Michèle Alliot-Marie. » Pour assurer une assise populaire à ses teavaux, Patrick karam a créé deux comité consultatifs, celui des associations d’ultra-marins et celui des élus de métropole originaires d’outre-mer.