La colère de Lurel
Commission d’enquête sur la pollution des sols antillais
le Parti socialiste dénonce une décision « grenellement » incompatible
"En refusant d’accepter la demande des 204 députés du groupe socialiste de créer une commission d’enquête parlementaire sur la pollution aux pesticides des sols antillais, le gouvernement et la majorité parlementaire refusent la transparence sur une question sanitaire et environnementale essentielle, alors même que se conclut le Grenelle de l’environnement (...) Ainsi, la ministre de la Santé se veut rassurante dans les différents média, le 17 septembre, mais conseille aux Antillais de ne manger des fruits et légumes produits localement que deux fois par semaine ! Le même jour, le ministre de l’Agriculture juge la crise « très grave ». Si le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer déclarait le 18 septembre qu’il souhaitait toute la transparence sur ce sujet et était donc favorable à la création d’une commission d’enquête parlementaire, sa collègue ministre de la Justice, en revanche, fait manifestement traîner toutes les actions judiciaires entamées en la matière : la recevabilité des quatre plaintes déposées est systématiquement contestée par le parquet, celui-ci n’hésitant pas aller jusqu’à la Cour de cassation pour s’opposer à l’une de ces actions ! Enfin, la ministre de l’Economie et des finances annonce, la semaine dernière, la nomination à son cabinet d’un journaliste d’un quotidien parisien ayant médiatisé à outrance, début septembre, le rapport Belpomme, rapport qualifié de particulièrement léger par le gouvernement lui-même ! A l’heure du Grenelle de l’environnement, enfouir la vérité à laquelle ont droit les Antillais sur ce sujet est inadmissible et « grenellement » incompatible."
le Parti socialiste dénonce une décision « grenellement » incompatible
"En refusant d’accepter la demande des 204 députés du groupe socialiste de créer une commission d’enquête parlementaire sur la pollution aux pesticides des sols antillais, le gouvernement et la majorité parlementaire refusent la transparence sur une question sanitaire et environnementale essentielle, alors même que se conclut le Grenelle de l’environnement (...) Ainsi, la ministre de la Santé se veut rassurante dans les différents média, le 17 septembre, mais conseille aux Antillais de ne manger des fruits et légumes produits localement que deux fois par semaine ! Le même jour, le ministre de l’Agriculture juge la crise « très grave ». Si le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer déclarait le 18 septembre qu’il souhaitait toute la transparence sur ce sujet et était donc favorable à la création d’une commission d’enquête parlementaire, sa collègue ministre de la Justice, en revanche, fait manifestement traîner toutes les actions judiciaires entamées en la matière : la recevabilité des quatre plaintes déposées est systématiquement contestée par le parquet, celui-ci n’hésitant pas aller jusqu’à la Cour de cassation pour s’opposer à l’une de ces actions ! Enfin, la ministre de l’Economie et des finances annonce, la semaine dernière, la nomination à son cabinet d’un journaliste d’un quotidien parisien ayant médiatisé à outrance, début septembre, le rapport Belpomme, rapport qualifié de particulièrement léger par le gouvernement lui-même ! A l’heure du Grenelle de l’environnement, enfouir la vérité à laquelle ont droit les Antillais sur ce sujet est inadmissible et « grenellement » incompatible."