Des ronds (assez ou pas ?) après Dean
L’arrêté interministériel de catastrophe naturelle publié au JO
L’état de catastrophe naturelle est donc reconnu pour les 34 communes de la Martinique, ainsi que pour 20 des 22 communes de la Guadeloupe qui en ont fait la demande. Le secrétariat d’Etat à l’Outre-mer rappelle que pour les deux autres communes de Guadeloupe, la décision sera prise ultérieurement, les demandes nécessitant un délai plus long délai d'instruction.
Après le passage de Dean, le président avait reçu les élus Antillais à l’Elysée et le gouvernement promis des mesures financières exemplaires. Dans les jours qui ont suivi la catastrophe, 625.000 euros ont été versés aux sinistrés (2400 dossiers) dans le cadre des aides d’extrême urgence. Une aide de 61 millions d'euros, au titre du fonds de secours du secrétariat d’Etat à l’Outre-mer, a été accordée pour les dommages aux biens non assurés (9 400 dossiers), dont 51.5 millions d'euros pour les sinistrés de la Martinique et 9,5 millions d'euros pour les sinistrés de la Guadeloupe. Ces sommes incluent les 1.3 millions d’euros qui ont déjà été versés sous forme d’avance aux agriculteurs. En Guadeloupe, 3,8 millions d'euros (dont 246 000€ déjà versés) contribueront à aider les exploitants agricoles, 5,2 millions d'euros seront consacrés à la réparation des dégâts aux infrastructures des collectivités territoriales, 500 000€ seront versés aux pêcheurs et aux entreprises familiales.
Le ministère de l’agriculture et de la pêche a également accordé une aide exceptionnelle de 4,5 M€ pour les exploitants agricoles (1 000 dossiers). Le FISAC s’est également mobilisé puisqu’une aide exceptionnelle de 5 M€ a été débloquée pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration (340 dossiers). Dans le cadre du programme général POSEI, la Commission européenne, a autorisé le paiement, dès le 16 octobre, d’une avance de 50 % sur les paiements directs pour l’année civile 2007 en faveur du secteur de l’élevage dans les départements français d’Outre-mer, ainsi que d’une avance de 50 % sur l’aide, pour l’année civile 2007, en faveur du secteur de la banane. L’Agence Française de Développement a mis en place un « fonds DEAN » de 2 M€ pour les entreprises sinistrées et de prêts bonifiés aux collectivités locales. Enfin, un dossier de demande de mobilisation du fonds de solidarité de l'Union européenne a été transmis au président de la Commission européenne le 26 octobre dernier, pour une décision devant intervenir au printemps 2008.
L’état de catastrophe naturelle est donc reconnu pour les 34 communes de la Martinique, ainsi que pour 20 des 22 communes de la Guadeloupe qui en ont fait la demande. Le secrétariat d’Etat à l’Outre-mer rappelle que pour les deux autres communes de Guadeloupe, la décision sera prise ultérieurement, les demandes nécessitant un délai plus long délai d'instruction.
Après le passage de Dean, le président avait reçu les élus Antillais à l’Elysée et le gouvernement promis des mesures financières exemplaires. Dans les jours qui ont suivi la catastrophe, 625.000 euros ont été versés aux sinistrés (2400 dossiers) dans le cadre des aides d’extrême urgence. Une aide de 61 millions d'euros, au titre du fonds de secours du secrétariat d’Etat à l’Outre-mer, a été accordée pour les dommages aux biens non assurés (9 400 dossiers), dont 51.5 millions d'euros pour les sinistrés de la Martinique et 9,5 millions d'euros pour les sinistrés de la Guadeloupe. Ces sommes incluent les 1.3 millions d’euros qui ont déjà été versés sous forme d’avance aux agriculteurs. En Guadeloupe, 3,8 millions d'euros (dont 246 000€ déjà versés) contribueront à aider les exploitants agricoles, 5,2 millions d'euros seront consacrés à la réparation des dégâts aux infrastructures des collectivités territoriales, 500 000€ seront versés aux pêcheurs et aux entreprises familiales.
Le ministère de l’agriculture et de la pêche a également accordé une aide exceptionnelle de 4,5 M€ pour les exploitants agricoles (1 000 dossiers). Le FISAC s’est également mobilisé puisqu’une aide exceptionnelle de 5 M€ a été débloquée pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration (340 dossiers). Dans le cadre du programme général POSEI, la Commission européenne, a autorisé le paiement, dès le 16 octobre, d’une avance de 50 % sur les paiements directs pour l’année civile 2007 en faveur du secteur de l’élevage dans les départements français d’Outre-mer, ainsi que d’une avance de 50 % sur l’aide, pour l’année civile 2007, en faveur du secteur de la banane. L’Agence Française de Développement a mis en place un « fonds DEAN » de 2 M€ pour les entreprises sinistrées et de prêts bonifiés aux collectivités locales. Enfin, un dossier de demande de mobilisation du fonds de solidarité de l'Union européenne a été transmis au président de la Commission européenne le 26 octobre dernier, pour une décision devant intervenir au printemps 2008.