Stèle aux victimes du crash de Maracaïbo
Une stèle pour les victimes du crash de Maracaïbo au Père-Lachaise
Une stèle aux 156 victimes du crash du 16 août 2005 a été inauguré au Père-Lachaise, samedi.
Samedi matin, l’Association des victimes du crash aérien de Maracaïbo (AVCA) a inauguré une stèle dédiée à la mémoire des 156 personnes décédées le 16 août 2005 à Maracaïbo. La mairie de Paris a libéré au cimetière du Père-Lachaise un espace dans le jardin du souvenir, juste à côté de la stèle dédiée aux victimes de l’accident d’avion de Charm El Cheikh. Georges Vankapaten a fait le déplacement depuis la Martinique, avec la responsable « mémoire », de l’AVCA. Dans la foule, nombreuse, au milieu des familles des victimes, des personnalités sont là : le délégué interministériel Patrick Karam, la tête de liste UMP du XXe, Jean-Claude Beaujour,la conseillère régionale Jeanine Maurice-Bellay, Charles Dagnet et Daniel Dalin du Collectifdom, Le représentant du maire d’arrondissement, M. Rosenfeld, et le nouveau délégué général à l’outre-mer de la mairie de Paris, Jean-Michel Cadenet. La FIVA et la FENVA, associations nationales de victimes d’accidents aériens, ont envoyé des représentants. Devant la stèle encore couverte, les gens se succèdent au micro. François Baroin qui avait vécu intensément le drame au côté des Martiniquais, a tenu à partager ce moment avec les familles des victimes. Il est venu « en ami », précise le député de l’Aube avant d’ajouter sobrement : « Le tombeau des morts, c’est le cœur des vivants. »
« Vous n’êtes pas seuls »
Patrick Karam salue le travail de l’AVCA, « pour la dignité et la mémoire, mais pour faire en sorte que cette catastrophe ne puisse plus se reproduire ». Pour Georges Vankapaten, « cette tragédie est due à l’avidité et à la négligence, le mémorial est là pour le rappeler ». Il insiste sur la recherche de la vérité et l’amélioration de la sécurité aérienne qui reste un des fondements de l’AVCA. Daniel Hiersault, « le membre de l’AVCA le plus actif en métropole », selon Georges Vankatapen, évoque un mémorial comme le témoignage d’une action solidaire de l’ensemble de la communauté franco-antillaise. « Le déplacement de l’équipe de France de football a fait de cet accident un drame national, l’hommage des présidents Chavez Chirac en a fait un événement international… Le message est le suivant : vous n’êtes pas seuls ! »
La stèle comporte les noms des victimes, mais elle mentionne aussi d’autres accidents d’avion. La liste débute avec le crash de 1962 en Guadeloupe pour s’achever avec l’accident de Mooréa, en août 2007. Le mont Saint-Odile, Saint-Barth, Charm El Cheikh… La liste est longue, comme celle des noms. Deux ans, trois mois et deux jours plus tard, on frissonne encore.
Une stèle aux 156 victimes du crash du 16 août 2005 a été inauguré au Père-Lachaise, samedi.
Samedi matin, l’Association des victimes du crash aérien de Maracaïbo (AVCA) a inauguré une stèle dédiée à la mémoire des 156 personnes décédées le 16 août 2005 à Maracaïbo. La mairie de Paris a libéré au cimetière du Père-Lachaise un espace dans le jardin du souvenir, juste à côté de la stèle dédiée aux victimes de l’accident d’avion de Charm El Cheikh. Georges Vankapaten a fait le déplacement depuis la Martinique, avec la responsable « mémoire », de l’AVCA. Dans la foule, nombreuse, au milieu des familles des victimes, des personnalités sont là : le délégué interministériel Patrick Karam, la tête de liste UMP du XXe, Jean-Claude Beaujour,la conseillère régionale Jeanine Maurice-Bellay, Charles Dagnet et Daniel Dalin du Collectifdom, Le représentant du maire d’arrondissement, M. Rosenfeld, et le nouveau délégué général à l’outre-mer de la mairie de Paris, Jean-Michel Cadenet. La FIVA et la FENVA, associations nationales de victimes d’accidents aériens, ont envoyé des représentants. Devant la stèle encore couverte, les gens se succèdent au micro. François Baroin qui avait vécu intensément le drame au côté des Martiniquais, a tenu à partager ce moment avec les familles des victimes. Il est venu « en ami », précise le député de l’Aube avant d’ajouter sobrement : « Le tombeau des morts, c’est le cœur des vivants. »
« Vous n’êtes pas seuls »
Patrick Karam salue le travail de l’AVCA, « pour la dignité et la mémoire, mais pour faire en sorte que cette catastrophe ne puisse plus se reproduire ». Pour Georges Vankapaten, « cette tragédie est due à l’avidité et à la négligence, le mémorial est là pour le rappeler ». Il insiste sur la recherche de la vérité et l’amélioration de la sécurité aérienne qui reste un des fondements de l’AVCA. Daniel Hiersault, « le membre de l’AVCA le plus actif en métropole », selon Georges Vankatapen, évoque un mémorial comme le témoignage d’une action solidaire de l’ensemble de la communauté franco-antillaise. « Le déplacement de l’équipe de France de football a fait de cet accident un drame national, l’hommage des présidents Chavez Chirac en a fait un événement international… Le message est le suivant : vous n’êtes pas seuls ! »
La stèle comporte les noms des victimes, mais elle mentionne aussi d’autres accidents d’avion. La liste débute avec le crash de 1962 en Guadeloupe pour s’achever avec l’accident de Mooréa, en août 2007. Le mont Saint-Odile, Saint-Barth, Charm El Cheikh… La liste est longue, comme celle des noms. Deux ans, trois mois et deux jours plus tard, on frissonne encore.