Chanté Nwel sous les ors de la République
Les chanté Nwel s’inaugurent au ministère de la CultureMalgré l’absence de Christine Albanel, en déplacement en Algérie avec le chef de l’Etat, les salons du ministère de la Culture ont résonné sous les chants de Jérôme Castries (Moun Karaïb) et du héraut de Ravine plate, Saimbert Roudard. Mais que faisaient tous ces Antillais au Palais Royal ? « Au ministère de la Culture, nous sortons de notre ghetto, assurait Patrick Karam, délégué interministériel à l’égalité des chances de Français d’outre-mer. Ce n’est pas une manifestation ethnique, mais une manifestation nationale car la culture ultramarine a largement contribué à façonner la culture nationale. » C’est donc encore un coup de Karam ! Il a eu l’idée de rassembler l’ensemble des associations de métropole organisatrices de chanté Nwel pour mettre en place durant tout le mois de décembre, à Paris, en banlieue et en province, des soirées où tout le monde est invité à venir chanter Michaud veillait, l’Etoile du berger ou encore Allez mon voisin…
Quarante manifestations sont prévues entre le 4 et le 24 décembre. « Cette première opération ne sera pas la seule, affirme Patrick Karam. Il y en aura d’autres. Ma mission, entre autres, est de permettre la visibilité de nos cultures. » Selon le délégué, il y a une véritable politique culturelle à mener. Il s’est engagé, hier, sous les lambris de la rue de Valois, à la mener en trois ans. A ses côtés, Jean-François Hébert, directeur de cabinet de la ministre, l’a assuré de son soutien et de son estime pour la culture ultramarine, partie constituante de la culture française. Après les discours, le groupe Moun Karaïb, a lancé le premier chanté Nwel parisien, vite rejoint par Saimbert Troudard, de Ravine plate, le groupe qui a su relancer cette tradition. Rarement l’on a vu une telle ambiance au ministère de la Culture.
Quarante manifestations sont prévues entre le 4 et le 24 décembre. « Cette première opération ne sera pas la seule, affirme Patrick Karam. Il y en aura d’autres. Ma mission, entre autres, est de permettre la visibilité de nos cultures. » Selon le délégué, il y a une véritable politique culturelle à mener. Il s’est engagé, hier, sous les lambris de la rue de Valois, à la mener en trois ans. A ses côtés, Jean-François Hébert, directeur de cabinet de la ministre, l’a assuré de son soutien et de son estime pour la culture ultramarine, partie constituante de la culture française. Après les discours, le groupe Moun Karaïb, a lancé le premier chanté Nwel parisien, vite rejoint par Saimbert Troudard, de Ravine plate, le groupe qui a su relancer cette tradition. Rarement l’on a vu une telle ambiance au ministère de la Culture.
Les bons coups de Patrick Karam
En dépit de l’indifférence qu’il semble susciter du côté du secrétariat à l’Outre-mer, en dépit d’un poste que certains qualifient de « pot de pus », l’ancien président du Collectifdom occupe le terrain. La semaine dernière, il réussissait à calmer les adhérents de la CGT sur le dossier des congés bonifiés alors que la direction de la CGT avait appelé à une grève. Non suivie. Le Parisien lui fait une place dans ses colonnes. Lundi, au Sénat, Michèle Alliot-Marie prenait encore soin de le citer, comme elle l’avait fait lors de l’examen du budget à l’Assemblée. Le même jour, France-Soir lui consacrait une page dans laquelle il s’explique sur le groupe de lobbying qu’il entend constituer avec nos élus d’outre-mer, sur l’Institut d’études politiques qu’il voudrait voir naître aux Antilles. « Il devrait avancer masqué, suggère un familier de la rue Oudinot, il en agace plus d’un du côté de l’hôtel du ministre… » Mais fort du soutien qu’il peut trouver auprès de l’Elysée et de MAM, Patrick Karam insiste. Il a un programme à appliquer et il affirme que personne ne l’empêchera de le mener à son terme.
En dépit de l’indifférence qu’il semble susciter du côté du secrétariat à l’Outre-mer, en dépit d’un poste que certains qualifient de « pot de pus », l’ancien président du Collectifdom occupe le terrain. La semaine dernière, il réussissait à calmer les adhérents de la CGT sur le dossier des congés bonifiés alors que la direction de la CGT avait appelé à une grève. Non suivie. Le Parisien lui fait une place dans ses colonnes. Lundi, au Sénat, Michèle Alliot-Marie prenait encore soin de le citer, comme elle l’avait fait lors de l’examen du budget à l’Assemblée. Le même jour, France-Soir lui consacrait une page dans laquelle il s’explique sur le groupe de lobbying qu’il entend constituer avec nos élus d’outre-mer, sur l’Institut d’études politiques qu’il voudrait voir naître aux Antilles. « Il devrait avancer masqué, suggère un familier de la rue Oudinot, il en agace plus d’un du côté de l’hôtel du ministre… » Mais fort du soutien qu’il peut trouver auprès de l’Elysée et de MAM, Patrick Karam insiste. Il a un programme à appliquer et il affirme que personne ne l’empêchera de le mener à son terme.