Séisme aux Antilles
Inquiétudes telluriques au LGT de Baimbridge en Guadeloupe
Le lycée général et technique de Baimbridge, aux Abymes (Guadeloupe) a réouvert hier matin après grand-messe du proviseur et remise de diplômes aux élèves ayant eu un comportement exemplaire suite à l'évacuation post séisme. Mais à la question posée « pourquoi le rapport d'expertise, commandité par la Region, n'est-il pas rendu publique afin de rassurer tout le monde ? », le proviseur a répondu que le préfet avait autorisé la réouverture même si la Région n’avait pas jugé utile de communiquer ce rapport au proviseur...
Donc... Les profs ont eu peur ! Et pourquoi ? Le lycée a 40 ans et est construit suivant les normes de cette époque. Il accueille plus de 2000 élèves sur quatre, voire cinq niveaux en comptant les sous-sols.
Selon certains enseignants, seuls deux exercices ont été effectués depuis la secousse de novembre 2004, et les consignes données par le rectorat semblent en contradiction avec celles de la préfecture (faut-il évacuer pendant ou après les secousses le rez-de-chaussée ?). Ils regrettent encore qu’aucune porte panique n’équipe les salles de classe, ce qui implique un seul des 4 battants présents pour faire sortir sans bousculade jusqu'à 35 élèves et un enseignant. Les enseignants s’inquiétaient en outre que les deux derniers contrôles d'experts ayant permis la reprise n'aient été que des contrôles visuels, aucun moyen de mesure n'ayant été constaté.
Les enseignants se préparaient à lancer une pétition demandant la communication du rapport au proviseur (Ils avaient renoncé à l’idée d’une grève, se disant que cela risquait d’effrayer des élèves déjà choqués), quand à la mi-journée, M. Abélie, responsable des bâtiments et lycées pour la Région accepte de fournir le rapport. Lors d’une entretien dans le bureau du proviseur, M. Abélie a expliqué que la vérification visuelle des leux était normale et que l’on ne faisait usage d’instruments de mesure (ultrason) que quand il y a des dégâts externes. Les bâtiments du LGT ne seraient donc pas dangereux et si les professeurs semblent avoir renoncé à la pétition, ils n’en demandent pas moins la publication du rapport, au moins en interne.
Le lycée général et technique de Baimbridge, aux Abymes (Guadeloupe) a réouvert hier matin après grand-messe du proviseur et remise de diplômes aux élèves ayant eu un comportement exemplaire suite à l'évacuation post séisme. Mais à la question posée « pourquoi le rapport d'expertise, commandité par la Region, n'est-il pas rendu publique afin de rassurer tout le monde ? », le proviseur a répondu que le préfet avait autorisé la réouverture même si la Région n’avait pas jugé utile de communiquer ce rapport au proviseur...
Donc... Les profs ont eu peur ! Et pourquoi ? Le lycée a 40 ans et est construit suivant les normes de cette époque. Il accueille plus de 2000 élèves sur quatre, voire cinq niveaux en comptant les sous-sols.
Selon certains enseignants, seuls deux exercices ont été effectués depuis la secousse de novembre 2004, et les consignes données par le rectorat semblent en contradiction avec celles de la préfecture (faut-il évacuer pendant ou après les secousses le rez-de-chaussée ?). Ils regrettent encore qu’aucune porte panique n’équipe les salles de classe, ce qui implique un seul des 4 battants présents pour faire sortir sans bousculade jusqu'à 35 élèves et un enseignant. Les enseignants s’inquiétaient en outre que les deux derniers contrôles d'experts ayant permis la reprise n'aient été que des contrôles visuels, aucun moyen de mesure n'ayant été constaté.
Les enseignants se préparaient à lancer une pétition demandant la communication du rapport au proviseur (Ils avaient renoncé à l’idée d’une grève, se disant que cela risquait d’effrayer des élèves déjà choqués), quand à la mi-journée, M. Abélie, responsable des bâtiments et lycées pour la Région accepte de fournir le rapport. Lors d’une entretien dans le bureau du proviseur, M. Abélie a expliqué que la vérification visuelle des leux était normale et que l’on ne faisait usage d’instruments de mesure (ultrason) que quand il y a des dégâts externes. Les bâtiments du LGT ne seraient donc pas dangereux et si les professeurs semblent avoir renoncé à la pétition, ils n’en demandent pas moins la publication du rapport, au moins en interne.