Le Monde et l'Outre-mer...
Le Monde évoque une rupture avec la chiraquie…
Dans le Monde du 4 décembre, notre confrère, dédié à l’outre-mer, Xavier Ternisien, publie un article où il est question de la rupture qu’opère notre secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Christian Estrosi, avec « le système chiraquien ». Or, qu’en est-il réellement entre le ministère de l’Outre-mer et les réseaux chiraquiens ? Certes, le ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales, Michèle Alliot-Marie, reste l’éternelle menacée des rumeurs de bouleversements gouvernementaux. Elle ne s’est jamais cachée du peu d’estime qu’elle portait à l’actuel président de la République. En août 2006, elle expliquait aux journalistes qui l’accompagnaient en Guyane que Nicolas Sarkozy, à l’inverse de Jacques Chirac, n’aimait pas fréquenter la foule de ses meetings. Il n’en reste pas mois que le 21 août dernier, le président laissait dire à sa cohorte de journalistes embarqués (pour ne pas dire embeded) qu’elle n’avait pas cherché à l’avertir quand il avait été cité dans les listings de l’affaire Clearstream. Donc, son sort serait joué… Mais si la rupture avec le chiraquisme est bien officiellement dans l’air du temps, ce n’est pas la même chose côté outre-mer. Notre confrère du Monde parle d’une brouille avec Gaston Flosse. Il lui est surtout reproché d’avoir soutenu son rival indépendantiste Oscar Témaru. Quant à l’éviction des chiraquiens… On peut en rire. Mais quand notre confrère du prestigieux quotidien du soir évoque le limogeage de Michel Mathieu, il oublie de mentionner les conditions exactes de cette situation. La sono des indépendantistes gênait la chef de cabinet du secrétaire d’Etat qui a poussé son patron à agir. C’est ainsi que Michel Mathieu, refusant d’obtempérer à un caprice a préféré démissionner plutôt que d’allumer le feu avec l’USTKE. Quant à une rupture présidentielle avec Lucette Michaux-Chevry… Même si on sait qu’en mars 2006, en Guadeloupe, le futur président a dû calmer la fureur existant entre la sénatrice de Basse-Terre et son ex-protégée (qui lui a donné un boulevard à son nom de son vivant !), Gabrielle Louis-Carabin, il n’en reste pas moins que l’adjointe du conseiller à l’outre-mer de l’Elysée n’est autre que la fille de Lucette Michaux-Chevry. Ne sont-ce pas là la survivance de vieux réseaux chiraquiens ? Mais ce n’est pas tout, l’attachée de presse du secrétaire d’Etat n’est autre que l’ancienne attachée parlementaire de l’intergroupe parlementaire, un réseau Ô combien chiraquien… La conseillère en charge des discours de Christian Estrosi, Corinne de Bernardi, n’est autre que l’ancienne conseillère de Gaston Flosse… La communication du secrétaire d’Etat à l’Outre-mer est efficace puisque le Monde s’y laisse prendre… Mais de l’aveu de familiers de la rue Oudinot, « Tout ça est piloté par Estrosi qui sait qu’il a un peu beaucoup agacé Sarkozy avec l’affaire Michel Mathieu, mais tout est pipeau ! » Et pour en finir avec ce départ subit du haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie, la question de son remplacement a fini par ce constat énoncé dans le propre entourage d’Estrosi : « Dans le Pacifique, on a besoin des réseaux chiraquiens… »
Dans le Monde du 4 décembre, notre confrère, dédié à l’outre-mer, Xavier Ternisien, publie un article où il est question de la rupture qu’opère notre secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Christian Estrosi, avec « le système chiraquien ». Or, qu’en est-il réellement entre le ministère de l’Outre-mer et les réseaux chiraquiens ? Certes, le ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales, Michèle Alliot-Marie, reste l’éternelle menacée des rumeurs de bouleversements gouvernementaux. Elle ne s’est jamais cachée du peu d’estime qu’elle portait à l’actuel président de la République. En août 2006, elle expliquait aux journalistes qui l’accompagnaient en Guyane que Nicolas Sarkozy, à l’inverse de Jacques Chirac, n’aimait pas fréquenter la foule de ses meetings. Il n’en reste pas mois que le 21 août dernier, le président laissait dire à sa cohorte de journalistes embarqués (pour ne pas dire embeded) qu’elle n’avait pas cherché à l’avertir quand il avait été cité dans les listings de l’affaire Clearstream. Donc, son sort serait joué… Mais si la rupture avec le chiraquisme est bien officiellement dans l’air du temps, ce n’est pas la même chose côté outre-mer. Notre confrère du Monde parle d’une brouille avec Gaston Flosse. Il lui est surtout reproché d’avoir soutenu son rival indépendantiste Oscar Témaru. Quant à l’éviction des chiraquiens… On peut en rire. Mais quand notre confrère du prestigieux quotidien du soir évoque le limogeage de Michel Mathieu, il oublie de mentionner les conditions exactes de cette situation. La sono des indépendantistes gênait la chef de cabinet du secrétaire d’Etat qui a poussé son patron à agir. C’est ainsi que Michel Mathieu, refusant d’obtempérer à un caprice a préféré démissionner plutôt que d’allumer le feu avec l’USTKE. Quant à une rupture présidentielle avec Lucette Michaux-Chevry… Même si on sait qu’en mars 2006, en Guadeloupe, le futur président a dû calmer la fureur existant entre la sénatrice de Basse-Terre et son ex-protégée (qui lui a donné un boulevard à son nom de son vivant !), Gabrielle Louis-Carabin, il n’en reste pas moins que l’adjointe du conseiller à l’outre-mer de l’Elysée n’est autre que la fille de Lucette Michaux-Chevry. Ne sont-ce pas là la survivance de vieux réseaux chiraquiens ? Mais ce n’est pas tout, l’attachée de presse du secrétaire d’Etat n’est autre que l’ancienne attachée parlementaire de l’intergroupe parlementaire, un réseau Ô combien chiraquien… La conseillère en charge des discours de Christian Estrosi, Corinne de Bernardi, n’est autre que l’ancienne conseillère de Gaston Flosse… La communication du secrétaire d’Etat à l’Outre-mer est efficace puisque le Monde s’y laisse prendre… Mais de l’aveu de familiers de la rue Oudinot, « Tout ça est piloté par Estrosi qui sait qu’il a un peu beaucoup agacé Sarkozy avec l’affaire Michel Mathieu, mais tout est pipeau ! » Et pour en finir avec ce départ subit du haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie, la question de son remplacement a fini par ce constat énoncé dans le propre entourage d’Estrosi : « Dans le Pacifique, on a besoin des réseaux chiraquiens… »