Affaire Karam, ça jase...
Affaire Patrick Karam, ça casse ou ça passe entre les fêtes…
Depuis que la nouvelle de la démission potentielle de Patrick Karam circule, tout le landernau de l'Outre-mer s'agite à Paris.
Après le piégeage de Victorin Lurel par Gérald Dahan où le président de la Région Guadeloupe a évoqué la lettre de démission du délégué interministériel, l'Elysée comme Patrick Karam refusent de confirmer ou d'infirmer cette rumeur de démission. L'Elysée promet depuis vendredi dernier une communication offcielle rapide... Sera-ce ce mercredi au conseil des ministres ? Non, l'Elysée ne confirme pas et Karam se tait. Il reste délégué tant que le président de la République n'a pas offciellement accepté sa démission. Le proche entourage du secrétaire d’Etat à l’Outre-mer aimerait bien que Karam confirme.... Celui-ci est persuadé que l'on tait au président le dessous des cartes... Le Monde a abordé le sujet dans son édition du 17 décembre : " Le député PS Victorin Lurel piégé par un faux Sarkozy. " Il y est d'abord question de " la mission d'ouverture rattachée à Bernard Kouchner "... Puis l'article rentre dans le vif du sujet : " Les propos de M. Lurel sont surtout gênants pour Patrick Karam ". Le Monde évoque " la rumeur d'une démission à la suite d'un recadrage par Claude Guéant " et les " relations exécrables " entre Karam et Estrosi, le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer.
Embrouilles chez les marmouilles
Flairant le piège, Patrick Karam s'adresse à l'AFP tout en se refusant à confirmer ou démentir des informations selon lesquelles il aurait remis sa démission. L'AFP source les " rumeurs de démission (...) dans les milieux proches du secrétariat d'Etat à l'Outre-mer ". Le délégué interministériel déclare que " s'il devait démissionner, c'est qu'il aurait acquis la certitude que les engagements du président de la République envers les ultramarins ne seraient pas tenus par les autorités ministérielles concernées ". Il ajouté que " il refuserait d'être l'alibi d'une inaction avouée et n'accepterait pas d'assumer une politique contraire aux intérêts de l’outre-mer ".
Si comme l’Elysée le dit, la démission n’est pas entérinée au conseil des ministres, deux scenarii sont envisageables. Ou bien sa démission est acceptée, dans ce silence, et à la rentrée on nommera un nouveau délégué comme si de rien n’était, ou bien la démission n'est pas acceptée et Karam reviendrait en force, attendant tranquillement le départ d'Estrosi à la mairie de Nice...
Depuis que la nouvelle de la démission potentielle de Patrick Karam circule, tout le landernau de l'Outre-mer s'agite à Paris.
Après le piégeage de Victorin Lurel par Gérald Dahan où le président de la Région Guadeloupe a évoqué la lettre de démission du délégué interministériel, l'Elysée comme Patrick Karam refusent de confirmer ou d'infirmer cette rumeur de démission. L'Elysée promet depuis vendredi dernier une communication offcielle rapide... Sera-ce ce mercredi au conseil des ministres ? Non, l'Elysée ne confirme pas et Karam se tait. Il reste délégué tant que le président de la République n'a pas offciellement accepté sa démission. Le proche entourage du secrétaire d’Etat à l’Outre-mer aimerait bien que Karam confirme.... Celui-ci est persuadé que l'on tait au président le dessous des cartes... Le Monde a abordé le sujet dans son édition du 17 décembre : " Le député PS Victorin Lurel piégé par un faux Sarkozy. " Il y est d'abord question de " la mission d'ouverture rattachée à Bernard Kouchner "... Puis l'article rentre dans le vif du sujet : " Les propos de M. Lurel sont surtout gênants pour Patrick Karam ". Le Monde évoque " la rumeur d'une démission à la suite d'un recadrage par Claude Guéant " et les " relations exécrables " entre Karam et Estrosi, le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer.
Embrouilles chez les marmouilles
Flairant le piège, Patrick Karam s'adresse à l'AFP tout en se refusant à confirmer ou démentir des informations selon lesquelles il aurait remis sa démission. L'AFP source les " rumeurs de démission (...) dans les milieux proches du secrétariat d'Etat à l'Outre-mer ". Le délégué interministériel déclare que " s'il devait démissionner, c'est qu'il aurait acquis la certitude que les engagements du président de la République envers les ultramarins ne seraient pas tenus par les autorités ministérielles concernées ". Il ajouté que " il refuserait d'être l'alibi d'une inaction avouée et n'accepterait pas d'assumer une politique contraire aux intérêts de l’outre-mer ".
Si comme l’Elysée le dit, la démission n’est pas entérinée au conseil des ministres, deux scenarii sont envisageables. Ou bien sa démission est acceptée, dans ce silence, et à la rentrée on nommera un nouveau délégué comme si de rien n’était, ou bien la démission n'est pas acceptée et Karam reviendrait en force, attendant tranquillement le départ d'Estrosi à la mairie de Nice...
Gens qui pleurent et gens qui rient
Le Collectifdom a envoyé le premier un communiqué de soutien, suivi par le Comité marche 98 de Serge Romana, qui s'inquiète du " limogeage de Patrick Karam " et met en garde contre toute " décision qui, si elle se confirmait, attesterait d’une résurgence inquiétante d’un paternalisme que l’on croyait rangé avec les mauvais souvenirs du colonialisme. " Antoine Franco président de COLL’AIR Réunion et vice-président fondateur de COLL’AIR Mayotte exprime " la grave inquiétude des Réunionnais et des Mahorais ". " Aujourd’hui , écrit-il, des bruits courent dans les milieux Domiens qui laissent à penser que les nécessaires mesures et avancées sur les grands problèmes des centaines de milliers de Français de l’ Outre Mer portées et mises action par Patrick Karam ne recevaient pas ou plus l’écoute gouvernementale nécessaire pour qu’elles soient conduites à bonne fin... " Il va jusqu'à parler de " grave trahison, lourde de conséquences "... Dans ce concert de louanges, quelques voix pourtant discordent. On imagine le sourire de ceux qui n’ont fait qu’un bout de chemin avec Patrick Karam, Claude Ribbe, Juliette Jean-Baptiste, José Vatin, Rémi Marcin ou encore Claudy Siar qui n'a pas oublié le combat que lui a mené Patrick Karam dans la succession de Médiatropical... Si Claudy Siar n’a pas à sa disposition la puissance supposée du Collectifdom, il dirige Tropiques FM et un média, ça pèse.
Le Collectifdom a envoyé le premier un communiqué de soutien, suivi par le Comité marche 98 de Serge Romana, qui s'inquiète du " limogeage de Patrick Karam " et met en garde contre toute " décision qui, si elle se confirmait, attesterait d’une résurgence inquiétante d’un paternalisme que l’on croyait rangé avec les mauvais souvenirs du colonialisme. " Antoine Franco président de COLL’AIR Réunion et vice-président fondateur de COLL’AIR Mayotte exprime " la grave inquiétude des Réunionnais et des Mahorais ". " Aujourd’hui , écrit-il, des bruits courent dans les milieux Domiens qui laissent à penser que les nécessaires mesures et avancées sur les grands problèmes des centaines de milliers de Français de l’ Outre Mer portées et mises action par Patrick Karam ne recevaient pas ou plus l’écoute gouvernementale nécessaire pour qu’elles soient conduites à bonne fin... " Il va jusqu'à parler de " grave trahison, lourde de conséquences "... Dans ce concert de louanges, quelques voix pourtant discordent. On imagine le sourire de ceux qui n’ont fait qu’un bout de chemin avec Patrick Karam, Claude Ribbe, Juliette Jean-Baptiste, José Vatin, Rémi Marcin ou encore Claudy Siar qui n'a pas oublié le combat que lui a mené Patrick Karam dans la succession de Médiatropical... Si Claudy Siar n’a pas à sa disposition la puissance supposée du Collectifdom, il dirige Tropiques FM et un média, ça pèse.