Le retour des GIR
MAM annonce la création de GIR en Guadeloupe et Martinique
Hier après-midi, le ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales, Michèle Alliot-Marie (MAM), a réuni l’ensemble des trente groupement d’interventions régionaux (GIR) afin de réactiver et de recentrer leur activités. Les GIR sont la mise en commun des services de police, de gendarmerie, de l’inspection du travail, du fisc… Les GIR de Martinique et de Guadeloupe étaient absents puisqu’ils n’existent pas, contrairement à ce qu’indiquait un précédent ministre de l’Intérieur devenu depuis président de la République. Seul GIR d’outre-mer présent, celui de Guyane représenté par le commandant Léonard Hilderal. A l’issue de cette réunion, MAM a annoncé la création des GIR en Guadeloupe et Martinique d’ici le mois de juin. « J’ai constaté sur place, (lors de son déplacement en tant de ministre de la Défense en août 2006, NDLR) l’importance des trafics et leurs rôles dans l’économie souterraine. » Jusqu’à présent, faute de GIR, les deux îles antillaises avaient recours à des ersatz de GIR, des cellules opérationnelles de coordination que le ministre Sarkozy s’obstinait à appeler GIR contre l’avis des professionnels de la police et de la gendarmerie sur place.
Hier après-midi, le ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales, Michèle Alliot-Marie (MAM), a réuni l’ensemble des trente groupement d’interventions régionaux (GIR) afin de réactiver et de recentrer leur activités. Les GIR sont la mise en commun des services de police, de gendarmerie, de l’inspection du travail, du fisc… Les GIR de Martinique et de Guadeloupe étaient absents puisqu’ils n’existent pas, contrairement à ce qu’indiquait un précédent ministre de l’Intérieur devenu depuis président de la République. Seul GIR d’outre-mer présent, celui de Guyane représenté par le commandant Léonard Hilderal. A l’issue de cette réunion, MAM a annoncé la création des GIR en Guadeloupe et Martinique d’ici le mois de juin. « J’ai constaté sur place, (lors de son déplacement en tant de ministre de la Défense en août 2006, NDLR) l’importance des trafics et leurs rôles dans l’économie souterraine. » Jusqu’à présent, faute de GIR, les deux îles antillaises avaient recours à des ersatz de GIR, des cellules opérationnelles de coordination que le ministre Sarkozy s’obstinait à appeler GIR contre l’avis des professionnels de la police et de la gendarmerie sur place.