Patrick Karam revient
Nicolas Sarkozy refuse la démission de Patrick Karam
Fort du soutien du président de la République, Patrick Karam réintègre la délégation interministérielle à l’égalité des chances des Français d’outre-mer, cinq semaines après avoir proposé sa démission.
Dans une lettre parvenue à son destinataire le 16 janvier dernier, le président de la République, Nicolas Sarkozy, indique à Patrick Karam qu’il n’accepte pas sa démission de ses fonctions de délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer. Dans cette lettre, « courtoise et claire », selon Olivier Biancarelli, le conseiller outre-mer du président, Nicolas Sarkozy lui demande de reprendre son travail. Patrick Karam, bien qu’il ait toujours refusé de commenter la chose, lui avait adressé une lettre de démission, le 12 décembre dernier. Le délégué regrettait entre autres qu’on ne le laisse pas agir sur la continuité territoriale et le prix des billets d’avion et en appelait à l’arbitrage de l’Elysée.
Bras de fer
En clair, le torchon brûlait entre Christian Estrosi et Patrick Karam, l’un reprochant à l’autre d’empiéter sur son champs d’actions. Et contrairement à tous les pronostics, le bras de fer devait tourner à l’avantage de Patrick Karam. Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, recevait ce dernier le 31 décembre et lui déclarait tout de go : « Le président de la République ne veut pas se séparer de vous. Vous faîtes de l’excellent travail et il n’oubliera jamais ce que vous avez fait pour lui en 2005… » (Patrick Karam était allé préparer le terrain aux Antilles après le voyage annulé de décembre 2005, NDLR). A l’Elysée, Olivier Biancarelli attend toujours une réponse : « Nous avons du travail devant nous et des comptes à rendre. » Patrick Karam a pris son temps avant d’indiquer, hier, à France-Antilles, qu’il reprenait son poste ce lundi. Il a déjà invité la presse à venir écouter ses vœux, demain mardi, à la délégation, rue Oudinot. Au programme : bilan et plan d’action 2008.
Fort du soutien du président de la République, Patrick Karam réintègre la délégation interministérielle à l’égalité des chances des Français d’outre-mer, cinq semaines après avoir proposé sa démission.
Dans une lettre parvenue à son destinataire le 16 janvier dernier, le président de la République, Nicolas Sarkozy, indique à Patrick Karam qu’il n’accepte pas sa démission de ses fonctions de délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer. Dans cette lettre, « courtoise et claire », selon Olivier Biancarelli, le conseiller outre-mer du président, Nicolas Sarkozy lui demande de reprendre son travail. Patrick Karam, bien qu’il ait toujours refusé de commenter la chose, lui avait adressé une lettre de démission, le 12 décembre dernier. Le délégué regrettait entre autres qu’on ne le laisse pas agir sur la continuité territoriale et le prix des billets d’avion et en appelait à l’arbitrage de l’Elysée.
Bras de fer
En clair, le torchon brûlait entre Christian Estrosi et Patrick Karam, l’un reprochant à l’autre d’empiéter sur son champs d’actions. Et contrairement à tous les pronostics, le bras de fer devait tourner à l’avantage de Patrick Karam. Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, recevait ce dernier le 31 décembre et lui déclarait tout de go : « Le président de la République ne veut pas se séparer de vous. Vous faîtes de l’excellent travail et il n’oubliera jamais ce que vous avez fait pour lui en 2005… » (Patrick Karam était allé préparer le terrain aux Antilles après le voyage annulé de décembre 2005, NDLR). A l’Elysée, Olivier Biancarelli attend toujours une réponse : « Nous avons du travail devant nous et des comptes à rendre. » Patrick Karam a pris son temps avant d’indiquer, hier, à France-Antilles, qu’il reprenait son poste ce lundi. Il a déjà invité la presse à venir écouter ses vœux, demain mardi, à la délégation, rue Oudinot. Au programme : bilan et plan d’action 2008.