Après Stanley Clark et Jaco Pastorius...
Stéphane Castry, bassiste de Moun Karayib, était l’invité de la scène Bastille, lundi soir. Interview vite fait en loge.« Ma musique, c’est ce que j’ai sur le cœur »
Comment avez-vous choisi vos invités pour cette carte blanche ?
Je voulais réunir tous mes amis, tous ceux avec lesquels j’ai joué. Il y avait bien-sûr Moun Karayib, mon groupe actuel, qui a ouvert le concert et mon premier groupe à Paris, Absolutely funk. Avec eux, on a joué sur Canal + avec les Robins des bois... Alors j’ai eu envie de remonter l’équipe et de faire venir sur scène tous ceux avec qui j’ai collaboré.
Quand vous jouez du funk à la basse, on pense immédiatement à Jaco Pastorius…
Ola ! Faut pas dire ça !Jaco c’est le père de la basse. Il ne faut pas me comparer à lui. C’est vrai que je me suis basé sur des bassistes comme lui ou Stanley Clark, mais il faut rester soi-même et ma musique, c’est ce que j’ai sur le cœur.
En général, les musiciens sont toujours derrière. Cette fois, vous étiez en avant. Vous l’avez vécu comment ?
Ca m’a permis de choisir et de mettre en avant les gens que j’aime !
On a entendu deux types de musique : le zouk et le funk…
Je ne peux pas faire une soirée sans faire rencontrer ma culture, d’où le zouk. Absolutely funk, ce sont mes débuts sur la scène nationale… J’ai mélangé aussi les chanteurs en faisant jouer Jacob Desvarieux avec Souad Massi, en faisant chanter du funk à Tony Chasseur ou du Vanessa Paradis à Lynnsha !
Comment avez-vous trouvé le public parisien ?
Ce public nous a montré que tout est possible avec le live ! Il y a moyen de faire des choses. Il faut organiser des soirées live.
Vous êtes toujours à cheval entre la métropole et la Guadeloupe ?
Oui, entre les deux ! J’ai besoin de faire le va et vient régulièrement. Je viens me ressourcer chez moi mais aussi balancer mon énergie.
Comment avez-vous démarré la musique ?
Je suis violoniste classique de formation. J’ai commencé à 7 ans. Fils, petit-fils de musiciens, j’ai baigné dans musique, c’est héréditaire ! Je me suis mis à la basse vers 14 ans, mais ce qui m’intéressait alors c’était de devenir aiguilleur du ciel. Je suis parti à Paris en 1992 faire un DUT d’informatique et… Finalement, j’ai fait de la musique. D’entrée en Guadeloupe, j’ai eu l’occasion de jouer avec Dominique Coco, Roland Louis, Lewoz. Mais ma carrière musicale a réellement commencé avec mon service militaire. J’avais beaucoup de permissions et j’ai rencontré les Nubians et Kassav. Et je suis parti avec eux en tournée, puis ça a été avec Faudel. J’ai enchaîné avec Sinclair, Cunnie Williams. Je mélangeais les tournées internationales avec eux tout en jouant avec Jean-Michel Rotin, Chris Combette ou Tanya Saint-Val…
Quelle est votre actualité ?
Je viens de finir une tournée avec Kidjo et je joue le mois prochain à Paris avec Keyza Jones. J’ai un autre projet, mais je prends mon temps. Je n’en parle pas tant que ça n’(est pas fait… Je vais aussi jouer avec Asa, une chanteuse guitariste nigérienne. Et puis, le 4 février, je serai au Casino de Paris avec Moun Karayib, Soft et Kkoustik.
Avez-vous des rêves ?
Je suis un bassiste réaliste. Je suis content qu’on puisse faire du live comme on l’a fait à la scène Bastille. Après, on verra… Tant qu’on m’appellera pour jouer ! J’ai 34 ans et j’ai le temps de voir venir.
Comment avez-vous choisi vos invités pour cette carte blanche ?
Je voulais réunir tous mes amis, tous ceux avec lesquels j’ai joué. Il y avait bien-sûr Moun Karayib, mon groupe actuel, qui a ouvert le concert et mon premier groupe à Paris, Absolutely funk. Avec eux, on a joué sur Canal + avec les Robins des bois... Alors j’ai eu envie de remonter l’équipe et de faire venir sur scène tous ceux avec qui j’ai collaboré.
Quand vous jouez du funk à la basse, on pense immédiatement à Jaco Pastorius…
Ola ! Faut pas dire ça !Jaco c’est le père de la basse. Il ne faut pas me comparer à lui. C’est vrai que je me suis basé sur des bassistes comme lui ou Stanley Clark, mais il faut rester soi-même et ma musique, c’est ce que j’ai sur le cœur.
En général, les musiciens sont toujours derrière. Cette fois, vous étiez en avant. Vous l’avez vécu comment ?
Ca m’a permis de choisir et de mettre en avant les gens que j’aime !
On a entendu deux types de musique : le zouk et le funk…
Je ne peux pas faire une soirée sans faire rencontrer ma culture, d’où le zouk. Absolutely funk, ce sont mes débuts sur la scène nationale… J’ai mélangé aussi les chanteurs en faisant jouer Jacob Desvarieux avec Souad Massi, en faisant chanter du funk à Tony Chasseur ou du Vanessa Paradis à Lynnsha !
Comment avez-vous trouvé le public parisien ?
Ce public nous a montré que tout est possible avec le live ! Il y a moyen de faire des choses. Il faut organiser des soirées live.
Vous êtes toujours à cheval entre la métropole et la Guadeloupe ?
Oui, entre les deux ! J’ai besoin de faire le va et vient régulièrement. Je viens me ressourcer chez moi mais aussi balancer mon énergie.
Comment avez-vous démarré la musique ?
Je suis violoniste classique de formation. J’ai commencé à 7 ans. Fils, petit-fils de musiciens, j’ai baigné dans musique, c’est héréditaire ! Je me suis mis à la basse vers 14 ans, mais ce qui m’intéressait alors c’était de devenir aiguilleur du ciel. Je suis parti à Paris en 1992 faire un DUT d’informatique et… Finalement, j’ai fait de la musique. D’entrée en Guadeloupe, j’ai eu l’occasion de jouer avec Dominique Coco, Roland Louis, Lewoz. Mais ma carrière musicale a réellement commencé avec mon service militaire. J’avais beaucoup de permissions et j’ai rencontré les Nubians et Kassav. Et je suis parti avec eux en tournée, puis ça a été avec Faudel. J’ai enchaîné avec Sinclair, Cunnie Williams. Je mélangeais les tournées internationales avec eux tout en jouant avec Jean-Michel Rotin, Chris Combette ou Tanya Saint-Val…
Quelle est votre actualité ?
Je viens de finir une tournée avec Kidjo et je joue le mois prochain à Paris avec Keyza Jones. J’ai un autre projet, mais je prends mon temps. Je n’en parle pas tant que ça n’(est pas fait… Je vais aussi jouer avec Asa, une chanteuse guitariste nigérienne. Et puis, le 4 février, je serai au Casino de Paris avec Moun Karayib, Soft et Kkoustik.
Avez-vous des rêves ?
Je suis un bassiste réaliste. Je suis content qu’on puisse faire du live comme on l’a fait à la scène Bastille. Après, on verra… Tant qu’on m’appellera pour jouer ! J’ai 34 ans et j’ai le temps de voir venir.
Sa carte blanche
Stéphane Castry n’a pas lâché sa basse lundi soir, à la Scène Bastille, à Paris. C’était sa carte blanche. Le concert a démarré avec Moun Karayib avant de se poursuivre avec Absolutely funk. Jacob Desvarieux a fait rire le public en balançant sur un solo de guitare son célèbre phrasé sur le zouk, pharmacopée universelle… Il jouait Yawlidi de Souad Massi, la Kabyle ! Karl the Voice a excellé dans une reprise de Confiance, le morceau de Mino Cinelu écrit pour Weather Report. Thierry Fanfant et Michel Alibo, dans l’ordre son parrain et son mentor, sont venus lui donner la réplique. Absolutely funk a accompagné Tony Chasseur, Lynnsha dans une reprise de Gainsbourg sensationnelle (Tandem) et Stéphane Filey. Et de tous les guest annoncés, seule Sandra N’kaké, retenue pour une autre bonne cause, n’est pas venue.
Stéphane Castry n’a pas lâché sa basse lundi soir, à la Scène Bastille, à Paris. C’était sa carte blanche. Le concert a démarré avec Moun Karayib avant de se poursuivre avec Absolutely funk. Jacob Desvarieux a fait rire le public en balançant sur un solo de guitare son célèbre phrasé sur le zouk, pharmacopée universelle… Il jouait Yawlidi de Souad Massi, la Kabyle ! Karl the Voice a excellé dans une reprise de Confiance, le morceau de Mino Cinelu écrit pour Weather Report. Thierry Fanfant et Michel Alibo, dans l’ordre son parrain et son mentor, sont venus lui donner la réplique. Absolutely funk a accompagné Tony Chasseur, Lynnsha dans une reprise de Gainsbourg sensationnelle (Tandem) et Stéphane Filey. Et de tous les guest annoncés, seule Sandra N’kaké, retenue pour une autre bonne cause, n’est pas venue.