Sarko et Lula
Sarko en Guyane
Le voyage présidentiel en Guyane, prévu les 11 et 12 février, embarque sept ministres
Olivier Biancarelli, conseiller outre-mer du président de la République est la cheville ouvrière de ce déplacement présidentiel en Guyane.
Le président Sarkozy emmène sept ministres en Guyane : Michèle Alliot-Marie et Christian Estrosi, les titulaires de l’Outre-mer, Hervé Morin, ministre de la Défense qui va pouvoir saluer ses légionnaires sur le terrain (ça le fait pour les photos !), Rama Yade, secrétaire d’Etat aux droits de l’homme (elle n’a pas pourtant prévu de visite au centre de rétention…), Rachida Dati, Garde des sceaux (qui n’a finalement pas accordé de cour d’appel à la juridiction de Cayenne), Nathalie Koscuzko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’écologie (qui viendra récolter les lauriers pour le non à Iamgold) et Valérie Pécresse, ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur (pour des raisons saptiales). Manque finalement Brice Hortefeux qui aurait eu tout légitimité à venir saluer le directeur de la PAF à Cayenne, le commissaire Serge Garcia. Vient pas, le ministre de l’Immigration, de l’Identité nationale et du Co-développement. Quant à Carla, de sources élyséennes, on n’est pas capable de dire si elle sera du voyage ou non. « Honnêtement, je ne sais pas », a déclaré Olivier Biancarelli, conseiller du président.
Le point sur Iamgold
Parti dimanche à 22 heures de Roissy, à bord de l’Airbus de l’Etec, la délégation présidentielle doit se poser à Cayenne à 7 h 30. A 9 heures, départ pour Camopi, le fleuve côté Brésil. Là, rencontre avec la population, découverte du village, visite de l’école (où a enseigné cinq ans durant Delphine Colin) et passage en revue des troupes de la légion stationnée pour une mission de sécurité. Le président tiendra un discours où il sera question de l’écologie, de l’orpaillage clandestin, des modes des vie des Guyanais dans leur milieu, notamment des Amérindiens. Il parlera encore de la difficulté des services publics dans territoires excentrés de la forêt et du fleuve.
Après un déjeuner privé, le président et sa suite seront à Kourou. Visite à Ariane V, à l’unité d’assemblage de la fusée, à l’ATV, l’automatic transfert vehicle, l’engin qui doit ravitailler la station spatiale internationale et que doit lancer Ariane V prochaînement. Puis transfert de ce petit monde au PC Jupiter, la salle de suivi des vols spatiaux (comme dans Tintin !). Nicolas Sarkozy y prononcera « un grand discours sur la politique spatiale européenne alors même que la France s’apprête à prendre la présidence de l’Europe », dixit Biancarelli. Transfert à Cayenne, direction la chambre de commerce et d'industrie. Le président y assiste à la signature par le directeur de l’Agence nationale de rénovation urbaine, le préfet Laflaquière et le maire de Cayenne, M. Lafontaine, d’une convention pour retaper la capitale guyanaise. « L’Elysée a beaucoup fait pour accélerer cette signature », précise le conseiller du président. Et puis, grand moment attendu, l’explication de Sarko sur la mine de Kaw (prononcer Ko). « Le président indiquera des pistes… fera des annonces pour compenser l’abandon du projet minier », détaille M. Biancarelli. Il présentera ensuite la loi de programme pour l'outre-mer avec ses zones franches globales.
Le soir, la délégation sera logée au Novotel (l’Amazonia n’a pas été évoqué) et le président à la résidence préfectorale.
Sommet
Mardi matin, rencontre au sommet entre Lula et Sarko, sur la place du village, à Saint-Georges de l'Oyapock. Revue des troupes, chorale d’enfants puis réunion bilatérale entre les deux présidents à la mairie de Saint-Georges. Une conférence de presse avec les deux chefs d’Etat s’ensuivra sous le carbet du camp de la légion, en bordure de Saint-Georges (Morin a eu raison de venir !). La maquette du pont sur l’Oyapock sera présentée au public. Après un déjeuner restreint avec les ministre et le président Lula, la délégation repart. Mercredi, c'est conseil des ministres... à Paris.
Le voyage présidentiel en Guyane, prévu les 11 et 12 février, embarque sept ministres
Olivier Biancarelli, conseiller outre-mer du président de la République est la cheville ouvrière de ce déplacement présidentiel en Guyane.
Le président Sarkozy emmène sept ministres en Guyane : Michèle Alliot-Marie et Christian Estrosi, les titulaires de l’Outre-mer, Hervé Morin, ministre de la Défense qui va pouvoir saluer ses légionnaires sur le terrain (ça le fait pour les photos !), Rama Yade, secrétaire d’Etat aux droits de l’homme (elle n’a pas pourtant prévu de visite au centre de rétention…), Rachida Dati, Garde des sceaux (qui n’a finalement pas accordé de cour d’appel à la juridiction de Cayenne), Nathalie Koscuzko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’écologie (qui viendra récolter les lauriers pour le non à Iamgold) et Valérie Pécresse, ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur (pour des raisons saptiales). Manque finalement Brice Hortefeux qui aurait eu tout légitimité à venir saluer le directeur de la PAF à Cayenne, le commissaire Serge Garcia. Vient pas, le ministre de l’Immigration, de l’Identité nationale et du Co-développement. Quant à Carla, de sources élyséennes, on n’est pas capable de dire si elle sera du voyage ou non. « Honnêtement, je ne sais pas », a déclaré Olivier Biancarelli, conseiller du président.
Le point sur Iamgold
Parti dimanche à 22 heures de Roissy, à bord de l’Airbus de l’Etec, la délégation présidentielle doit se poser à Cayenne à 7 h 30. A 9 heures, départ pour Camopi, le fleuve côté Brésil. Là, rencontre avec la population, découverte du village, visite de l’école (où a enseigné cinq ans durant Delphine Colin) et passage en revue des troupes de la légion stationnée pour une mission de sécurité. Le président tiendra un discours où il sera question de l’écologie, de l’orpaillage clandestin, des modes des vie des Guyanais dans leur milieu, notamment des Amérindiens. Il parlera encore de la difficulté des services publics dans territoires excentrés de la forêt et du fleuve.
Après un déjeuner privé, le président et sa suite seront à Kourou. Visite à Ariane V, à l’unité d’assemblage de la fusée, à l’ATV, l’automatic transfert vehicle, l’engin qui doit ravitailler la station spatiale internationale et que doit lancer Ariane V prochaînement. Puis transfert de ce petit monde au PC Jupiter, la salle de suivi des vols spatiaux (comme dans Tintin !). Nicolas Sarkozy y prononcera « un grand discours sur la politique spatiale européenne alors même que la France s’apprête à prendre la présidence de l’Europe », dixit Biancarelli. Transfert à Cayenne, direction la chambre de commerce et d'industrie. Le président y assiste à la signature par le directeur de l’Agence nationale de rénovation urbaine, le préfet Laflaquière et le maire de Cayenne, M. Lafontaine, d’une convention pour retaper la capitale guyanaise. « L’Elysée a beaucoup fait pour accélerer cette signature », précise le conseiller du président. Et puis, grand moment attendu, l’explication de Sarko sur la mine de Kaw (prononcer Ko). « Le président indiquera des pistes… fera des annonces pour compenser l’abandon du projet minier », détaille M. Biancarelli. Il présentera ensuite la loi de programme pour l'outre-mer avec ses zones franches globales.
Le soir, la délégation sera logée au Novotel (l’Amazonia n’a pas été évoqué) et le président à la résidence préfectorale.
Sommet
Mardi matin, rencontre au sommet entre Lula et Sarko, sur la place du village, à Saint-Georges de l'Oyapock. Revue des troupes, chorale d’enfants puis réunion bilatérale entre les deux présidents à la mairie de Saint-Georges. Une conférence de presse avec les deux chefs d’Etat s’ensuivra sous le carbet du camp de la légion, en bordure de Saint-Georges (Morin a eu raison de venir !). La maquette du pont sur l’Oyapock sera présentée au public. Après un déjeuner restreint avec les ministre et le président Lula, la délégation repart. Mercredi, c'est conseil des ministres... à Paris.