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Publié par fxg

Les ultra-marins au salon du livre de Paris
Comme chaque année, le ministère de l’Outre-mer finance un stand destiné à accroître la visibilité des auteurs et éditeurs de l’outre-mer français. C’est l’Espace outre-mer. Cette année, on y retrouvera 17 éditeurs et une cinquantaine d’auteurs. A noter le dernier livre de Fabienne Kanor, sorti chez Gallimard, Les chiens ne font pas des chats, le roman d’Alexandre Cadet-Petit chez Desnel (voir infra) et la présence de Philippe Verdol, Suzanne Dracius, Alain Foix… La librairie de l’Outre-mer animée par Régine Jasor élargira l’offre littéraire aux ouvrages d’ultra-marins publiés par les maisons d’édition métropolitaine. Cette année, le secrétariat d’Etat a voulu mettre en valeur les éditeurs d’outre-mer en organisant une exposition où les éditeurs pourront présenter leurs coups de cœur. Le salon est ouvert jusqu’au 19 mars 2008, à la porte de Versailles.
MKT-COU-HAUTE-DEF---POUR-IMP-.jpgRencontre avec Alexandre Cadet-Petit, auteur de Une femme, un roman de plus de 69 pages, chez Desnel
« Longtemps la voix humaine fut base et condition de la littérature… » Ces quelques mots du poète Paul Valéry (extraits de Tel quel) sont parfaitement adaptés à la manière littéraire d’Alexandre Cadet-Petit. Alexandre Cadet-Petit n’écrit pas, il dicte ses mots à son ordinateur ! Venu des beaux-arts (il était le commissaire de l’exposition sur Lam) et du journalisme (Radio ICS, Fouyaya), il a jusqu’alors écrit pour la télévision (Yoka pour RFO par Christian Lara et une série avec Jocelyn Vautour pour ATV). « Passer au roman était un exercice assez différent… Mais c’est raconter des histoires ! » A 60 ans, le foyalais a choisi de s’intéresser à ce qui fait tourner le monde : les relations entre les hommes, les femmes et leur société contemporaine. Cette histoire se passe quelque part en CaraIbe mais elle n’est pas marquée, cadrée par des repères géographiques. Elle pourrait se dérouler ailleurs et « on y rencontre des Français de France », s’amuse l’auteur qui tourne le dos « à quelque chose qui est peut être nécessaire, comme la recherche identitaire ». Il le dit : il n’en a rien à f… Ce qui l’intéresse ce sont ces trajectoires humaines dans une société en bataille. Le roman se déroule en trois mois et demi datés, « le rythme est soutenu ! » Il y a du conte là-dedans, mais aussi du journal intime. Deux même puisque deux personnages tiennent leur chronique personnelle. Alors quid des rapports hommes femmes ? « Au moyen-âge, l’homme n’était pas macho, c’était un guerrier, absent de chez lui, aujourd’hui, on est dans une société égalitariste… » Et puis il y a le plaisir ! Le titre est-il macho ? Il évoque une société décomplexée. Le machisme c’est imposer à quelqu’un ce que l’on ne veut pas. Poussé au bout, c’est le viol. Là, il s’agira de désir. Le désir est au centre du roman comme celui d’une des personnages, Elista qui entre en politique, avec toute la charge de désir et de sexe que recèle le pouvoir… « Dans ce roman, comme dans la vie, on baise… » Humour, humeur, drame, les matériaux de la vie… Certains l’ont écrit sous forme de mode d’emploi. Lui, en plus de 69 pages.
Sortie le 18 mars.
FXG

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A
Mazette !
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